Ploubazlanec
Gros bourg du nord des Côtes-d’Armor, Ploubazlanec (3 250 habitants) est située dans le Goëllo, sur une presqu’île s’enfonçant dans la Manche et sur la rive orientale du Trieux, près de Paimpol, à quarante-sept kilomètres au nord de Saint-Brieuc.
Largement baignée par la mer (dix-neuf kilomètres de côte), la commune abrite plusieurs ports, des plus petits (anse de Gouern, Kerroc’h et Launay) aux plus grands (Porz Even et surtout Loguivy, réputées pour leurs coquilles Saint-Jacques). Ploubazlanec est également connue pour accueillir, à la pointe de l’Arcouest, le port d’embarquement pour l’île de Bréhat.
Diverses découvertes archéologiques (roche aux Oiseaux) attestent d’une occupation humaine du territoire dès le Paléolithique inférieur. Celle-ci se poursuit au Néolithique et aux époques gauloises et gallo-romaines.
Paroisse primitive de l’ancien comté de Goëllo, elle englobait également à l’origine le territoire de l’île de Bréhat. Ploubazlanec est mentionnée pour la première fois en 1224. A la fin du XIIe s. est fondée sur l’île de Saint-Rion une abbaye qui passe rapidement sous l’autorité des moines de Beauport.
Lors des guerres de Religion de la fin du XVIe s., la paroisse est occupée par les Anglais.
Jusqu’au Concordat de 1801, Ploubazlanec est une enclave de l’ancien diocèse de Dol à la limite des évêchés de Saint-Brieuc et de Tréguier. Au civil, elle relevait sous l’Ancien Régime de la subdélégation de Paimpol.
La commune s’agrandit considérablement en 1824 en annexant ses voisines de Lannevez et de Perros-Hamon.
Du milieu du XIXe s. à la Première Guerre mondiale, la plupart des marins de la commune s’engage en masse dans les longues et dangereuses campagnes de la grande pêche d’Islande, s’embarquant sur les navires de Paimpol. La mer emportera ainsi bon nombre des enfants de Ploubazlanec.
A partir de la fin du XIXe s., la commune commence à vivre du tourisme et, au début du XXe s., plusieurs scientifiques de renom (Lapicque, les Curie, les Langevin, etc.) s’installent à la pointe de l’Arcouest, qui acquiert ainsi le surnom de « Sorbonne-Plage ». Par ailleurs, Lénine séjourna en 1902 à Loguivy et Tristan Bernard s’y fit construire une maison.
La paroisse de Loguivy-de-la-Mer est créée en 1945.
Largement baignée par la mer (dix-neuf kilomètres de côte), la commune abrite plusieurs ports, des plus petits (anse de Gouern, Kerroc’h et Launay) aux plus grands (Porz Even et surtout Loguivy, réputées pour leurs coquilles Saint-Jacques). Ploubazlanec est également connue pour accueillir, à la pointe de l’Arcouest, le port d’embarquement pour l’île de Bréhat.
Diverses découvertes archéologiques (roche aux Oiseaux) attestent d’une occupation humaine du territoire dès le Paléolithique inférieur. Celle-ci se poursuit au Néolithique et aux époques gauloises et gallo-romaines.
Paroisse primitive de l’ancien comté de Goëllo, elle englobait également à l’origine le territoire de l’île de Bréhat. Ploubazlanec est mentionnée pour la première fois en 1224. A la fin du XIIe s. est fondée sur l’île de Saint-Rion une abbaye qui passe rapidement sous l’autorité des moines de Beauport.
Lors des guerres de Religion de la fin du XVIe s., la paroisse est occupée par les Anglais.
Jusqu’au Concordat de 1801, Ploubazlanec est une enclave de l’ancien diocèse de Dol à la limite des évêchés de Saint-Brieuc et de Tréguier. Au civil, elle relevait sous l’Ancien Régime de la subdélégation de Paimpol.
La commune s’agrandit considérablement en 1824 en annexant ses voisines de Lannevez et de Perros-Hamon.
Du milieu du XIXe s. à la Première Guerre mondiale, la plupart des marins de la commune s’engage en masse dans les longues et dangereuses campagnes de la grande pêche d’Islande, s’embarquant sur les navires de Paimpol. La mer emportera ainsi bon nombre des enfants de Ploubazlanec.
A partir de la fin du XIXe s., la commune commence à vivre du tourisme et, au début du XXe s., plusieurs scientifiques de renom (Lapicque, les Curie, les Langevin, etc.) s’installent à la pointe de l’Arcouest, qui acquiert ainsi le surnom de « Sorbonne-Plage ». Par ailleurs, Lénine séjourna en 1902 à Loguivy et Tristan Bernard s’y fit construire une maison.
La paroisse de Loguivy-de-la-Mer est créée en 1945.
Construite sur une butte (haute de 57 m) en 1873 à l’initiative du recteur Guenou, elle domine la baie de Paimpol. Elle est couronnée à son sommet d’une statue représentant la Sainte Famille (la Vierge Marie, Joseph et l’Enfant Jésus).