Pleubian
Petite commune du nord des Côtes-d’Armor, Pleubian (2 493 habitants), située entre Tréguier et Paimpol, est largement baignée par la Manche. On y trouve notamment le célèbre Sillon de Talbert.
La présence de mégalithes atteste d’une occupation du territoire dès le Néolithique.
Paroisse primitive, qui englobait également à l’origine Kerbors et Lanmodez, Pleubian voit débarquer saint Maudez, fils d’un roi d’Irlande, à Port-Béni au VIe s. Le duc Alain de Bretagne cède la paroisse en 1034 à l’abbaye Sainte-Georges de Rennes (qui la conserve comme prieuré-curé jusqu’à la Révolution française).
Sous l’Ancien Régime, la paroisse relevait du diocèse de Tréguier et dépendait de la subdélégation et du ressort de Lannion.
La commune de Kerbors est créée au détriment de Pleubian en 1856 tandis que la paroisse de L’Armor (Larmor-Pleubian) est établie en 1930.
Des avions américains bombardent Pleubian le 7 juin 1944 tandis qu’un crime de guerre est commis par l’occupant allemand au sémaphore de Creac’h-Maout au mois d’août suivant.
La présence de mégalithes atteste d’une occupation du territoire dès le Néolithique.
Paroisse primitive, qui englobait également à l’origine Kerbors et Lanmodez, Pleubian voit débarquer saint Maudez, fils d’un roi d’Irlande, à Port-Béni au VIe s. Le duc Alain de Bretagne cède la paroisse en 1034 à l’abbaye Sainte-Georges de Rennes (qui la conserve comme prieuré-curé jusqu’à la Révolution française).
Sous l’Ancien Régime, la paroisse relevait du diocèse de Tréguier et dépendait de la subdélégation et du ressort de Lannion.
La commune de Kerbors est créée au détriment de Pleubian en 1856 tandis que la paroisse de L’Armor (Larmor-Pleubian) est établie en 1930.
Des avions américains bombardent Pleubian le 7 juin 1944 tandis qu’un crime de guerre est commis par l’occupant allemand au sémaphore de Creac’h-Maout au mois d’août suivant.
Le « Chemin des Menhirs » n’a conservé que trois de ses pierres dressées. Les autres ont été détruites par les activités humaines.
Egalement appelé Saint-Cyr, ce petit édifice est construit en 1712 entre le bourg et l’Aussi appelée chapelle Saint-Cyr. Il est restauré et diminué en 1876.
Située dans le bourg, au n°1 de la place Saint-Georges, cette demeure, destinée à accueillir un commerce - comme l’atteste l’entrée porte-fenêtre -, fut construite par un notable local ayant acheté des parcelles de terre du prieuré Saint-Georges vendues durant la Révolution comme biens nationaux.
Il présente un marin et un poilu.
Il honore la mémoire des hommes et des femmes tués par l’occupant nazi au sémaphore de Creac’h-Maout entre le 5 et le 7 août 1944. 21 prisonniers, âgés de 19 à 43 ans, furent notamment torturés et sommairement exécutés avant d’être enterrés dans des fosses communes.