Plomodiern
Petite commune du centre ouest du Finistère, Plomodiern (2 162 habitants) est située sur la baie de Douarnenez, au pied du Menez-Hom, à 27 kilomètres au nord-ouest de Quimper.
Selon la tradition, saint Corentin aurait établi son ermitage sur le territoire de Plomodiern, à Lescobet, au VIe s. ; il y aurait vécu en se nourrissant d’un demi-poisson qui qui se reconstituait tous les jours.
Paroisse primitive, Plomodiern était autrefois une prébende du chapitre de la cathédrale de Quimper. Elle fut touchée par la révolte du papier timbré en 1675.
Selon la tradition, saint Corentin aurait établi son ermitage sur le territoire de Plomodiern, à Lescobet, au VIe s. ; il y aurait vécu en se nourrissant d’un demi-poisson qui qui se reconstituait tous les jours.
Paroisse primitive, Plomodiern était autrefois une prébende du chapitre de la cathédrale de Quimper. Elle fut touchée par la révolte du papier timbré en 1675.
Située au pied du Ménez-Hom, elle fut construite dans la seconde moitié du XVIe s. (à partir de 1570) à l’emplacement d’un précédent édifice roman, à l’intersection d’importantes voies commerciales (Brest-Quimper et Crozon-Carhaix). Agrandie entre 1591 et 1597, elle fut modifiée et restaurée aux XVIIe et XVIIIe s. (1773). Endommagé par la foudre en 1903 et aussitôt réparée, elle fut classée monument historique en 1916.
La sacristie servit de refuge pour plusieurs aviateurs américains et britanniques, cachés ici par la résistance entre septembre et octobre 1943, et alors que des soldats allemands étaient hébergés dans le hameau et assistaient régulièrement à la messe.
Très tôt sa situation géographique favorisa l’installation de quatre grandes foires - la dernière, consacrée aux chevaux, disparut dans les années 1920 - et les dons des participants et des pèlerins permit d’embellir l’édifice. Un grand pardon s’y déroule les 14 et 15 août.
La sacristie servit de refuge pour plusieurs aviateurs américains et britanniques, cachés ici par la résistance entre septembre et octobre 1943, et alors que des soldats allemands étaient hébergés dans le hameau et assistaient régulièrement à la messe.
Très tôt sa situation géographique favorisa l’installation de quatre grandes foires - la dernière, consacrée aux chevaux, disparut dans les années 1920 - et les dons des participants et des pèlerins permit d’embellir l’édifice. Un grand pardon s’y déroule les 14 et 15 août.
Destiné à accueillir une relique du bras de saint Corentin offerte à la paroisse par l’évêque de Quimper, cet édifice de style néogothique est construit de 1898 à 1900, selon les plans du chanoine Abgrall, à l’emplacement d’un ermitage fondé par le saint au VIe s.
La chapelle actuelle a remplacé un bâtiment du XVIIe s. Le pardon de Saint-Corentin est l’un des rares à avoir été établi au XXe s.
La chapelle actuelle a remplacé un bâtiment du XVIIe s. Le pardon de Saint-Corentin est l’un des rares à avoir été établi au XXe s.
Donnant accès au placitre, la porte triomphale de la chapelle, constituée de trois entrées, a été édifiée en 1739. Du côté occidental, le tympan présente une statue de la Vierge, tandis que du côté oriental on peut voir y une représentation de saint Hervé, aveugle et guidé par son compagnon Guic’haran.
Située près de la chapelle du même nom, cette fontaine avec voûte cintrée est liée à la légende du poisson miraculeux.
Envoyé dans cette source par Dieu pour permettre à saint Corentin de se nourrir tous les jours, il avait le pouvoir de se régénérer. Selon la tradition, il put même rassasier le roi Gradlon et son armée qui passaient par là.
Envoyé dans cette source par Dieu pour permettre à saint Corentin de se nourrir tous les jours, il avait le pouvoir de se régénérer. Selon la tradition, il put même rassasier le roi Gradlon et son armée qui passaient par là.