Montoir-de-Bretagne
Commune de l’ouest de la Loire-Atlantique, Montoir-de-Bretagne (6 298 habitants) est située entre le parc naturel des marais de la Brière et la rive nord de l’estuaire de la Loire, à huit kilomètres au nord-est de Saint-Nazaire.
Selon certains historiens, la rive de l’estuaire de la Loire située sur la commune de Montoir aurait abrité un port commerçant de l’étain avec les Phéniciens au Ier millénaire avant J.-C. Ce port aurait été détruit par un ouragan à la fin du XVIIe s.
Au Xe s., un monastère fut fondée dans les marais de la Grande Brière. Du Moyen Age à la Révolution française, la paroisse releva de la puissante vicomté de Donges. Elle englobait à l’origine également les actuelles communes de Saint-Joachim, Saint-Malo-de-Guersac, Trignac et la partie orientale de Saint-Nazaire (Méan-Penhoët), qui se rendirent indépendantes au XIXe s.
La ville fut touchée par la grande insurrection contre la levée en masse de 1793.
Située dans la poche de Saint-Nazaire à partir d’août 1944, la commune de Saint-Molf ne fut libérée que le 11 mai 1945.
Dans les années 1970 et 1980, le port autonome de Saint-Nazaire s’agrandit avec la construction, sur le rivage de Montoir, d’un terminal pour recevoir les méthaniers.
Selon certains historiens, la rive de l’estuaire de la Loire située sur la commune de Montoir aurait abrité un port commerçant de l’étain avec les Phéniciens au Ier millénaire avant J.-C. Ce port aurait été détruit par un ouragan à la fin du XVIIe s.
Au Xe s., un monastère fut fondée dans les marais de la Grande Brière. Du Moyen Age à la Révolution française, la paroisse releva de la puissante vicomté de Donges. Elle englobait à l’origine également les actuelles communes de Saint-Joachim, Saint-Malo-de-Guersac, Trignac et la partie orientale de Saint-Nazaire (Méan-Penhoët), qui se rendirent indépendantes au XIXe s.
La ville fut touchée par la grande insurrection contre la levée en masse de 1793.
Située dans la poche de Saint-Nazaire à partir d’août 1944, la commune de Saint-Molf ne fut libérée que le 11 mai 1945.
Dans les années 1970 et 1980, le port autonome de Saint-Nazaire s’agrandit avec la construction, sur le rivage de Montoir, d’un terminal pour recevoir les méthaniers.
Malgré son nom, ce grand pont à haubans (72) relie en fait les villes de Montoir-de-Bretagne et de Saint-Brevin-les-Pins. Mis en service le 18 octobre 1975 après trois ans de construction, il enjambe l’estuaire de la Loire sur 3 356 mètres, ce qui en fait le plus plus pont de France. Lors de son inauguration, il détenait le record du monde de portée pour un pont métallique haubané (ouvrage métallique de 720 m avec une travée centrale de 404 m).
D’abord payante, la traversée du pont est gratuite depuis la suppression du péage le 1er octobre 1994. Depuis 1995, la gestion et l’entretien en est assuré par le Conseil général de la Loire-Atlantique.
D’abord payante, la traversée du pont est gratuite depuis la suppression du péage le 1er octobre 1994. Depuis 1995, la gestion et l’entretien en est assuré par le Conseil général de la Loire-Atlantique.