Pléboulle
Petite commune du nord-est des Côtes-d’Armor, Pléboulle (708 habitants) est située entre Saint-Brieuc et Saint-Malo, au fond de la baie de la Fresnaye (Manche), près du cap Fréhel.
La présence d’une allée couverte, aujourd’hui disparue, atteste d’une occupation humaine dès le Néolithique.
Paroisse bretonne primitive, Pléboulle englobait également à l’origine les territoires de Matignon, Ruca, Saint-Cast et Saint-Potan.
Au Moyen Age, les terres sont entre les mains des moines de Saint-Aubin-des-Bois, des templiers (aumônerie du village du Temple, tour et foire de Montbran) et des hospitaliers (lieu-dit de l’Hôpital).
Relevant sous l’Ancien Régime du diocèse de Saint-Brieuc et du doyenné de Matignon, Pléboulle avait pour subdélégation Lamballe.
En mars 1826, la commune perdit une partie de son territoire au profit des localités voisines de Matignon et de Saint-Pôtan.
La présence d’une allée couverte, aujourd’hui disparue, atteste d’une occupation humaine dès le Néolithique.
Paroisse bretonne primitive, Pléboulle englobait également à l’origine les territoires de Matignon, Ruca, Saint-Cast et Saint-Potan.
Au Moyen Age, les terres sont entre les mains des moines de Saint-Aubin-des-Bois, des templiers (aumônerie du village du Temple, tour et foire de Montbran) et des hospitaliers (lieu-dit de l’Hôpital).
Relevant sous l’Ancien Régime du diocèse de Saint-Brieuc et du doyenné de Matignon, Pléboulle avait pour subdélégation Lamballe.
En mars 1826, la commune perdit une partie de son territoire au profit des localités voisines de Matignon et de Saint-Pôtan.
Construite pour l’essentielle au XVIIIe s., elle comprend un clocher construit sous Napoléon III (1852) et une sacristie édifiée sous Charles X (1829).
Comme son nom l’indique, cet édifice religieux est construit par les templiers vers 1150/1160. Acquise par la famille Du Guesclin en 1312, la chapelle est restaurée et agrandie vers 1350 par l’oncle du connétable Bertrand Du Guesclin, Pierre Du Guesclin, seigneur de Plancoët. Au Moyen Age, une importante foire s’y tenait au mois de septembre.
Situé dans le cimetière des pestiférés de la chapelle, ce calvaire, érigé vers 1640, comporte sur son fût des écots rappelant les bubons de la maladie qui fit des ravages dans la région dans les années 1630.