Ploëzal
Petite commune du nord-ouest des Côtes-d’Armor, Ploëzal (1 199 habitants) est située sur la rive gauche du Trieux, entre Pontrieux et La Roche-Derrien, à dix-neuf kilomètres au nord de Guingamp.
La présence de tumuli atteste d’une occupation humaine du territoire dès le néolithique.
Paroisse primitive, qui s’étendait à l’origine sur les actuelles communes de La Roche-Derrien, Pommerit-Jaudy et une partie de Pontrieux, Ploëzal, mentionnée pour la première fois en 1294, est dominée du Moyen Age à la Révolution par les seigneurs de La Roche-Jagu.
Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse relève du diocèse de Tréguier et dépend civilement du comté de Goëlo, de la subdélégation de Pontrieux et du ressort de Lannion.
Durant la Seconde Guerre mondiale, un maquis, établi dans la forêt de Kerprigent, subit de lourdes pertes en 1944.
En 1859, une partie du territoire de Ploëzal est cédée à Pontrieux. De 1973 à 1986, les communes de Ploëzal et de Runan n’en firent qu’une seule, Ploëzal-Runan.
La présence de tumuli atteste d’une occupation humaine du territoire dès le néolithique.
Paroisse primitive, qui s’étendait à l’origine sur les actuelles communes de La Roche-Derrien, Pommerit-Jaudy et une partie de Pontrieux, Ploëzal, mentionnée pour la première fois en 1294, est dominée du Moyen Age à la Révolution par les seigneurs de La Roche-Jagu.
Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse relève du diocèse de Tréguier et dépend civilement du comté de Goëlo, de la subdélégation de Pontrieux et du ressort de Lannion.
Durant la Seconde Guerre mondiale, un maquis, établi dans la forêt de Kerprigent, subit de lourdes pertes en 1944.
En 1859, une partie du territoire de Ploëzal est cédée à Pontrieux. De 1973 à 1986, les communes de Ploëzal et de Runan n’en firent qu’une seule, Ploëzal-Runan.
Situé sur les hauteurs dominant la rive gauche du Trieux, le site est fortifié par les de la Roche-Jagu, au moins depuis la fin du XIe s. La seigneurie possédera un droit de haute justice avec droit de quintaine. Acquis par les Quélen, la forteresse passe revient en 1393 au duc Jean IV faute d’héritiers. Le connétable de Clisson s’en empare en 1394 avant de le restituer quelques années plus tard. Le château actuel, reconstruit par Catherine de Tronguidy au début du XVe s., est achevé en 1418. Successivement aux mains des Du Parc, des Kersaliou, des Tréal, des Kerimel, des Penhoët, des Coëtmen, des d’Acigné (1494), le domaine est conquis en 1591 par les Ligueurs et le château est en partie démantelé. En 1684, il passe des d’Acigné aux Plessis Richelieu de Fronsac (XVIe s.), avant d’être acquis par Mme Le Gonidec de Tressan en 1773 et la maison d’Alès en 1899.
Classé monument historique en 1930, le château est donné au département des Côtes-du-Nord en 1958. Restauré, il est ouvert au public en 1966.
Constitué d’un seul corps de bâtiment, le logis possède toujours une tourelle, une porte à arcade et ses fenêtres à meneaux
Classé monument historique en 1930, le château est donné au département des Côtes-du-Nord en 1958. Restauré, il est ouvert au public en 1966.
Constitué d’un seul corps de bâtiment, le logis possède toujours une tourelle, une porte à arcade et ses fenêtres à meneaux