Plonéour-Lanvern
Petite ville du pays bigouden, Plonéour-Lanvern (5 395 habitants) est situé à 21 kilomètres au sud-ouest de Quimper.
Créée au Ve ou VIe s. par le moine gallois saint Enéour, la paroisse primitive de Plonéour englobait également, à l’origine, le territoire de Tréguennec et une partie de celui de Saint-Jean-Trolimon. Plonéour appartenait au chapitre de la cathédrale de Quimper au Moyen Age.
D’abord simple prieuré dépendant de l’abbaye du Landévennec, Lanvern, fut érigée en paroisse au XIVe s., pour être finalement rattachée à celle de Plonéour en 1828.
Comme nombre des paroisses voisines, Plonéour-Lanvern fut touchée par la révolte des Bonnets rouges en 1675 ; en représailles les clochers des églises et chapelles furent décapitées.
Créée au Ve ou VIe s. par le moine gallois saint Enéour, la paroisse primitive de Plonéour englobait également, à l’origine, le territoire de Tréguennec et une partie de celui de Saint-Jean-Trolimon. Plonéour appartenait au chapitre de la cathédrale de Quimper au Moyen Age.
D’abord simple prieuré dépendant de l’abbaye du Landévennec, Lanvern, fut érigée en paroisse au XIVe s., pour être finalement rattachée à celle de Plonéour en 1828.
Comme nombre des paroisses voisines, Plonéour-Lanvern fut touchée par la révolte des Bonnets rouges en 1675 ; en représailles les clochers des églises et chapelles furent décapitées.
Située dans l’enclos paroissial, cette grande stèle, haute de 3,50 m, fut élevée par les Gaulois de l’âge du fer. Selon la tradition, le « bonnet d’évêque » qui la surmonte serait le sommet du mât du bateau de saint Enéour.
On s’en sert de nos jours comme hampe pour le drapeau tricolore chaque 14 juillet. Autrefois, les femmes venaient se frotter le ventre contre la stèle dans l’espoir d’être plus fertile.
On s’en sert de nos jours comme hampe pour le drapeau tricolore chaque 14 juillet. Autrefois, les femmes venaient se frotter le ventre contre la stèle dans l’espoir d’être plus fertile.
Haute de 2 mètres, elle date du Moyen-Age.