Ploërdut
Petite commune du nord-ouest du Morbihan, Ploërdut (1 239 habitants) est située en centre Bretagne, près de Guéméné-sur-Scorff, à 45 kilomètres au nord de Lorient.
De nombreuses traces des époques celtique et gallo-romaine sont conservées à Ploërdut : l’éperon barré de Belloste, la voie romaine qui reliait Carhaix à Vannes et la carrière de Locuon.
Paroisse primitive fondée au VIe s. et dédiée à saint Ildut, Ploërdut englobait également à l’origine les territoires de Langoëlan et de Lignol. Plusieurs établissements monastiques y furent fondés au haut Moyen Age (Moustoir Riallan, Moustoir Babu, Moustarlé, etc.) tandis que 21 seigneuries sont rencesés sur le territoire à l’époque médiévale.
En 1720, le seigner local Lorans Le Moyne, du manoir de Barac’h, fut exécuté à Nantes en 1720 pour son implication dans l’affaire de Pontcallec.
Marion du Faouët et quatre de ses compagnons furent arrêtés en 1746 au village de Boterff.
En 1853, la trêve de Locuon devient une paroisse à part entière. Au XIXe s., l’une des institutrices de l’école publique de Ploërdut est une petite-fille de Napoléon Ier (fille du comte Léon, que l’empereur a eu avec une domestique).
L’exode rural a divisé par trois la population de Ploërdut depuis la fin du XIXe s.
De nombreuses traces des époques celtique et gallo-romaine sont conservées à Ploërdut : l’éperon barré de Belloste, la voie romaine qui reliait Carhaix à Vannes et la carrière de Locuon.
Paroisse primitive fondée au VIe s. et dédiée à saint Ildut, Ploërdut englobait également à l’origine les territoires de Langoëlan et de Lignol. Plusieurs établissements monastiques y furent fondés au haut Moyen Age (Moustoir Riallan, Moustoir Babu, Moustarlé, etc.) tandis que 21 seigneuries sont rencesés sur le territoire à l’époque médiévale.
En 1720, le seigner local Lorans Le Moyne, du manoir de Barac’h, fut exécuté à Nantes en 1720 pour son implication dans l’affaire de Pontcallec.
Marion du Faouët et quatre de ses compagnons furent arrêtés en 1746 au village de Boterff.
En 1853, la trêve de Locuon devient une paroisse à part entière. Au XIXe s., l’une des institutrices de l’école publique de Ploërdut est une petite-fille de Napoléon Ier (fille du comte Léon, que l’empereur a eu avec une domestique).
L’exode rural a divisé par trois la population de Ploërdut depuis la fin du XIXe s.
Site unique en Europe du Nord-Ouest, la carrière de Locuon, située dans le massif de Langonnet, a été exploitée pour la construction il y a 2 000 ans de la ville gallo-romaine de Vorgium, la capitale du peuple des Osismes (aujourd’hui Carhaix). Elle produisait un granite riche en mica blanc, facile à extraire, qui donnait un semblant de marbre blanc. Les parois ont gardé les traces de la méthode utilisée pour l’extraction. L’acheminement des lourds blocs de pierre (jusqu’à deux tonnes) semi-finis était facilitée par la présence de la voie Vannes-Carhaix à seulement 50 mètres de la carrière. Il fallait 13 heures en chariots tirés par des bœufs pour parcourir les 27 km et rejoindre la cité.
Sacralisé dès l’origine, comme le confirme la présence d’une statue représentant la déesse mère, le site a été christianisé et est occupé aujourd’hui par la chapelle Notre-Dame-de-la-Fosse.
On trouve encore sur place deux blocs abandonnés avant leur voyage, un tambour de colonne et un chaperon (pierre qui couronnait un mur).
Sacralisé dès l’origine, comme le confirme la présence d’une statue représentant la déesse mère, le site a été christianisé et est occupé aujourd’hui par la chapelle Notre-Dame-de-la-Fosse.
On trouve encore sur place deux blocs abandonnés avant leur voyage, un tambour de colonne et un chaperon (pierre qui couronnait un mur).
Située au village de Crénénan, elle domine la vallée du Scorff. Sa construction, sans doute à l’emplacement d’une ancienne chapelle des Templiers, s’est étalée du XVe au XIXe s. La partie principale, la nef, fut édifiée au XVIIe s. Plusieurs restaurations ont eu lieu au XXe s.
Très réputé, le pèlerinage de Crénénan attirait un nombre important de fidèles. Le petit pardon a lieu le dimanche du 15 août et le grand pardon le dimanche après le 15 août.
Très réputé, le pèlerinage de Crénénan attirait un nombre important de fidèles. Le petit pardon a lieu le dimanche du 15 août et le grand pardon le dimanche après le 15 août.
La chapelle Notre-Dame abrite des voûtes peintes. Ces différents tableaux, réalisés par un certain Dupont en 1716, retracent plusieurs épisodes de la vie de la Vierge :
Fondée par les seigneurs de Kerfandol, elle est construite entre le XVIIe et le XVIIIe s. sur le site même de l’ancienne carrière de Locuon, probablement à l’emplacement d’un bâtiment plus ancien. La chapelle actuelle présente en effet de nombreux éléments de remplois du XVIe s.
Elle fut élevée au XVIIe s. en contrebas de la chapelle Notre-Dame. Son eau miraculeuse, aux vertus reconstituantes, attirait les pèlerins.
Lors du pardon, organisé le dimanche suivant le petit pardon du 15 août, les fidèles se rendaient en procession à la fontaine pour y puiser l’eau.
Lors du pardon, organisé le dimanche suivant le petit pardon du 15 août, les fidèles se rendaient en procession à la fontaine pour y puiser l’eau.
Construits au XIXe s., ces petits édifices à dômes en pierres sèches, semi-enterrés, servaient à entreposer les boissons et autres provisions à l’occasion du pardon de la chapelle Notre-Dame.
A Locuon, cet escalier aux marches de granit menant de l’église Saint-Yon à la chapelle Notre-Dame-de-la-Fosse est construit au XVIIe s.