Montauban-de-Bretagne
Commune du centre-ouest de l’Ille-et-Vilaine, Montauban-de-Bretagne (5 840 habitants) est située à 30 km au nord-ouest de Rennes.
Des découvertes archéologiques (outils en silex et pierre polie) attestent d’une occupation humaine du territoire au néolithique.
Longtemps recouvert par la forêt du Poutroucoet qui s’étendait sur l’ensemble du centre Bretagne, le territoire est occupé par les Gaulois, par les Gallo-Romains (qui procèdent à des défrichements) et enfin par les Bretons à partir du Ve s.
Une première église, dédiée à saint Eloi suite à son passager dans la région, est construite au VIIIe s. et la paroisse, qui prend le nom de Saint-Eloi, est rattachée dès cette époque au diocèse de Saint-Malo (jusqu’à la Révolution française). Au IXe s., l’église de Saint-Eloi devient la propriété des moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Méen.
Entre le XIe et le XIIe s., la langue bretonne est remplacée dans la région par le parler gallo.
Vers 1157, le duc de Bretagne, qui possédait la paroisse, érige cette terre en seigneurie indépendante au profit d’Olivier Ier de Montauban, un membre de la famille des barons de Gaël-Montfort qui y construit le premier château et lui donne son nom.
Dès le XIIIe s., les comtes de Montauban sont très puissants et plusieurs membres de cette maison participent aux événements de la guerre de Succession de Bretagne et de la guerre de Cent Ans (combat des Trente, Azincourt, etc.). Mais au XVe s. leurs terres passent entre les mains des ducs de Bretagne puis entre ceux de la famille de Rohan, suite au mariage de Louis Ier de Rohan avec Marie de Montauban.
En 1786, suite à la faillite du dernier Rohan-Guéméné, Montauban devient la propriété du roi Louis XVI.
Devenue commune en 1790, Montauban voit l’ouverture d’une école pour garçons en 1820 et de celle pour filles en 1821.
Les progrès de l’agriculture mais surtout l’installation d’une fromagerie en 1886 vont favoriser le développement de la commune.
En 2019, les communes de Montauban-de-Bretagne et de Saint-M’Hervon fusionnent pour former la commune nouvelle de Montauban-de-Bretagne.
Des découvertes archéologiques (outils en silex et pierre polie) attestent d’une occupation humaine du territoire au néolithique.
Longtemps recouvert par la forêt du Poutroucoet qui s’étendait sur l’ensemble du centre Bretagne, le territoire est occupé par les Gaulois, par les Gallo-Romains (qui procèdent à des défrichements) et enfin par les Bretons à partir du Ve s.
Une première église, dédiée à saint Eloi suite à son passager dans la région, est construite au VIIIe s. et la paroisse, qui prend le nom de Saint-Eloi, est rattachée dès cette époque au diocèse de Saint-Malo (jusqu’à la Révolution française). Au IXe s., l’église de Saint-Eloi devient la propriété des moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Méen.
Entre le XIe et le XIIe s., la langue bretonne est remplacée dans la région par le parler gallo.
Vers 1157, le duc de Bretagne, qui possédait la paroisse, érige cette terre en seigneurie indépendante au profit d’Olivier Ier de Montauban, un membre de la famille des barons de Gaël-Montfort qui y construit le premier château et lui donne son nom.
Dès le XIIIe s., les comtes de Montauban sont très puissants et plusieurs membres de cette maison participent aux événements de la guerre de Succession de Bretagne et de la guerre de Cent Ans (combat des Trente, Azincourt, etc.). Mais au XVe s. leurs terres passent entre les mains des ducs de Bretagne puis entre ceux de la famille de Rohan, suite au mariage de Louis Ier de Rohan avec Marie de Montauban.
En 1786, suite à la faillite du dernier Rohan-Guéméné, Montauban devient la propriété du roi Louis XVI.
Devenue commune en 1790, Montauban voit l’ouverture d’une école pour garçons en 1820 et de celle pour filles en 1821.
Les progrès de l’agriculture mais surtout l’installation d’une fromagerie en 1886 vont favoriser le développement de la commune.
En 2019, les communes de Montauban-de-Bretagne et de Saint-M’Hervon fusionnent pour former la commune nouvelle de Montauban-de-Bretagne.
Ancienne chapelle frairienne, l’édifice actuel est reconstruit vers 1470 et au début du XVIe s. grâce au financement des Rohan. Influencée par l’architecture des châteaux du XVe s., elle est bâtie dans un style peu courant en Bretagne, avec notamment une corniche décorée d’éléments rappelant les mâchicoulis.
De nombreux modillons sculptés figurent au niveau du toit.
Un pardon y est organisé le lundi de Pentecôte.
De nombreux modillons sculptés figurent au niveau du toit.
Un pardon y est organisé le lundi de Pentecôte.