Montfort-sur-Meu
Petite ville de l'ouest de l'Ille-et-Vilaine, Montfort-sur-Meu (6 472 habitants) est située dans le Porhoët, au nord-est de la forêt de Paimpont, à vingt-cinq kilomètres de Rennes.
La présence de plusieurs mégalithes atteste d'une importante occupation humaine dès le Néolithique. Dans l'Antique, la voie romaine Rennes-Carhaix passe par ce territoire.
Démembrement de la paroisse primitive d'Iffendic, la région de Montfort est événgélisée par saint Méen au VIe s.
En 1091, Raoul Ier de Gaël y fait construire un premier château, pris en 1198 par Richard Coeur de Lion et, la même année, par Alain de Dinan ; les Anglais s'emparent de nouveau du château en 1373. La ville close est établie 1380, époque où la forteresse est rebâtie (1376-1389). Elle est en grande partie rasée en 1627 (les derniers vestiges disparaissent en 1846 lors de la construction de l'église).
Prise par les Français en 1489, gagnée et perdue par les ligueurs en 1589, la ville résiste à l'attaque du comte de Puisaye en 1794.
Unis par alliance aux comtes de Laval au XVe s., les seigneurs de Gaël-Montfort détiennent la seigneurie jusqu'en 1789. Sous l'Ancien Régime, la baronnie de Montfort dispose d'un droit de haute-justice.
Le célèbre prédicateur Louis-Marie Grignon de Montfort est né en 1673 à Montfort-sur-Meu (il est canonisé en 1949).
Divisée en trois paroisses (Saint-Jean, Saint-Nicolas et Coulon), la cité relevait autrefois de l'ancien diocèse de Saint-Malo. Dès le XIIe s., l'ordre des templiers y possédaient des terres et des biens.
Ville profondément républicaine durant la Révolution (rebaptisée « Montfort-la-Montagne » en l'an III) et désignée comme sous-préfecture de l'Ille-et-Vilaine en 1800, Montfort-sur-Meu s'agrandit considérablement au XIXe s. Le statut de chef-lieu d'arrondissement est perdu en 1926.
Les bombardements de l'été 1944 ont durement touché la ville.
L'économie locale profite après la Seconde Guerre mondiale du développement des industries agroalimentaires.
La présence de plusieurs mégalithes atteste d'une importante occupation humaine dès le Néolithique. Dans l'Antique, la voie romaine Rennes-Carhaix passe par ce territoire.
Démembrement de la paroisse primitive d'Iffendic, la région de Montfort est événgélisée par saint Méen au VIe s.
En 1091, Raoul Ier de Gaël y fait construire un premier château, pris en 1198 par Richard Coeur de Lion et, la même année, par Alain de Dinan ; les Anglais s'emparent de nouveau du château en 1373. La ville close est établie 1380, époque où la forteresse est rebâtie (1376-1389). Elle est en grande partie rasée en 1627 (les derniers vestiges disparaissent en 1846 lors de la construction de l'église).
Prise par les Français en 1489, gagnée et perdue par les ligueurs en 1589, la ville résiste à l'attaque du comte de Puisaye en 1794.
Unis par alliance aux comtes de Laval au XVe s., les seigneurs de Gaël-Montfort détiennent la seigneurie jusqu'en 1789. Sous l'Ancien Régime, la baronnie de Montfort dispose d'un droit de haute-justice.
Le célèbre prédicateur Louis-Marie Grignon de Montfort est né en 1673 à Montfort-sur-Meu (il est canonisé en 1949).
Divisée en trois paroisses (Saint-Jean, Saint-Nicolas et Coulon), la cité relevait autrefois de l'ancien diocèse de Saint-Malo. Dès le XIIe s., l'ordre des templiers y possédaient des terres et des biens.
Ville profondément républicaine durant la Révolution (rebaptisée « Montfort-la-Montagne » en l'an III) et désignée comme sous-préfecture de l'Ille-et-Vilaine en 1800, Montfort-sur-Meu s'agrandit considérablement au XIXe s. Le statut de chef-lieu d'arrondissement est perdu en 1926.
Les bombardements de l'été 1944 ont durement touché la ville.
L'économie locale profite après la Seconde Guerre mondiale du développement des industries agroalimentaires.
Ultime vestige du château médiéval, cette tour date du XIVe s. Restaurée en 1839, elle sert jusqu'en 1926 de prison pour les détenus condamnés au tribunal voisin. Elle abrite de nous jour l'écomusée du pays de Montfort.
Le papegault était une grande cible en bois que les archers et autres arbalétriers devaient atteindre au sommet de la tour à l'occasion de fêtes.
Le papegault était une grande cible en bois que les archers et autres arbalétriers devaient atteindre au sommet de la tour à l'occasion de fêtes.
L'édifice est construit en deux étapes au XIXe s. à l'emplacement des vestiges de l'ancien château féodal. L'architecte Charles Langlois dirige la première phase entre 1848 et 1851, tandis que la façade italianisante est réalisée entre 1885 et 1886 par les frères Jules et Henri Mellet.
Une dizaine de ces lavoirs ont été aménagés le long des rives du Meu et du Garun.
Bâti vers 1762, cet ancien hôtel particulier accueille les services de la sous-préfecture de Montfort-sur-Meu en 1857. La fonction perdure jusqu'à ce que la commune perde son statut de chef-lieu d'arrondissement en 1926.
Construit en 1830, le tribunal de Montfort-sur-Meu reste en service jusqu'à la réforme judiciaire de 2010.