Ploudiry
Petite commune du Nord-Finistère, Ploudiry (887 habitants) est située entre Landerneau et Landivisiau, à 35 kilomètres à l’est de Brest.
Paroisse primitive fondée vers le VIe s., elle englobait à l’origine également La Martyre, Pencran, Loc-Eguiner, Le Tréhou, Tréflévénez et une partie de La Roche-Maurice (Pont-Christ).
Ancien prieuré-cure de l’abbaye de Daoulas, Ploudiry dépendit du diocèse de Léon jusqu’au Concordat de 1801. Comme les autres paroisses voisines du pays des Enclos, le tissage et le commerce de la toile de lin eut une importance considérable aux XVIe et XVIIe s.
Paroisse primitive fondée vers le VIe s., elle englobait à l’origine également La Martyre, Pencran, Loc-Eguiner, Le Tréhou, Tréflévénez et une partie de La Roche-Maurice (Pont-Christ).
Ancien prieuré-cure de l’abbaye de Daoulas, Ploudiry dépendit du diocèse de Léon jusqu’au Concordat de 1801. Comme les autres paroisses voisines du pays des Enclos, le tissage et le commerce de la toile de lin eut une importance considérable aux XVIe et XVIIe s.
Ce monument à entrée latérale est en grande partie effondré.
Située sur les hauteurs dominant la vallée de l’Elorn, cette chapelle en forme de croix latine date de la fin du XVIIe s.
Construite dans la première moitié du XVIIe s., elle relevait sous l’Ancien Régime du manoir de Trebrit (Tybrid). Elle tombe en ruines dans les années 1930 et est pratiquement rasée après 1960. Il ne reste plus de nos jours que quelques vestiges de murs tandis que le clocher a été placé sur le socle de l’ancien calvaire (celui-ci ayant été transféré à Primel). Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, un pardon s’y déroulait le 24 juin.
Aussi appelé chapelle Saint-Joseph, cet édifice, bâti en 1635 et restauré en 1731, comprend un reliquaire et une chapelle funéraire.
Haut de 6 mètres, ce calvaire à statues géminées fut élevé en 1689, avec la mention « Faict faire par Iosef Leon ». On y trouve aussi les armoiries aux trois ancres de marine de la famille de Mol, seigneurs de Kerjean-Mol.
Haute de 4,50 m, elle date du XVe s. Au revers du Christ figure une Vierge à l’enfant.
Située 400 mètres plus bas que la chapelle du même nom, elle date du XVIIe s.
Utilisée pour blanchir le fil de lin avant tissage, cette buanderie construite près d’une source sous l’Ancien Régime servit de lavoir après avoir perdu son toit en 1944. Abandonnée dans les années 1960, elle tomba en ruines mais fut sauvée par une association locale. Elle a été entièrement restaurée de 2014 à 2018.
Le kanndi de Mescoat est l’unique survivant de la quarantaine de kanndi qu’abritait Ploudiry autrefois. Exportée dans plusieurs pays d’Europe, la grande toile réalisée à partir du fil blanchi fit la fortune des paroisses de la région.
Le kanndi de Mescoat est l’unique survivant de la quarantaine de kanndi qu’abritait Ploudiry autrefois. Exportée dans plusieurs pays d’Europe, la grande toile réalisée à partir du fil blanchi fit la fortune des paroisses de la région.