Penmarc'h
Grosse commune du Sud-Finistère, Penmarc’h (5 691 habitants) est située à l’extrémité sud-ouest du Pays Bigouden, entre la baie d’Audierne et Le Guilvinec, à 30 kilomètres de Quimper.
Composé de quatre villages (le bourg, plus les ports de Saint-Guénolé, Saint-Pierre et Kerity), la commune abrite une belle côte rocheuse et quelques plages. Saint-Guénolé est le cinquième port de pêche le plus importance de France, en terme de valeur.
Les nombreux monuments mégalithiques témoignent d’une occupation très ancienne. Tournée vers la mer dès le Moyen Age, Penmarc’h (appelé Tréoultré avant 1740) fut l’un des plus importants ports de cabotage de France du XVe au XVIe s., ses navires commerçant de la péninsule ibérique à la mer Baltique.
La paroisse qui dépendait autrefois du diocèse de Cornouaille, fut ravagée par les Anglais en 1403-1404 et mise à sac en 1595 par le bandit Guy de La Fontenelle.
Le début du XXe s. vit l’ouverture de nombreuses conserveries (poissons surtout, mais également légumes).
Composé de quatre villages (le bourg, plus les ports de Saint-Guénolé, Saint-Pierre et Kerity), la commune abrite une belle côte rocheuse et quelques plages. Saint-Guénolé est le cinquième port de pêche le plus importance de France, en terme de valeur.
Les nombreux monuments mégalithiques témoignent d’une occupation très ancienne. Tournée vers la mer dès le Moyen Age, Penmarc’h (appelé Tréoultré avant 1740) fut l’un des plus importants ports de cabotage de France du XVe au XVIe s., ses navires commerçant de la péninsule ibérique à la mer Baltique.
La paroisse qui dépendait autrefois du diocèse de Cornouaille, fut ravagée par les Anglais en 1403-1404 et mise à sac en 1595 par le bandit Guy de La Fontenelle.
Le début du XXe s. vit l’ouverture de nombreuses conserveries (poissons surtout, mais également légumes).
Etablie à Kérity, au bord de l’océan, cette chapelle de style flamboyant date de la fin du XVe s. et du XVIe s. D’importants contreforts ont du être bâtis en raison de l’instabilité du sol sablonneux.
Les marins venaient autrefois y solliciter la protection de la Vierge, remercier celle-ci à leur retour ainsi que demander une pêche fructueuse. Le pardon a lieu le 15 août.
Les marins venaient autrefois y solliciter la protection de la Vierge, remercier celle-ci à leur retour ainsi que demander une pêche fructueuse. Le pardon a lieu le 15 août.
Cette grande tour carrée est l’unique vestige de la grande église de Saint-Guénolé, une simple enclave de la paroisse de Penmarc’h dépendant de Beuzec-Cap-Caval. Elle fut construite en 1488 par les armateurs et les maîtres de barque du port de commerce. L’église, tombée en ruine au début du XVIIIe s., fut interdite au culte en 1722. La paroisse de Beuzec-Cap-Caval fut supprimée en 1789 et rattachée à Penmarc’h. En 1865, le porche sud est démoli et ses pierres sont utilisées par la famille Du Châtelier pour la construction de leur chapelle privée à Kernuz.
Elevée en 1588 et restaurée en 1714 et au XXe s., elle comprend quatre statues géminées représentant notamment Jean, Pierre et Madeleine. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du Crucifix tandis qu’une Piéta se trouve sur le socle de la croix.
Réalisé au XVIe s. près de l’ancienne église de Saint-Guénolé, ce calvaire a été modifié au XXe s. (ajout d’une croix carrée en marbre). Au pied du fût figurent les représentations de la Vierge de Pitié, de saint Guénolé et d’un ange.
Construit à la pointe de Saint-Pierre et allumé en 1835, il mesure 40 mètres de haut. Fonctionnant à l’huile de colza, il était équipé de seize lentilles de Fresnel. Ses logements permettaient d’accueillir un maître et cinq gardiens. La construction du nouveau phare le rend inutile en 1897. L’édifice a été transformé en centre de découverte maritime.
Haut de 65 mètres, il fut réalisé grâce au testament d’Adélaïde-Louise Davout, marquise de Blocqueville. Décédée en 1892, la fille du maréchal Davout (prince d’Eckmühl) léguait la somme de 300 000 francs pour la construction d’un nouveau phare à Penmarc’h.
Devant remplacer une tour plus ancienne, édifiée entre 1831 et 1835, le phare d’Eckmühl fut construit de 1893 à 1897 en pierre de kersanton, la plus belle et la plus chère (comme le souhaitait la marquise).
Comprenant 307 marches, il a une portée de 35 miles.
Suite à son automatisation, les derniers gardiens du phare le quittent le 19 octobre 2007.
Devant remplacer une tour plus ancienne, édifiée entre 1831 et 1835, le phare d’Eckmühl fut construit de 1893 à 1897 en pierre de kersanton, la plus belle et la plus chère (comme le souhaitait la marquise).
Comprenant 307 marches, il a une portée de 35 miles.
Suite à son automatisation, les derniers gardiens du phare le quittent le 19 octobre 2007.
Œuvre de Pierre Lenoir, il date de 1922.