Ploudaniel
Gros bourg du Léon, Ploudaniel (3 649 habitants) est située à 26 kilomètres au nord-est de Brest.
Paroisse primitive dépendant du diocèse de Léon, elle englobait à l’origine également les territoires de Saint-Méen, Trémaouézan et Trégarantec. Au Moyen Age, les familles nobles principales étaient les Du Poulpry et les Gouzillon ; à l’époque moderne, on trouve les Barbier de Kerno.
Lors des querelles scolaires et religieuses initiées au début du XXe s. par le gouvernement Combes, il fallut envoyer 250 soldats en 1902 pour venir à bout - sans effusion de sang - de la résistance des habitants, 2 000 personnes s’étant rassemblées et ayant dressées des barricades pour s’opposer à l’expulsion des sœurs de l’école Sainte-Anne.
La commune abrite la maison mère du groupe Even, la Coopérative laitière de Ploudaniel (Mamie Nova, Paysan Breton).
Paroisse primitive dépendant du diocèse de Léon, elle englobait à l’origine également les territoires de Saint-Méen, Trémaouézan et Trégarantec. Au Moyen Age, les familles nobles principales étaient les Du Poulpry et les Gouzillon ; à l’époque moderne, on trouve les Barbier de Kerno.
Lors des querelles scolaires et religieuses initiées au début du XXe s. par le gouvernement Combes, il fallut envoyer 250 soldats en 1902 pour venir à bout - sans effusion de sang - de la résistance des habitants, 2 000 personnes s’étant rassemblées et ayant dressées des barricades pour s’opposer à l’expulsion des sœurs de l’école Sainte-Anne.
La commune abrite la maison mère du groupe Even, la Coopérative laitière de Ploudaniel (Mamie Nova, Paysan Breton).
Découverte vers 1950 lors de travaux de voirie effectués dans le soubassement de la croix voisine, cette pierre hémisphérique à talon date de l’âge du fer. Elle mesure 70 centimètres de haut.
L’édifice actuel est construit entre 1860 et 1862 dans le style néo-gothique, selon les plans de l’architecte diocésain Joseph Bigot. Il a remplacé une église dédiée autrefois à l’ermite saint Guinien, frère du roi Judicaël.
Cet édifice est construit en 1588 au village de Lannoazoc, situé à 3 kilomètres au sud-ouest du bourg. Le pardon se déroule en juillet.
Haut de 6 mètres, il est élevé au XVe s., puis modifié et restauré en 1630 et aux XIXe s. Sur le croisillon, sainte Pétronille et saint Jean encadrent le Crucifix tandis que sainte Madeleine tenant son pot de parfum figure sur le fût.
Erigée au XVe s., cette croix monolithe mesure 4 mètres de haut. Elle présente une Vierge à l’Enfant au revers du Crucifix, ainsi que les statues de saint Jean et d’un religieux.
Haute de 5,50 m, elle date de 1555, mais le crucifix est beaucoup plus récent. Au-dessus du soubassement à corniche, le socle de la croix présente un calice encadré par les lettres G et L.
Construit en 1558, il avait son utilité le jour du pardon, en abritant la statue de saint Eloi et un tronc en bois pour recevoir les offrandes.
Construite au XVIIe s., cette fontaine se compose d’un enclos pavé avec des murs équipés de bancs et un fronton de style Renaissance abritant une statue de la sainte. Au centre, se trouve un bassin carré dont l’eau s’écoule ensuite dans un lavoir. Cette eau avait autrefois la réputation de guérir de la fièvre.
Aménagé au sud-est de Lesneven à partir de 1961 par la Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge e. V. dans le cadre d’un programme international, ce terrain fut mis à la disposition à titre gracieux par le gouvernement français. Un premier cimetière fut établi par les Américains en 1944, à l’issue de la bataille de Brest, mais, désigné comme site de regroupement, celui de Ploudaniel accueillit dans les années 1960 3 000 autres combattants allemands tombés dans l’ouest de la France. Ouvert le 7 septembre 1968, il abrite 5 831 victimes de guerre.
Situées dans le cimetière paroissial, elles honorent la mémoire des quatre aviateurs britanniques et australiens dont l’appareil a été abattu le 18 juin 1940.
Il est surmonté d’une statue représentant Jeanne d’Arc.