Plédéliac
Petite commune de l’est des Côtes-d’Armor, Plédéliac (1 256 habitants) est située dans le Penthièvre, entre Lamballe et Dinan, à trente kilomètres au sud-est de Saint-Brieuc. La forêt la couvre en grande partie.
La présence de mégalithes témoigne de l’occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Paroisse primitive, Plédéliac occupait également à sa fondation l’ancienne commune de Trégomar (rattachée en 1973 à Lamballe).
Vers 1130, le comte Geffroy Botterel encourage des moines à établir dans la forêt de Lanmeur l’abbaye de Saint-Aubin-des-Bois, tandis qu’un siècle plus tard (dans les années 1220), les Tournemine y font construire le célèbre château de la Hunaudaye (changeant ainsi le nom de la forêt), érigé en siège de baronnie en 1487.
Sous l’Ancien Régime, la paroisse dépend religieusement du diocèse de Saint-Brieuc et civilement de la subdélégation de Lamballe et du ressort de Jugon. Elle avait pour principal seigneur le comte de Rieux.
Sous la Révolution, le château et l’abbaye sont pillés, tandis que les chouans sont présents dans les environs (assassinat du curé Morand en 1796).
Exploitée pour le charbon et le bois jusqu’au début du XXe s., la forêt de la Hunaudaye abrite un maquis durant la Seconde Guerre mondiale.
La présence de mégalithes témoigne de l’occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Paroisse primitive, Plédéliac occupait également à sa fondation l’ancienne commune de Trégomar (rattachée en 1973 à Lamballe).
Vers 1130, le comte Geffroy Botterel encourage des moines à établir dans la forêt de Lanmeur l’abbaye de Saint-Aubin-des-Bois, tandis qu’un siècle plus tard (dans les années 1220), les Tournemine y font construire le célèbre château de la Hunaudaye (changeant ainsi le nom de la forêt), érigé en siège de baronnie en 1487.
Sous l’Ancien Régime, la paroisse dépend religieusement du diocèse de Saint-Brieuc et civilement de la subdélégation de Lamballe et du ressort de Jugon. Elle avait pour principal seigneur le comte de Rieux.
Sous la Révolution, le château et l’abbaye sont pillés, tandis que les chouans sont présents dans les environs (assassinat du curé Morand en 1796).
Exploitée pour le charbon et le bois jusqu’au début du XXe s., la forêt de la Hunaudaye abrite un maquis durant la Seconde Guerre mondiale.
L’édifice actuel a été entièrement reconstruit de 1928 à 1930 et de 1933 à 1934 avec le réemploi d’éléments de l’église bâtie au XVe s.
Cette imposante forteresse a été édifiée une première fois dans les années 1220 par Olivier de Tournemine près de l’Arguenon pour surveiller la frontière entre le Penthièvre (pays de Lamballe) et le Poudouvre (pays de Dinan). Détruit par les Anglais et les partisans des Montfort en 1341, il est reconstruit à partir de 1367.
Epargné pendant les guerres de la Ligue (fin du XVIe s.), vendu en 1783 au marquis de Talhoët, le château est en partie incendié en 1793 par crainte qu’il ne serve de refuge aux chouans et aux Vendéens.
Exploitée au XIXe s. et au début du XXe s. comme carrière de carrières, La Hunaudaye est racheté en 1930 par l’Etat, qui entreprend des travaux de restauration. En 2008, la propriété du château passe au Conseil général des Côtes-d’Armor.
De plan irrégulier, le château-fort, entouré de douves, comprend une entrée à pont-levis double (datant de la fin du XIVe s.), cinq tours et un logis en ruines.
Epargné pendant les guerres de la Ligue (fin du XVIe s.), vendu en 1783 au marquis de Talhoët, le château est en partie incendié en 1793 par crainte qu’il ne serve de refuge aux chouans et aux Vendéens.
Exploitée au XIXe s. et au début du XXe s. comme carrière de carrières, La Hunaudaye est racheté en 1930 par l’Etat, qui entreprend des travaux de restauration. En 2008, la propriété du château passe au Conseil général des Côtes-d’Armor.
De plan irrégulier, le château-fort, entouré de douves, comprend une entrée à pont-levis double (datant de la fin du XIVe s.), cinq tours et un logis en ruines.
Propriété de la famille Rouxel au XVe s., le fief de La Villerouët passa aux Mouësan, qui construisirent ce manoir en 1655. Durant la Révolution, Jean-Baptiste Mouësan fut sauvé de la guillotine par son épouse Victoire de Lambily. Remanié au XIXe s., le bâtiment fut restauré après un incendie en 1989.