Paimpont
Commune de l'ouest de l'Ille-et-Vilaine, Paimpont est située à quarante-quatre kilomètres à l'ouest de Rennes. La plus vaste du département (110 km²), elle ne compte que 1 622 habitants. Limitrophe du Morbihan, elle est couverte en grande partie par la forêt du même nom, traditionnellement assimilée à la forêt de Brocéliande. De nombreux étangs sont disséminés sur son territoire.
La présence de plusieurs mégalithes (Tombea des Géants, Hotié de Viviane, etc.) atteste d'une importante occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Dès l'âge du fer, les hommes exploitent le sous-sol, riche en grès chargé de fer.
Au VIIe s., le roi de Domnonée (saint) Judicaël fonda en ces lieux un monastère. Détruit par les Vikings et rebâti, il devient au XIIIe s. l'abbaye Notre-Dame de Paimpont. Le haut Moyen Age voit l'installation de de nombreux ermites dans la forêt voisine.
La paroisse primitive de Paimpont n'est créée qu'au IXe s. A l'origine, elle s'étend également sur les actuelles communes de Saint-Péran et de Tréhorenteuc.
A l'époque médiévale, la grande forêt de Paimpont forme la châtellenie de Brécilien. Après avoir dépendu de la baronnie de Gaël, celle-ci est divisée entre les seigneurs de Lohéac et de Montfort, qui finissent par en posséder la totalité. Par la suite, la forêt est la propriété des comtes de Laval (XVIe s.), du duc de La Trémoille (XVIIe s.) et des familles de Farcy et d'Andigné (1653-1820).
Au milieu du XVIIe s. sont créés les Forges de Paimpont. Employant une bonne partie des habitants de la région de Paimpont, elles restent en activité jusqu'en 1884. Par ailleurs, plusieurs villages (Telhouët, Gaillarde, la Ville-Danet) sont impliqués activement dans la fabrication de clous, tandis qu'à La Cannée est pratiqué le blanchiment des toiles au XVIIIe s.
Sous l'Ancien Régime, la paroisse relève religieusement du diocèse de Saint-Malo et de l'archidiaconé de Porhoët et, au civil, de la sénéchaussée de Ploërmel et de la subdélégation de Plélan.
Les Sœurs de la Charité de Saint-Louis s'établissent à Paimpont en 1846 afin d'y éduquer les jeunes filles.
Après la défaite de 1940, la mère du général de Gaulle se retira discrètement à Paimpont, jusqu'à son décès quelques semaines plus tard.
Les derniers charbonniers de la forêt de Paimpont disparaissent peu après la Seconde Guerre mondiale.
Destinée à faire progresser la recherche en primatologie, une Station biologique de Paimpont est inaugurée en juillet 1967.
Le tourisme est devenu dans la seconde moitié du XXe s. l'une des activités économiques les plus importantes de la commune.
La présence de plusieurs mégalithes (Tombea des Géants, Hotié de Viviane, etc.) atteste d'une importante occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Dès l'âge du fer, les hommes exploitent le sous-sol, riche en grès chargé de fer.
Au VIIe s., le roi de Domnonée (saint) Judicaël fonda en ces lieux un monastère. Détruit par les Vikings et rebâti, il devient au XIIIe s. l'abbaye Notre-Dame de Paimpont. Le haut Moyen Age voit l'installation de de nombreux ermites dans la forêt voisine.
La paroisse primitive de Paimpont n'est créée qu'au IXe s. A l'origine, elle s'étend également sur les actuelles communes de Saint-Péran et de Tréhorenteuc.
A l'époque médiévale, la grande forêt de Paimpont forme la châtellenie de Brécilien. Après avoir dépendu de la baronnie de Gaël, celle-ci est divisée entre les seigneurs de Lohéac et de Montfort, qui finissent par en posséder la totalité. Par la suite, la forêt est la propriété des comtes de Laval (XVIe s.), du duc de La Trémoille (XVIIe s.) et des familles de Farcy et d'Andigné (1653-1820).
Au milieu du XVIIe s. sont créés les Forges de Paimpont. Employant une bonne partie des habitants de la région de Paimpont, elles restent en activité jusqu'en 1884. Par ailleurs, plusieurs villages (Telhouët, Gaillarde, la Ville-Danet) sont impliqués activement dans la fabrication de clous, tandis qu'à La Cannée est pratiqué le blanchiment des toiles au XVIIIe s.
Sous l'Ancien Régime, la paroisse relève religieusement du diocèse de Saint-Malo et de l'archidiaconé de Porhoët et, au civil, de la sénéchaussée de Ploërmel et de la subdélégation de Plélan.
Les Sœurs de la Charité de Saint-Louis s'établissent à Paimpont en 1846 afin d'y éduquer les jeunes filles.
Après la défaite de 1940, la mère du général de Gaulle se retira discrètement à Paimpont, jusqu'à son décès quelques semaines plus tard.
Les derniers charbonniers de la forêt de Paimpont disparaissent peu après la Seconde Guerre mondiale.
Destinée à faire progresser la recherche en primatologie, une Station biologique de Paimpont est inaugurée en juillet 1967.
Le tourisme est devenu dans la seconde moitié du XXe s. l'une des activités économiques les plus importantes de la commune.
Il ne reste que peu de chose de cette allée couverte du Néolithique, fouillée de façon anarchique et en grande partie détruite au XIXe s.
e nos jours, les amateurs du mythe arthurien viennent y faire des offrandes et déposer de petits papiers de demandes diverses et de remerciements.
e nos jours, les amateurs du mythe arthurien viennent y faire des offrandes et déposer de petits papiers de demandes diverses et de remerciements.
Symbolisant la renaissance de la forêt de Brocéliande après les grands incendies ayant ravagé le site, cette oeuvre de François Davin est inaugurée le 10 août 1991 à l'entrée du Val Sans Retour. Elle est restaurée en 2014.