Plouézec
Commune du nord des Côtes-d’Armor, Plouézec (3210 habitants) est située dans le pays du Goëlo, près de Paimpol, à 37 kilomètres au nord de Saint-Brieuc. Bordée par la Manche (baie de Saint-Brieuc), elle abrite plusieurs pointes (Bilfot, Minard, etc.) et trois petites îles.
Occupé par des hommes depuis plus de 60 000 ans, le territoire de Plouézec devient au VIe s. une paroisse primitive englobant également Kérity, aujourd’hui en Paimpol. A l’époque médiévale, une grande partie du territoire appartient aux moines de Beauport.
Relevant sous l’Ancien Régime du comté du Goëlo, du diocèse de Saint-Brieuc et de la subdélégation de Paimpol, Plouézec se tourne vers la pêche à la morue dès le XVe s. La « grande pêche » contribuera à employer jusqu’à trois quarts des hommes de la commune jusqu’au début du XXe s.
Deux instituteurs engagés dans la Résistance furent fusillés en 1944 par l’occupant à Kerouly.
L’ostréiculture est pratiquée dans l’anse de Paimpol.
Occupé par des hommes depuis plus de 60 000 ans, le territoire de Plouézec devient au VIe s. une paroisse primitive englobant également Kérity, aujourd’hui en Paimpol. A l’époque médiévale, une grande partie du territoire appartient aux moines de Beauport.
Relevant sous l’Ancien Régime du comté du Goëlo, du diocèse de Saint-Brieuc et de la subdélégation de Paimpol, Plouézec se tourne vers la pêche à la morue dès le XVe s. La « grande pêche » contribuera à employer jusqu’à trois quarts des hommes de la commune jusqu’au début du XXe s.
Deux instituteurs engagés dans la Résistance furent fusillés en 1944 par l’occupant à Kerouly.
L’ostréiculture est pratiquée dans l’anse de Paimpol.
Construite au XIVe s., elle est restaurée en 1631, au XIXe et XXe s. Vendue sous la Révolution, elle est raccourcie par les acheteurs (destruction du transept et de l’abside), puis cédée à la fabrique en 1811.
A partir de 1870, les hommes partant à la pêche à la morue participent le 2 février au « pardon des marins ».
A partir de 1870, les hommes partant à la pêche à la morue participent le 2 février au « pardon des marins ».
Haut de 15 mètres, cette tour carrée a été construite par l’entreprise Stourm de 1893 à 1894 sur un rocher situé à l’est du récif de Mez-de-Goëlo, au large de la pointe de Bilfot. A son allumage, 15 août 1894, il fut le premier phare de France à être doté d’un couple de gardiens officiellement désigné.
Automatisé en 1936, il est partiellement détruit par les Allemands en 1944, puis reconstruit et rallumé le 19 mars 1948.
Automatisé en 1936, il est partiellement détruit par les Allemands en 1944, puis reconstruit et rallumé le 19 mars 1948.