Ouessant
Ile habitée la plus occidentale de France métropolitaine, Ouessant forme une commune à part entière (de 863 habitants) baignée par l’Atlantique (mer d’Iroise), à 20 kilomètres des côtes du Finistère et à 9 km de l’île de Molène. Elle est longue de 8 km et large de 4.
L’île est peuplée il y a 11 000 ans. A la fin du néolithique, des mégalithes sont élevées dans la presqu’île d’Arlan. A l’époque gallo-romaine, le même site choisi pour l’implantation d’un établissement, remplacé au Moyen Age par un château (démoli au début du XVIe s.). Dans l’Antiquité, l’île apparaît dans les textes sous les noms d’Uxisama ou d’Axantos.
Ouessant semble avoir été la première étape de saint Paul Aurélien (vers 512), qui fonda un ermitage à l’emplacement de l’actuel bourg de Lampaul, avant de s’installer sur le continent pour y établir trois autres Lampaul.
Propriété de l’évêque de Léon à l’époque médiévale (qui laissent l’administration à la famille Heussaf), l’île est acquise par les Rieux de Sourdéac en 1589, puis achetée par Louis XV en 1764.
Au Moyen Age, les moines de Saint-Melaine de Rennes disposent à Ouessant d’un prieuré. L’île est ravagée par les Anglais en 1388 et par des pirates en 1454. Aux XIVe et XVe s., des basques y établissent une pêcherie, tandis que dans la première moitié du XVIIe s. Michel Le Nobletz (en 1610) et Julien Maunoir (en 1641 et 1642) y conduisent des missions d’évangélisation et à la fin du même siècle Vauban entreprend d’améliorer les défenses locales (il est également responsable de la construction du phare du Stiff en 1700).
De l’Ancien Régime au milieu du XXe s., les hommes partent en mer (Marine royale puis marine marchande) tandis que les femmes sont chargées de cultiver les pauvres parcelles de l’île.
Dans la seconde moitié du XXe s., le tourisme se développe et l’électricité fait son apparition en 1953. En 1968, Ouessant fait partie du tout nouveau parc naturel région d’Armorique.
L’île est peuplée il y a 11 000 ans. A la fin du néolithique, des mégalithes sont élevées dans la presqu’île d’Arlan. A l’époque gallo-romaine, le même site choisi pour l’implantation d’un établissement, remplacé au Moyen Age par un château (démoli au début du XVIe s.). Dans l’Antiquité, l’île apparaît dans les textes sous les noms d’Uxisama ou d’Axantos.
Ouessant semble avoir été la première étape de saint Paul Aurélien (vers 512), qui fonda un ermitage à l’emplacement de l’actuel bourg de Lampaul, avant de s’installer sur le continent pour y établir trois autres Lampaul.
Propriété de l’évêque de Léon à l’époque médiévale (qui laissent l’administration à la famille Heussaf), l’île est acquise par les Rieux de Sourdéac en 1589, puis achetée par Louis XV en 1764.
Au Moyen Age, les moines de Saint-Melaine de Rennes disposent à Ouessant d’un prieuré. L’île est ravagée par les Anglais en 1388 et par des pirates en 1454. Aux XIVe et XVe s., des basques y établissent une pêcherie, tandis que dans la première moitié du XVIIe s. Michel Le Nobletz (en 1610) et Julien Maunoir (en 1641 et 1642) y conduisent des missions d’évangélisation et à la fin du même siècle Vauban entreprend d’améliorer les défenses locales (il est également responsable de la construction du phare du Stiff en 1700).
De l’Ancien Régime au milieu du XXe s., les hommes partent en mer (Marine royale puis marine marchande) tandis que les femmes sont chargées de cultiver les pauvres parcelles de l’île.
Dans la seconde moitié du XXe s., le tourisme se développe et l’électricité fait son apparition en 1953. En 1968, Ouessant fait partie du tout nouveau parc naturel région d’Armorique.
Vieille de 4 000 ans environ, elle est située à la pointe d’Arlan. Composé de 18 petits menhirs, cet ensemble forme une ellipse de 13,7 m sur 10. Il est probable que cette enceinte servait à l’observation du ciel.
Similaire aux nombreuses autres édifiés le long des côtes bretonnes au milieu du XIXe s., Ce fort a été construit en 1862 près du village de Loqueltas. Ses occupants avaient la charge d’une batterie.
Dernière d’une série d’édifices religieux construits à Lampaul, à l’emplacement de l’ermitage fondée par saint Paul, cette église a été bâtie de 1860 à 1863 selon les plans de l’architecte Joseph Bigot.
Plus récent, le clocher a été élevé en 1897 par le chanoine Abgrall grâce à l’argent offert par la Couronne britannique en remerciement du courage et du dévouement des habitants d’Ouessant qui recueillirent en juin trois survivants et inhumèrent plus de 200 victimes du naufrage du paquebot Drummond-Castle.
Plus récent, le clocher a été élevé en 1897 par le chanoine Abgrall grâce à l’argent offert par la Couronne britannique en remerciement du courage et du dévouement des habitants d’Ouessant qui recueillirent en juin trois survivants et inhumèrent plus de 200 victimes du naufrage du paquebot Drummond-Castle.
Située au village de Kerber, cette petite chapelle rectangulaire, reconstruite en 1854 et restaurée au XXe s., était dédiée à saint Pierre jusqu’en 1851.
Egalement appelée chapelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage, elle est reconstruite au village de Loqueltas entre 1884 et 1886, et restaurée au XXe s. Au Moyen Age, les environs appartenaient à un monastère.
Haute de 7,50 m, cette croix, peut-être due au célèbre sculpteur Larhantec, est élevée en 1884, en souvenir d’une mission. Au pied du fût figure une représentation de Marie-Madeleine en prière.
Voisine de la chapelle du même nom, elle date du XVIIe s. Un escalier permet d’accéder à l’eau.
Il est aménagé dans la première moitié du XXe s.
Les curés de l’île sont inhumés dans un enclos à part du cimetière de Lampaul. Ce gisant, sculpté au XIXe s., décore la tombe du prêtre Jean-Marie Picard (1802-1873).