Perros-Guirec
Située dans le nord-ouest des Côtes-d’Armor, en Trégor, au nord de Lannion, la célèbre station balnéaire de Perros-Guirec (7 614 habitants) dispose de belles plages et d’une magnifique côte découpée dans les énormes blocs de granite rose.
L’implantation humaine remonte à l’homme de Néandertal : des objets vieux de 150 000 ans ont été retrouvés sur place. Cette occupation se poursuit par la suite, au Mésolithique, Néolithique, aux âges du bronze et du fer et à l’époque gallo-romaine.
Perros-Guirec trouve son origine dans la fondation, au VIe s., d’une église par saint Guirec. Démembrement de la paroisse primitive de Pleumeur-Bodou, Perros-Guirec était avant le Concordat de 1801 une enclave du diocèse de Dol au cœur du Trégor.
Durant la Révolution, le recteur, protégé par la population, se réfugie dans l’archipel des Sept-Iles.
Au milieu du XIXe s., le port est aménagé avec construction des jetées et des quais, tandis qu’au XXe s. le tourisme permet à la commune de devenir une station balnéaire réputée.
L’implantation humaine remonte à l’homme de Néandertal : des objets vieux de 150 000 ans ont été retrouvés sur place. Cette occupation se poursuit par la suite, au Mésolithique, Néolithique, aux âges du bronze et du fer et à l’époque gallo-romaine.
Perros-Guirec trouve son origine dans la fondation, au VIe s., d’une église par saint Guirec. Démembrement de la paroisse primitive de Pleumeur-Bodou, Perros-Guirec était avant le Concordat de 1801 une enclave du diocèse de Dol au cœur du Trégor.
Durant la Révolution, le recteur, protégé par la population, se réfugie dans l’archipel des Sept-Iles.
Au milieu du XIXe s., le port est aménagé avec construction des jetées et des quais, tandis qu’au XXe s. le tourisme permet à la commune de devenir une station balnéaire réputée.
Perros-Guirec vu depuis la côte de Louannec
Bâti sur une plate-forme rocheuse entre la fin du XIe et le début du XIIe siècle (et reconstruit au XIVe s.), l’oratoire Saint-Guirec est situé sur la plage de Ploumanach (grève de Saint-Guirec), non loin des célèbres chaos de rochers. Entourée d’eau à marée haute, ce petit lieu de culte comporte une statue du saint, oeuvre du sculpteur lannionais Yves Hernot (1904, brisée en 1938, elle est en partie restaurée par l’architecte James Bouillé).
Selon la tradition, les jeunes filles souhaitant se marier prient le saint et viennent lui piquer le nez avec une épingle pour ne pas être oubliées…
Selon la tradition, les jeunes filles souhaitant se marier prient le saint et viennent lui piquer le nez avec une épingle pour ne pas être oubliées…
Située à Ploumanac’h, elle date probablement du XVIIe s.
Il est construit en 1834 par un futur maire de Perros-Guirec (Jacques Perrot) à l’emplacement d’un premier moulin établi au Moyen Age et disparu depuis. Agrandi en 1888, le « moulin rouge » (baptisé à cause de son toit de tuiles rouges) fabrique de la glace pour le château de Costaérés à la fin du XIXe s. Utilisé également pour conserver le poisson, il cesse son activité dans l’entre-deux-guerres.
Allumé en 1860, le premier phare fut détruit par les Allemands en août 1944. Le second, construit en granit rose à partir de 1945, entra en service en octobre 1948. Haut de quinze mètres, il a une portée nocturne d’environ vingt kilomètres. Il est automatisé.
Etabli dans l’anse de Pors-Kamor, le bâtiment actuel a remplacé en 1950 un premier édifice construit lors de la fondation de la station en 1912 et détruit en 1944. Il est agrandi en 1971. La cale de lancement, équipée de rails, mesure 90 mètres de long.
Au Commandant Gentil ont succédé le Félix William Spiers (1932) et l’Aimée-Hilda (1949). En service depuis 1985, le canot de la SNSM actuel, le Jean Denoyelle, est une vedette longue de treize mètres pour un équipage de cinq à six hommes.
Au Commandant Gentil ont succédé le Félix William Spiers (1932) et l’Aimée-Hilda (1949). En service depuis 1985, le canot de la SNSM actuel, le Jean Denoyelle, est une vedette longue de treize mètres pour un équipage de cinq à six hommes.