Ploudalmézeau
Gros bourg du Nord-Finistère, Ploudalmézeau (5 831 habitants) est située en Léon, à 24 kilomètres au nord de Brest.
Paroisse primitive qui englobait autrefois également Lampaul-Ploudalmézeau, Plouguin, Plourin et Saint-Pabu, Ploudalmézeau aurait vu saint Pol Aurélien débarquer sur le continent, à Portsall, vers 517. Jusqu’au XVIe s., le centre de la paroisse se trouvait au village de Guitalmeze-Coz.
La commune s’étant associée au Léon insurgé, l’un de ses maires, François Barbier, fut guillotiné à Brest le 17 avril 1794.
Le 16 mars 1978, les rochers de Portsall furent les témoins de la plus grande catastrophe pétrolière de l’histoire de Bretagne : les 230 000 tonnes de pétrole brut de l’Amoco Cadiz souillèrent 400 kilomètres de côtes.
Ploudalmézeau abrite 33 croix et calvaires sur son territoire.
Paroisse primitive qui englobait autrefois également Lampaul-Ploudalmézeau, Plouguin, Plourin et Saint-Pabu, Ploudalmézeau aurait vu saint Pol Aurélien débarquer sur le continent, à Portsall, vers 517. Jusqu’au XVIe s., le centre de la paroisse se trouvait au village de Guitalmeze-Coz.
La commune s’étant associée au Léon insurgé, l’un de ses maires, François Barbier, fut guillotiné à Brest le 17 avril 1794.
Le 16 mars 1978, les rochers de Portsall furent les témoins de la plus grande catastrophe pétrolière de l’histoire de Bretagne : les 230 000 tonnes de pétrole brut de l’Amoco Cadiz souillèrent 400 kilomètres de côtes.
Ploudalmézeau abrite 33 croix et calvaires sur son territoire.
Elément le plus ancien de la commune, ce monument est bâti au Néolithique sur une terre alors continentale, située à environ 200 mètres du rivage. Elle est aujourd’hui uniquement accessible qu’à marée basse. Il se compose de trois dolmens à couloirs, dont l’un, le plus récent, comporte deux chambres. Leur voûte à pierres sèches est dite en encorbellement. Les deux premiers sont établis vers 4 200 avant J.-C., le troisième vers 3 600. L’ensemble est recouvert au Néolithique finale par un « massif d’interdiction », un cairn sans entrée.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le site est en partie endommagé par la construction du Mur de l’Atlantique, les Allemands détruisant la partie sud des deux cairns. Le célèbre paléontologue Yves Coppens est le premier à s’y introduire en 1954. En 1959, le dolmen central est le premier d’Europe à être daté au carbone 14 : l’annonce qu’il est plus vieux de 1 600 ans que les pyramides d’Egypte causa un bouleversement dans le milieu archéologique qui considérait ces mégalithes comme bien plus récents. Le monument est fouillé par Pierre-Roland Giot de 1954 à 1972 et consolidé et reconstitué de 1964 à 1972.
Selon une légende, le site était occupait au Moyen Age par le château du seigneur Karn. Celui-ci possédait des oreilles de cheval et pour ne pas que son secret s’ébruite il faisait tuer tous les hommes qui venaient du continent pour le raser. Le seigneur fut finalement tué par un dénommé Losthouarn, du village de Pen-ar-Pont.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le site est en partie endommagé par la construction du Mur de l’Atlantique, les Allemands détruisant la partie sud des deux cairns. Le célèbre paléontologue Yves Coppens est le premier à s’y introduire en 1954. En 1959, le dolmen central est le premier d’Europe à être daté au carbone 14 : l’annonce qu’il est plus vieux de 1 600 ans que les pyramides d’Egypte causa un bouleversement dans le milieu archéologique qui considérait ces mégalithes comme bien plus récents. Le monument est fouillé par Pierre-Roland Giot de 1954 à 1972 et consolidé et reconstitué de 1964 à 1972.
Selon une légende, le site était occupait au Moyen Age par le château du seigneur Karn. Celui-ci possédait des oreilles de cheval et pour ne pas que son secret s’ébruite il faisait tuer tous les hommes qui venaient du continent pour le raser. Le seigneur fut finalement tué par un dénommé Losthouarn, du village de Pen-ar-Pont.
Construit par les hommes du Néolithique, ce monument long de 8 mètres domine l’anse de Portsall. Une tombe de l’âge de bronze a en partie endommagé le couloir d’accès au sud-ouest.
Cette petite pierre levée voisine l’allée couverte.
Elevée par les Celtes de l’âge du fer, cette pierre de 2 mètres de haut servait probablement à marquer l’emplacement d’un site funéraire.
L’édifice actuel a remplacé en 1857 une église bâtie au début du XVIe s. et modifiée au XVIIIe s.
Construit au village de Portsall de 1895 à 1896, selon les plans de l'architecte Le Guerrannic, cet édifice est agrandi une première fois en 1921 puis une seconde de 1956 à 1957.
Très populaire, le pardon de Portsall se tient le 16 juillet et s'achève par une bénédiction de la mer et de bateaux.
Très populaire, le pardon de Portsall se tient le 16 juillet et s'achève par une bénédiction de la mer et de bateaux.
Elle est édifiée en 1642 après une épidémie de peste qui fit des ravages dans la région. Selon la tradition saint Roch est prié pour éviter la maladie. Reconstruit en 1822, le bâtiment est restauré en 1970.
Cette série de petites croix (entre 0,80 et 1,20 m) est située au nord du bourg. Elles datent toutes du haut Moyen Age.
Elevée au haut Moyen Age dans le bourg, cette croix pattée, haute de 1,20 m, comporte un nimbe.
Haute de 1,70 m, cette croix a été réalisée au XIIIe s. L’une des faces présente le Christ au Croix, avec à ses pieds la Vierge et saint Jean, tandis qu’au revers figure un Vierge à l’Enfant. Le socle pourrait prévenir d’une stèle de l’age du fer.
Haute de 2 mètres, elle date du XVIe s.
Erigée à l’origine au Sanou, cette croix de 1,60 m de haut, appelé Croas-ar-Veléien (« croix des prêtres »), présente sur l’une de ses faces une petite croix gravée.
Elle est élevée en 1954 à la mémoire « des disparus en mer et à la guerre ».
Comprenant cinq arches, il est construit au début du XXe s. afin de permettre à la voie de chemin de fer Brest - Portsall - Porspoder de franchir la rivière de Kersaint (entre les communes de Landunvez et Ploudalmézeau). Ouverte en 1913, la ligne est abandonnée à la fin des années 1930.
Ce bâtiment fut construit par la famille Jaouen à la fin du XIXe s. à Bar al-Lan, sur les hauteurs dominant Portsall.
Installée sur le quai de Portsall, cette ancre rappelle ce jour du 16 mars 1978, où ce supertanker s’échoua sur les rochers au large de Ploudalmézeau, entraînant l’une des plus grandes catastrophes pétrolières de l’histoire.
Autrefois établis sur la dune, plusieurs bunkers qui défendaient l’accès à la grève de Tréompan durant la Seconde Guerre mondiale se trouvent maintenant sur la plage. Un canon de 50 mm équipait autrefois l’élément présenté en image.