Mûr-de-Bretagne
Gros bourg du sud des Côtes-d'Armor, Mûr-de-Bretagne (2 106 habitants) est située en Haute-Cornouaille, à la frontière du Morbihan, entre Saint-Brieuc (à 45 kilomètres) et Pontivy (à 16 km). La commune est bordée à l'ouest par le lac de Guerlédan.
La présence de plusieurs mégalithes atteste d'une occupation humaine du territoire dès le Néolithique. A l'époque gallo-romaine, le village est traversé par la voie Rennes-Carhaix.
Au haut Moyen-Age, la région est rattachée à la Cornouaille et ses comtes sont également seigneurs de Mûr, mentionnée pour première fois en 1280. Vers le XIe ou XIIe s., un château y est construit par les Rohan, seigneur des lieux jusqu'à la Révolution française.
Démembrement de la paroisse primitive de Neulliac, Mûr relève jusqu'à la Révolution française de l'ancien diocèse de Quimper. Saint-Connec et Saint-Guen étaient des succursales de la paroisse de Mûr. Au civil, elle ressortissait sous l'Ancien Régime au siège royal de Ploërmel.
Presque essentiellement agricole, l'économie locale profite également autrefois de la présence de quelques ardoisières.
La présence de plusieurs mégalithes atteste d'une occupation humaine du territoire dès le Néolithique. A l'époque gallo-romaine, le village est traversé par la voie Rennes-Carhaix.
Au haut Moyen-Age, la région est rattachée à la Cornouaille et ses comtes sont également seigneurs de Mûr, mentionnée pour première fois en 1280. Vers le XIe ou XIIe s., un château y est construit par les Rohan, seigneur des lieux jusqu'à la Révolution française.
Démembrement de la paroisse primitive de Neulliac, Mûr relève jusqu'à la Révolution française de l'ancien diocèse de Quimper. Saint-Connec et Saint-Guen étaient des succursales de la paroisse de Mûr. Au civil, elle ressortissait sous l'Ancien Régime au siège royal de Ploërmel.
Presque essentiellement agricole, l'économie locale profite également autrefois de la présence de quelques ardoisières.
Long de 208 mètres, pour 33,50 m de large et 45 m de hauteur, le barrage poids hydroélectrique de Guerlédan est construit sur le cours du Blavet, entre les communes de Mûr-de-Bretagne (Côtes-d’Armor) et de Saint-Aignan (Morbihan), de 1923 à 1925, puis de 1927 à 1930. Le lac de retenue qui en résulte s’étend sur 400 hectares et mesure 12 km de long (volume de 55 millions de m³). Il devient le plus grand lac de Bretagne, engloutissant 17 écluses du canal de Nantes à Brest. L’usine hydroélectrique entre en service en janvier 1931 : quatrième source d’électricité de Bretagne, elle produit 20 GWh par an.