Milizac
Petite commune du nord-ouest du Finistère, Milizac (2 942 habitants) est située dans le Bas-Léon, à 12 kilomètres au nord de Brest.
La terminaison en « ac » tendrait à voir dans l’origine de Milizac une fondation gallo-romaine.
Démembrement probable de la paroisse primitive de « Ploubrochmael », qui englobait également à l’origine les territoires de Bohars, Guilers, Lanrivoaré et Tréouergat, la paroisse de Milizac releva jusqu’au Concordat de 1801 de l’ancien diocèse de léon.
Avant la Révolution française, le village faisait partie de la sénéchaussée royale de Brest et Saint-Renan. La principale famille seigneuriale se trouvait au manoir du Curru.
Treize habitants furent tuées et de nombreux autres blessés et le bourg ravagé lors des combats de la Libération (août-septembre 1944).
Après guerre, la commune perdit une partie de son territoire au profit de Bohars et Saint-Renan.
En 1989 ouvrit à proximité le parc récréatif des « Trois Curés ».
La terminaison en « ac » tendrait à voir dans l’origine de Milizac une fondation gallo-romaine.
Démembrement probable de la paroisse primitive de « Ploubrochmael », qui englobait également à l’origine les territoires de Bohars, Guilers, Lanrivoaré et Tréouergat, la paroisse de Milizac releva jusqu’au Concordat de 1801 de l’ancien diocèse de léon.
Avant la Révolution française, le village faisait partie de la sénéchaussée royale de Brest et Saint-Renan. La principale famille seigneuriale se trouvait au manoir du Curru.
Treize habitants furent tuées et de nombreux autres blessés et le bourg ravagé lors des combats de la Libération (août-septembre 1944).
Après guerre, la commune perdit une partie de son territoire au profit de Bohars et Saint-Renan.
En 1989 ouvrit à proximité le parc récréatif des « Trois Curés ».
Construit au XVIIe s., l’édifice est restauré et remanié à plusieurs reprises, notamment en 1845. En 1924, le chœur et le transept sont agrandis.
Construite au XVIe s. dans l’enclos paroissial, elle est restaurée au XVIIIe s. Le clocheton date du XVIIe s.
Elle comporte deux statues provenant d’un calvaire.
Haut de 6 mètres, il est élevé en 1875 pour remplacer un élément plus ancien (1603). Le croisillon porte les statues de saint Jean et de la Vierge, tandis qu’au pied du fût se trouve une table d’offrande.
Cette croix monolithique en partie mutilée de 2,20 m de haut a été érigée au Haut Moyen-Age. Elle présente plusieurs gravures sur ses deux côtés : deux croix, un soleil deux paires de tenailles et des ciseaux utilisés pour la tonte des moutons.
Haute de 3,5 mètres, elle date du Moyen Age et présente un Crucifix en relief.
Durant la Seconde Guerre mondiale, nombre d’avions alliés ayant pour cible le port de Brest furent abattus et s’écrasèrent dans les communes environnantes. Les cimetières de plusieurs d’entre elles abritent les tombes de ces aviateurs.
On peut ainsi voir à Milizac deux de ces sépultures : la première contient la dépouille d’un pilote de la Royal Canadian Air Force de 21 ans, tombé le 7 juin 1943. La seconde comprend les tombes de cinq hommes, trois Britanniques et deux Néo-Zélandais, tous âgés entre 21 et 25 ans, dont l’appareil a été abattu le 22 avril 1941.
On peut ainsi voir à Milizac deux de ces sépultures : la première contient la dépouille d’un pilote de la Royal Canadian Air Force de 21 ans, tombé le 7 juin 1943. La seconde comprend les tombes de cinq hommes, trois Britanniques et deux Néo-Zélandais, tous âgés entre 21 et 25 ans, dont l’appareil a été abattu le 22 avril 1941.