Ploërmel
Ville du nord-est du Morbihan, Ploërmel (8 538 habitants) est située en centre Bretagne, près de forêt de Paimpont, à 48 kilomètres au nord-est de Vannes et à 66 km au sud-ouest de Rennes.
La présence de monuments mégalithiques atteste d’une occupation humaine ancienne.
Paroisse primitive fondée au VIe s. par saint Armel, Ploërmel englobait à l’origine également les territoires de La Chapelle-Caro, La Croix-Helléan, Helléan, Gourhel, Loyat, Montertelot et Taupont.
Dès 859, les moines de Redon y possèdent la terre de Botalaoc (seigneurie de Boyac), tandis qu’un prieuré est fondé au début du XIIe s. en faveur du monastère tourangeaux de Marmoutier. Les frères Carmes s’y installèrent vers 1272.
Durant la guerre de Succession de Bretagne, la place forte de Ploërmel fut tenue de 1350 à 1370 par les Anglais ; l’un de leurs commandants, Richard Bembro, fut vaincu par les Bretons de Beaumanoir (commandant de Josselin) lors du célèbre Combat des Trente (26 mars 1351).
Résidence ducale, la cité vit les Etats de Bretagne s’y réunir à treize reprises (1240, 1309, 1315, 1394, 1408, 1411, 1428, 1442, 1498, 1521, 1523, 1580, 1587 et 1606). Sous l’Ancien Régime, la riche sénéchaussée de Ploërmel comprenait environ un sixième de la province.
Ploërmel fut une place royaliste durant les guerres de Religion de la fin du XVIe s. ; devenues ensuite inutiles, les fortifications furent peu à peu abattues au XVIIIe s. Chef-lieu d’arrondissement de 1800 à 1926, la ville vit l’arrivée du chemin de fer en 1881 et l’intervention, le 12 février 1904, de 1 200 soldats et gendarmes venus expulser les soixante Frères de La Mennais (ordre fondé en 1819), malgré l’opposition virulente de cinq cents habitants.
Bombardée le 12 juin 1944, la ville fut libérée le 6 août suivant.
Une polémique éclata en 2006 suite à la commande par la mairie d’une statue dédiée au pape Jean-Paul II. Malgré l’opposition d’un collectif rappelant une loi laïque de 1905, l’œuvre, haute de neuf mètres, fut inaugurée le 10 décembre 2006.
La présence de monuments mégalithiques atteste d’une occupation humaine ancienne.
Paroisse primitive fondée au VIe s. par saint Armel, Ploërmel englobait à l’origine également les territoires de La Chapelle-Caro, La Croix-Helléan, Helléan, Gourhel, Loyat, Montertelot et Taupont.
Dès 859, les moines de Redon y possèdent la terre de Botalaoc (seigneurie de Boyac), tandis qu’un prieuré est fondé au début du XIIe s. en faveur du monastère tourangeaux de Marmoutier. Les frères Carmes s’y installèrent vers 1272.
Durant la guerre de Succession de Bretagne, la place forte de Ploërmel fut tenue de 1350 à 1370 par les Anglais ; l’un de leurs commandants, Richard Bembro, fut vaincu par les Bretons de Beaumanoir (commandant de Josselin) lors du célèbre Combat des Trente (26 mars 1351).
Résidence ducale, la cité vit les Etats de Bretagne s’y réunir à treize reprises (1240, 1309, 1315, 1394, 1408, 1411, 1428, 1442, 1498, 1521, 1523, 1580, 1587 et 1606). Sous l’Ancien Régime, la riche sénéchaussée de Ploërmel comprenait environ un sixième de la province.
Ploërmel fut une place royaliste durant les guerres de Religion de la fin du XVIe s. ; devenues ensuite inutiles, les fortifications furent peu à peu abattues au XVIIIe s. Chef-lieu d’arrondissement de 1800 à 1926, la ville vit l’arrivée du chemin de fer en 1881 et l’intervention, le 12 février 1904, de 1 200 soldats et gendarmes venus expulser les soixante Frères de La Mennais (ordre fondé en 1819), malgré l’opposition virulente de cinq cents habitants.
Bombardée le 12 juin 1944, la ville fut libérée le 6 août suivant.
Une polémique éclata en 2006 suite à la commande par la mairie d’une statue dédiée au pape Jean-Paul II. Malgré l’opposition d’un collectif rappelant une loi laïque de 1905, l’œuvre, haute de neuf mètres, fut inaugurée le 10 décembre 2006.
La seule survivante des douze tours qui parsemaient les remparts médiévaux de la ville close date de 1175. Les fortifications disparurent à partir du XVIIe s.
Construite au milieu du XIIe s., cet hôtel particulier était autrefois adossé au remparts. Les ducs de Bretagne de passage à Ploërmel y résidaient. Les Etats de Bretagne s’y réunirent également en 1186 et 1294.
Un certain Jean Caro fit édifier cette maison en 1586. Les différents personnages qui décorent la façade (cariatides, évêque, fou, etc.) pourraient être une caricature ds mignons du roi Henri II.
Autrefois adossé aux remparts, ce bâtiment aurait servi au Moyen Age d’atelier monétaire pour le compte des ducs de Bretagne. La maison abritait également un corps de garde.
Haute de 9 mètres, cette œuvre représentant notamment une statue en bronze du dernier pape du IIe millénaire a été offerte à la ville par le sculpteur Zurab Tsereteli. Malgré l’opposition d’un collectif qui dénonçait les subventions municipales pour son transport et son installation, elle fut inaugurée le 10 décembre 2006. Après des années de protestation des défenseurs de la laïcité, la statue est déplacée le 11 juin 2018 sur un terrain appartenant au diocèse de Vannes, le collège du Sacré-Cœur.