Pleudaniel
Petite commune du nord des Côtes-d’Armor, Pleudaniel (955 habitants) est située sur la rive gauche du Trieux, près de Lézardrieux, à 52 kilomètres au nord-ouest de Saint-Brieuc.
La présence humaine est attestée à la préhistoire et à l’époque gallo-romaine.
Paroisse primitive, dont le territoire englobait également Hengoat, Pouldouran et Troguéry, Pleudaniel trouve son origine dans la fondation d’une première église au VIe s. à Goz-Ilis, sur l’anse de Camarel. Au Moyen Age, le village de Botloy, siège d’une seigneurie, est possédé par les moines de Saint-Jacut. Les templiers et les Hospitaliers y disposent également de biens.
En 1346, le château de Botloy est détruit à la suite du combat opposant le seigneur de Tournemine aux Anglais. Il sera à nouveau ravagé en 1592.
Du XVIIe s. à 1793, Botloy est aux mains de la famille de Richelieu.
Sous l’Ancien Régime, la paroisse de Pleudaniel relève de l’ancien diocèse de Tréguier, a pour subdélégation Pontrieux et pour ressort Morlaix.
La présence humaine est attestée à la préhistoire et à l’époque gallo-romaine.
Paroisse primitive, dont le territoire englobait également Hengoat, Pouldouran et Troguéry, Pleudaniel trouve son origine dans la fondation d’une première église au VIe s. à Goz-Ilis, sur l’anse de Camarel. Au Moyen Age, le village de Botloy, siège d’une seigneurie, est possédé par les moines de Saint-Jacut. Les templiers et les Hospitaliers y disposent également de biens.
En 1346, le château de Botloy est détruit à la suite du combat opposant le seigneur de Tournemine aux Anglais. Il sera à nouveau ravagé en 1592.
Du XVIIe s. à 1793, Botloy est aux mains de la famille de Richelieu.
Sous l’Ancien Régime, la paroisse de Pleudaniel relève de l’ancien diocèse de Tréguier, a pour subdélégation Pontrieux et pour ressort Morlaix.
Situé dans l’anse de Camarel, sur les bords du Trieux, l’édifice actuel a été construit en 1716 par les seigneurs du Parc, à l’emplacement de la première église établie en Pleudaniel au VIe s.
Avec un pardon très fréquenté dès le Moyen Age, en particulier par les marins, la chapelle est dédiée à la Vierge Marie et aux hommes perdus en mer.
Avec un pardon très fréquenté dès le Moyen Age, en particulier par les marins, la chapelle est dédiée à la Vierge Marie et aux hommes perdus en mer.
Ce petit édifice est construit en 1769 par le recteur Vincent Guillou de Penanguer en l’honneur du Sacré-Cœur, à l’emplacement d’un ancien oratoire sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Réparée en 1784, désaffectée durant la Seconde Guerre mondiale, la chapelle est restaurée à la fin du XXe s.
Deux escaliers de pierre mènent à cette fontaine réalisée au XVIIIe s. La source coule sous la chapelle.
Autrefois, le jour du pardon, les jeunes filles de la paroisse désireuses de trouver un mari de la paroisse venaient y jeter une pièce : si l’eau se troublait elles trouveraient un époux dans l’année.
Autrefois, le jour du pardon, les jeunes filles de la paroisse désireuses de trouver un mari de la paroisse venaient y jeter une pièce : si l’eau se troublait elles trouveraient un époux dans l’année.