Pleyben
Située dans le centre du département, ce gros bourg (3 611 habitants) se trouve à 35 kilomètres au nord de Quimper et à 50 km au sud-est de Brest.
La présence d’un dolmen et de tumuli atteste de l’occupation humaine du territoire dès le Néolithique. Il existe également des vestiges d’implantation gallo-romaine (camps de Bourguels et de Lannélec).
Très grande paroisse primitive constituée au haut Moyen-Age autour d’un établissement monastique, elle englobait alors également les territoires de Lannédern, Lennon, Le Cloître-Pleyben, Pont-de-Buis, Saint-Ségal et une partie de Châteaulin. A l’époque médiévale, les templiers de La Feuillée et les moines Landévennec et du Relecq y possédaient des biens et des droits.
Dépendant autrefois du diocèse de Cornouaille, la paroisse s’enrichit grâce à l’élevage et à la culture des céréales, puis, à partir du XVIe s. grâce aux droits perçus lors des quatre foires annuelles.
La présence d’un dolmen et de tumuli atteste de l’occupation humaine du territoire dès le Néolithique. Il existe également des vestiges d’implantation gallo-romaine (camps de Bourguels et de Lannélec).
Très grande paroisse primitive constituée au haut Moyen-Age autour d’un établissement monastique, elle englobait alors également les territoires de Lannédern, Lennon, Le Cloître-Pleyben, Pont-de-Buis, Saint-Ségal et une partie de Châteaulin. A l’époque médiévale, les templiers de La Feuillée et les moines Landévennec et du Relecq y possédaient des biens et des droits.
Dépendant autrefois du diocèse de Cornouaille, la paroisse s’enrichit grâce à l’élevage et à la culture des céréales, puis, à partir du XVIe s. grâce aux droits perçus lors des quatre foires annuelles.
Construit dans les années 1490, cet édifice servit de chapelle pour la trève de Trefnescop (« trève de l’évêque »). Le bâtiment est modifié à plusieurs reprises au cours des siècles suivants. La chapelle est vendue en 1789 à un épicier du bourg de Pleyben. Elle est cédée à la commune au début du XIXe s. Sa dernière restauration remonte à 1992.
Mentionnée pour la première fois en 1500, elle est construite à 9 kilomètres au nord-est du bourg sur le territoire de Treffléau et le site d’une ancienne fontaine, à la demande du seigneur du château voisin, Ollivier de Quillien.
Les seigneurs de Quillien étaient prééminenciers de la chapelle. La famille n’ayant pas immigré à la Révolution française, celle-ci ne fut pas vendue comme bien national.
L’édifice est restauré à plusieurs reprises : 1731, 1858, 1891, 1980 et 1994.
Le pardon se déroule le deuxième dimanche de juillet.
Les seigneurs de Quillien étaient prééminenciers de la chapelle. La famille n’ayant pas immigré à la Révolution française, celle-ci ne fut pas vendue comme bien national.
L’édifice est restauré à plusieurs reprises : 1731, 1858, 1891, 1980 et 1994.
Le pardon se déroule le deuxième dimanche de juillet.
Edifiée au XVIe s. en l’honneur de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, est elle remaniée en 1681. En partie détruite par la foudre en 1746, elle doit alors être reconstruite. La sacristie date de la même époque.
Dédiée à Notre-Dame de Vrai-Secours et située sur l’ancienne route conduisant de Châteaulin à Pleyben, elle est reconstruite en 1689 afin de remplacer un bâtiment plus ancien tombant en ruines. L’édifice d’origine aurait été fondé au Moyen Age par un seigneur de Trézéguidy. Vendue comme bien national sous la Révolution, elle est rachetée à 1804, puis rendue à la commune et à la religion.
Plusieurs pardons s’y déroulaient sous l’Ancien Régime mais seul a survécu de nos jours celui du premier dimanche de mai.
Plusieurs pardons s’y déroulaient sous l’Ancien Régime mais seul a survécu de nos jours celui du premier dimanche de mai.
Dédiée à à l’origine à saint Tugdual (dit aussi saint Pabu), elle est connue depuis l’an 1500. Lors de sa restauration en 1662, elle est également associée à saint Laurent et les deux saints se partagent le patronage jusque vers 1760, date à laquelle la chapelle est essentiellement connue sous le nom de saint Laurent. Elle est reconstruite en 1731.
Bâti dans le centre du bourg selon les plans du chanoine Abgrall, l’édifice actuel a remplacé en 1889 l’ancienne chapelle de la Congrégation fondée par les seigneurs de la Bouexière à la fin du XVIIe s. La chapelle est restaurée en 1994.
Construite en 1725 pour un coût total de 650 livres, elle est également appelée « porte de la Mort » car sa grille ne s’ouvrait autrefois que pour laisser passer les convois funèbres. Elle est surmontée d’une Crucifixion et d’une Pietà.
Edifié au milieu du XVIe s., il fut restauré en 1733. La porte en anse de panier est encadrée de trois baies géminées, avec accolades décorées.
Au XIXe s., il servit d’école primaire (1827), puis de bureau de poste et d’annexe à la mairie. Aujourd’hui on y trouve un petit musée breton.
Au XIXe s., il servit d’école primaire (1827), puis de bureau de poste et d’annexe à la mairie. Aujourd’hui on y trouve un petit musée breton.
Réalisée au XVe s., elle mesure 1,80 m de haut. Elle présente un crucifix en relief.
Haut de 5 mètres, il est élevé au XVIe s. sur un soubassement de trois degrés. Le crucifix est encadré par les statues de la Vierge et de saint Jean. Au revers est figuré un Christ ressuscité.
Elevé au XVIe s. à l’intersection des anciennes routes Morlaix-Quimper et Châteaulin-Carhaix, il mesure 5 mètres de haut. Il est restauré en 2005. Le croisillon présente les statues géminées de saint Paul et de la Vierge d’un côté, de saint Pierre et de saint Jean de l’autre. Le Crucifix est de conception plus récente. Une Pietà est posée sur le socle.
Haute de 4,50 m, elle date du XVIe s. (avec restauration du XXe s.).
Haut de 6 mètres, il présente les statues géminées de saint Laurent et de la Vierge d’un côté, de saint Jean et d’un évêque de l’autre, encadrant le Crucifix. Au pied de celui-ci deux anges recueillent le sang du supplicié. Au revers figure un Christ ressuscité.
Réalisé par le sculpteur landernéen Donnart, ce calvaire, haut de 7 mètres, est érigé en 1945 « à la mémoire de nos glorieux morts 1939-1945 ; en reconnaissance de la libération des prisonniers et déportés ».
L’eau de cette source ayant la réputation d’apporter force et souplesse à celui qui la buvait, la fontaine Saint-Germain était très prisée par les lutteurs avant une compétition de gouren.
Située dans l’enclos de la chapelle, elle abrite une statue du saint.
Il est construit au XVIIIe s. dans l’ancien manoir de Coat-Pont.
Inauguré au sud du bourg, à la Croix-du-Drevers, le 10 mai 2003, il porte le nom de 419 jeunes hommes du département tués au Maghreb entre 1952 et 1962.
Il est installé vers 1920 devant la chapelle Neuve. On peut y lire une inscription en breton signifiant : « Mon corps, mon sang à la patrie, mon âme à Dieu ».