Ploéven
Petite commune du centre ouest du Finistère, Ploéven (482 habitants) est située dans le Porzay, au fond de la baie de Douarnenez, à 25 kilomètres au nord-ouest de Quimper.
La présence humaine est attestée à partir de l’âge des métaux par la présence d’une stèle et certaines découvertes archéologiques. Fondée par les émigrés bretons au VIe s., la paroisse primitive de Ploéven, qui dépendait du diocèse de Quimper, comprenait également à l’origine les territoires actuels de Cast, Kerlaz, Locronan, Plonévez-Porzay et Quéménéven.
Bien que possédant une façade littorale, la paroisse est restée presque exclusivement agricole jusqu’à nos jours en raison de l’absence de véritable port naturel (mais de belles plages). Sous l’Ancien régime, de nombreux habitants fabriquent de la toile vendue sur les marchés de Locronan. Au XIXe s., certains hommes se rendent au port de Douarnenez pour prendre part à la pêche à la sardine.
La présence humaine est attestée à partir de l’âge des métaux par la présence d’une stèle et certaines découvertes archéologiques. Fondée par les émigrés bretons au VIe s., la paroisse primitive de Ploéven, qui dépendait du diocèse de Quimper, comprenait également à l’origine les territoires actuels de Cast, Kerlaz, Locronan, Plonévez-Porzay et Quéménéven.
Bien que possédant une façade littorale, la paroisse est restée presque exclusivement agricole jusqu’à nos jours en raison de l’absence de véritable port naturel (mais de belles plages). Sous l’Ancien régime, de nombreux habitants fabriquent de la toile vendue sur les marchés de Locronan. Au XIXe s., certains hommes se rendent au port de Douarnenez pour prendre part à la pêche à la sardine.
Située près du village de Kerlaouéret, cette stèle est improprement nommée « menhir ». Haute de 3,25 m, elle fut élevée au Ve s. avant J.-C. Comportant plusieurs entailles, elle est faite en granite, une pierre qui n’existe pas à moins de 6 kilomètres de son emplacement actuel.
Elle est bâtie au XVIe s. et remaniée à de nombreuses occasions par la suite. La sacristie est ajoutée en 1680.
Le pardon se déroule le dimanche de la Trinité.
Le pardon se déroule le dimanche de la Trinité.
Cet édifice est construit au XVIe s. sur une colline boisée. Deux pardons s’y déroulaient, le grand le premier dimanche de juillet, le petit le dernier dimanche de décembre.
Située à Kergonan, elle est édifiée entre 1592 et 1607, en partie reconstruite en 1712 et restaurée en 1987.
Jusqu’en 1914, une foire aux bestiaux y est organisée. Le pardon de Saint-Nicodème était appelé pardoun lost ar zaout, « le pardon des queues de vaches ».
Jusqu’en 1914, une foire aux bestiaux y est organisée. Le pardon de Saint-Nicodème était appelé pardoun lost ar zaout, « le pardon des queues de vaches ».
Haut de 6 mètres, il est élevé entre 1585 et 1588. Sur le croisillon, encadrant le Christ en Croix, se trouve les statues géminées d’un évêque et de la Vierge d’un côté, et de saint Jean et sainte Barbe de l’autre. Des anges recueillent le sang coulant des plaies du supplicié, tandis qu’en dessous est figurée sainte Véronique avec le saint suaire. Au pied du fût, une pietà où saint Jean et Marie Madeleine encadrent la Vierge qui tient son fils mort sur ses genoux.
Elle porte la date de 1810.