Moëlan-sur-Mer
Commune du sud-est du Finistère, Moëlan-sur-Mer (6 879 habitants) est située sur la rive gauche de l’estuaire du Bélon, à 44 kilomètres de Quimper et à 25 km de Lorient.
Baignée par l’Atlantique, cette petite station balnéaire abrite deux grandes plages et trois ports (Bélon, Brigneau, Merrien).
La présence de très nombreux mégalithes témoigne d’une forte présence humaine dès le Néolithique
Démembrement de la paroisse primitive de Mellac (XIe s.), Moëlan releva jusqu’au Concordat de 1801 de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Au Moyen Age, les templiers (à Brigneau et Kerglien) et les moines de Landévennec, Saint-Maurice (Clohars-Carnoêt) et Sainte-Croix (Quimperlé) y étaient possessionnés, tandis que d’autres terres se trouvaient sous la juridiction directe des ducs de Bretagne ou des barons de Quimerc’h.
Au XIXe s., la commune se tourna vers la mer, avec l’ouverture des premières conserveries de sardines (vers 1850) et l’exploitation des huîtres sur la Bélon (après 1870).
Par décret, Moëlan devint Moëlan-sur-Mer en 1929.
Baignée par l’Atlantique, cette petite station balnéaire abrite deux grandes plages et trois ports (Bélon, Brigneau, Merrien).
La présence de très nombreux mégalithes témoigne d’une forte présence humaine dès le Néolithique
Démembrement de la paroisse primitive de Mellac (XIe s.), Moëlan releva jusqu’au Concordat de 1801 de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Au Moyen Age, les templiers (à Brigneau et Kerglien) et les moines de Landévennec, Saint-Maurice (Clohars-Carnoêt) et Sainte-Croix (Quimperlé) y étaient possessionnés, tandis que d’autres terres se trouvaient sous la juridiction directe des ducs de Bretagne ou des barons de Quimerc’h.
Au XIXe s., la commune se tourna vers la mer, avec l’ouverture des premières conserveries de sardines (vers 1850) et l’exploitation des huîtres sur la Bélon (après 1870).
Par décret, Moëlan devint Moëlan-sur-Mer en 1929.
Comprenant quatorze piliers soutenant sept tables, ce bel ensemble mesure 18 mètres de long, 3,5 m de large et 1,40 m de haut. Comme pour de nombreux autres monuments de ce genre, l’allée de Kergoustance était réputée abriter des korrigans (son nom breton est Ty-ar-C’horriquet, « la maison des lutins »).
Construite en 1516, elle est dédiée à deux saints invoqués contre les épidémies de peste. Comprenant une nef à cinq travées, avec bas-côtés, l’édifice en forme de tau est restauré en 1599 sous la direction du maître d’œuvre Henry Corn, et à nouveau en 1975. Elle a été vendue comme bien national en 1794.
Elevé au XVIe s., cet ensemble haut de quatre mètres comprend deux larrons et, de bas en haut, une table d’offrande, une Pietà, une statue de saint Georges devant le fût central, un croisillon avec deux anges à écusson et le Crucifix. Au revers figure un Christ ressuscité montrant ses plaies.
Construite au XVIe s. à proximité de la chapelle Saint-Philibert, elle comprend une niche voûtée et un muret à bancs de pierre. L’eau s’écoule dans deux bassins, le premier était réputé guérir les maladies contagieuses, le second les maux de ventre.
Il est aménagé sur la rivière du même nom, au sud-ouest du bourg.