Mellionnec
Petite commune du sud des Côtes-d’Armor, Mellionnec (399) est située en Pays Pourlet, à la limite du Morbihan, à 8 kilomètres au sud de Rostrenen. La commune est traversée par le Blavet et le canal de Nantes à Brest.
La présence de plusieurs menhirs atteste d’une présence au Néolithique. A l’époque gallo-romaine, la voie allant de Castennec à Carhaix passe par Mellionnec.
Démembrement de la paroisse primitive de Plélauff ou de celle de Plouray, la paroisse de Mellionnec est cédée en 1265 à Hervé de Léon par son frère.
La seigneurie de Trégarantec était la plus importante de la paroisse. Vassaux des seigneurs de Guéméné, les Trégarantec disposaient du droit de moyenne et basse justice. Au cours des siècles, elle passa entre les mains mains de différentes familles, comme les Jégou du Laz au XVIIIe s. Plusieurs autres manoirs sont recensés dans la paroisse (Poul, Restanbleiz, Kergourant, Kerhelegouarch)
Sous l’Ancien Régime, le territoire relève du diocèse de Vannes mais en 1790 il est rattaché au département des Côtes-du-Nord et par conséquence à l’évêché de Saint-Brieuc. La tradition gwendaour (vannetaise) reste cependant très importante au quotidien.
La commune a été touchée par la chouannerie : le château de Trégarantec a été investi par plusieurs centaines de chouans en juin 1795 et le juge de paix local a été fusillé par les rebelles royalistes l’année suivante.
Durant a Seconde Guerre mondiale, plusieurs habitants de la commune participèrent à la résistance contre l’occupant.
Après avoir subi à partir de 1920 une forte baisse de la population en raison de l’exode rural (de 1407 habitants en 1921 à 389 en 2018), Mellionnec connaît un certain développement à la fin des années 1990 et dans les années 2000 grâce à l’ouverture de commerces, de structures de l’économie sociale et solidaire et l’installation d’une école de cinéma. Depuis 2007, les Rencontres du film documentaire de Mellionnec sont organisées tous les ans au mois de juin.
La présence de plusieurs menhirs atteste d’une présence au Néolithique. A l’époque gallo-romaine, la voie allant de Castennec à Carhaix passe par Mellionnec.
Démembrement de la paroisse primitive de Plélauff ou de celle de Plouray, la paroisse de Mellionnec est cédée en 1265 à Hervé de Léon par son frère.
La seigneurie de Trégarantec était la plus importante de la paroisse. Vassaux des seigneurs de Guéméné, les Trégarantec disposaient du droit de moyenne et basse justice. Au cours des siècles, elle passa entre les mains mains de différentes familles, comme les Jégou du Laz au XVIIIe s. Plusieurs autres manoirs sont recensés dans la paroisse (Poul, Restanbleiz, Kergourant, Kerhelegouarch)
Sous l’Ancien Régime, le territoire relève du diocèse de Vannes mais en 1790 il est rattaché au département des Côtes-du-Nord et par conséquence à l’évêché de Saint-Brieuc. La tradition gwendaour (vannetaise) reste cependant très importante au quotidien.
La commune a été touchée par la chouannerie : le château de Trégarantec a été investi par plusieurs centaines de chouans en juin 1795 et le juge de paix local a été fusillé par les rebelles royalistes l’année suivante.
Durant a Seconde Guerre mondiale, plusieurs habitants de la commune participèrent à la résistance contre l’occupant.
Après avoir subi à partir de 1920 une forte baisse de la population en raison de l’exode rural (de 1407 habitants en 1921 à 389 en 2018), Mellionnec connaît un certain développement à la fin des années 1990 et dans les années 2000 grâce à l’ouverture de commerces, de structures de l’économie sociale et solidaire et l’installation d’une école de cinéma. Depuis 2007, les Rencontres du film documentaire de Mellionnec sont organisées tous les ans au mois de juin.
Elle est reconstruite en 1647, du temps du recteur L. Coguic dont le nom est gravé en trois endroits du bâtiment. Elle a remplacé un édifice de la fin du XVe s. ou du début du XVIe s., dont quelques éléments subsistent.
Les seigneurs du Poul et ceux de Trégarantec y avaient leurs blasons peints sur les vitres.
Le 28 février 1935, la foudre détruisit le clocher et la toiture de l’église.
Les seigneurs du Poul et ceux de Trégarantec y avaient leurs blasons peints sur les vitres.
Le 28 février 1935, la foudre détruisit le clocher et la toiture de l’église.
Dite aussi chapelle Saint-Gildas, elle est construite par la famille de Bouteville au début du XVIe s. à Hacadour, sur les bords du ruisseau du petit Doré, aujourd’hui occupé par le lit du canal de Nantes à Brest. Lors de pardon qui se tenait autrefois le 29 janvier, il était d’usage de conduire à la chapelle tous les chiens du pays.
L’actuel pardon de Notre-Dame de Pitié a lieu chaque année le premier dimanche de septembre.
L’actuel pardon de Notre-Dame de Pitié a lieu chaque année le premier dimanche de septembre.