Plonévez-Porzay
Située à 21 kilomètres au nord de Quimper, la commune de Plonévez-Porzay (1 656 habitants) est baignée par la baie de Douarnenez.
Implantée, comme son nom l’indique dans la plaine du Porzay, c’est une paroisse fondée au haut Moyen Age, au détriment de la paroisse primitive de Ploeven (qui englobait également Cast, Quéménéven, Locronan et Kerlaz).
Le grand pardon de Cornouaille se déroule tous les ans, à la fin du mois d’août, à Sainte-Anne-la-Palud.
Implantée, comme son nom l’indique dans la plaine du Porzay, c’est une paroisse fondée au haut Moyen Age, au détriment de la paroisse primitive de Ploeven (qui englobait également Cast, Quéménéven, Locronan et Kerlaz).
Le grand pardon de Cornouaille se déroule tous les ans, à la fin du mois d’août, à Sainte-Anne-la-Palud.
Edifiée en 1739 par Guy de Moëllien, elle dispose d’une sacristie de 1747. Elle aurait été bâtie selon un vœu passé par le seigneur lors d’un combat lors du siège de Vienne par les Turcs, en 1683.
Construit entre 1858 et 1864 dans le style néogothique selon les plans de l’architecte Joseph Bigot, l’édifice actuel a remplacé une chapelle plus ancienne, édifiée au XIIIe s. et remaniée à plusieurs reprises au cours des siècles. D’autres chapelles encore plus vieilles - la première aurait été fondée par saint Guénolé - avaient d’abord été bâties près du rivage avant de souffrir de l’avancée des dunes. Fermée par les autorités républicaines en 1796, la chapelle est vendue comme bien national à un certain François Cosmao de Quéménéven pour la somme de 1 650 livres. Elle est rouverte dans la première moitié du XIXe s.
Selon la légende, le célèbre pardon local, organisé le dernier week-end d’août, remonterait à l’engloutissement de la cité d’Ys, mais sa popularité ne date que de la fin du XVIIIe s. La première photographie montre également le grand oratoire construit en 1903 près de la façade nord par J.L. Le Naour, sur les plans du chanoine Abgrall.
Selon la légende, le célèbre pardon local, organisé le dernier week-end d’août, remonterait à l’engloutissement de la cité d’Ys, mais sa popularité ne date que de la fin du XVIIIe s. La première photographie montre également le grand oratoire construit en 1903 près de la façade nord par J.L. Le Naour, sur les plans du chanoine Abgrall.
Haut de 5 mètres, il est réalisé par le célèbre sculpteur Roland Doré entre 1630 et 1656. Le revers du Crucifix présente une Pietà, tandis que les statues géminées du croisillon représentent la Vierge et saint Pierre d’un côté, saint Jean et saint Jacques de l’autre. Sur le socle figurent des statues provenant d’autres calvaires aujourd’hui disparus : une sainte Catherine du XVe s. et une sainte Marie-Madeleine du XVIIe s. (sculptée également par Doré) encadrent un saint Pierre du XVIe s.
La précédente fontaine, construite en 1642 ou 1664, a été remplacée en 1870-1871 par cet ensemble monumental. Son eau avait la réputation de guérir les plaies. La statue de la Vierge avait été décapitée par des soldats allemands en 1944.