Plobannalec-Lesconil
Commune du sud-ouest du Finistère, Plobannalec-Lesconil (3 423 habitants) est située sur l’Atlantique, dans le Pays Bigouden, à 25 km au sud-ouest de Quimper. Baignée par l’Atlantique, elle se compose de deux villages principaux, Plobannalec et Lesconil.
Les nombreux monuments mégalithiques présents témoignent d’une occupation humaine importante au Néolithique.
Paroisse primitive fondée au Ve ou VIe s., Plobannalec englobait autrefois également Treffiagat et une partie du territoire de Pont-l’Abbé. Elle dépendait au Moyen Age de la châtellenie de Quémenet, seigneurie des vicomtes de Léon implantée en Cornouaille. Acquise par la suite par les Rohan, puis vendue en 1655 et en 1689 (aux barons du Pont), la seigneurie de Plobannalec avait droit de haute justice.
En 1675, la paroisse est touchée comme toutes ses voisines du Pays Bigouden par la révolte des Bonnets rouges.
A l’occasion de la Révolution, la commune de Plobannalec annexe Plonivel, le hameau de Lesconil, quelques villages de Loctudy et Plomeur, mais perd une dizaine de hameaux au profit de Pont-l’Abbé.
Relativement modérée jusqu’au XIXe s., la vocation halieutique de Lesconil s’accentue considérablement à partir des années 1870, une impulsion confirmée au début du XXe s. par la création d’un chantier de construction naval, d’une école de pêche et de deux conserveries de poissons. Lesconil est érigée en paroisse indépendante en 1924. Les années 1920 sont marquées par de vaines grèves dans les conserveries et sur les bateaux. Les luttes inégales avec les grands patrons poussent les milieux populaires de la côte vers l’extrême-gauche (41 % de vote communiste à Lesconil en 1928) et, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, il existe une véritable rivalité électorale entre Lesconil « la Rouge » et les agriculteurs conservateurs de Plobannalec.
Une quinzaine de jeunes hommes de la commune sont fusillés par les Allemands et d’autres déportés à l’été 1944.
Dans la seconde moitié du XXe s., le port de Lesconil est totalement réaménagé et l’économie de la commune se tourne de plus en plus vers le tourisme.
Les nombreux monuments mégalithiques présents témoignent d’une occupation humaine importante au Néolithique.
Paroisse primitive fondée au Ve ou VIe s., Plobannalec englobait autrefois également Treffiagat et une partie du territoire de Pont-l’Abbé. Elle dépendait au Moyen Age de la châtellenie de Quémenet, seigneurie des vicomtes de Léon implantée en Cornouaille. Acquise par la suite par les Rohan, puis vendue en 1655 et en 1689 (aux barons du Pont), la seigneurie de Plobannalec avait droit de haute justice.
En 1675, la paroisse est touchée comme toutes ses voisines du Pays Bigouden par la révolte des Bonnets rouges.
A l’occasion de la Révolution, la commune de Plobannalec annexe Plonivel, le hameau de Lesconil, quelques villages de Loctudy et Plomeur, mais perd une dizaine de hameaux au profit de Pont-l’Abbé.
Relativement modérée jusqu’au XIXe s., la vocation halieutique de Lesconil s’accentue considérablement à partir des années 1870, une impulsion confirmée au début du XXe s. par la création d’un chantier de construction naval, d’une école de pêche et de deux conserveries de poissons. Lesconil est érigée en paroisse indépendante en 1924. Les années 1920 sont marquées par de vaines grèves dans les conserveries et sur les bateaux. Les luttes inégales avec les grands patrons poussent les milieux populaires de la côte vers l’extrême-gauche (41 % de vote communiste à Lesconil en 1928) et, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, il existe une véritable rivalité électorale entre Lesconil « la Rouge » et les agriculteurs conservateurs de Plobannalec.
Une quinzaine de jeunes hommes de la commune sont fusillés par les Allemands et d’autres déportés à l’été 1944.
Dans la seconde moitié du XXe s., le port de Lesconil est totalement réaménagé et l’économie de la commune se tourne de plus en plus vers le tourisme.
Il se trouve à Pont-Plat, non loin du site mégalithique de Kervadol. La table repose en biais sur trois pierres.
Situé sur une hauteur, cet ensemble se compose des vestiges d’une tombe à couloir vieille de 5 500 ans et d’une allée couverte âgée de 4 500 ans, autrefois recouverts l’une et l’autre par un tertre monumental.
Construit entre le XVe et le XVIe s., l’édifice sert jusqu’à la Révolution d’église pour la paroisse de Plonivel. Le bâtiment est remanié dans la deuxième moitié du XVIIIe s.