Plouescat
Grosse commune du nord du Finistère (3 737 habitants), Plouescat est située dans le Léon, en bord de mer, à 50 kilomètres au nord-est de Brest.
Habité dès le Paléolithique, le territoire de Plouescat abrite plusieurs monuments mégalithiques. Paroisse bretonne primitive, elle englobait autrefois également les territoires de Cléder et de Sibiril.
Sous l’Ancien Régime, elle relevait du diocèse du Léon.
Habité dès le Paléolithique, le territoire de Plouescat abrite plusieurs monuments mégalithiques. Paroisse bretonne primitive, elle englobait autrefois également les territoires de Cléder et de Sibiril.
Sous l’Ancien Régime, elle relevait du diocèse du Léon.
Située sur la rive nord de la baie du Kernic, au sud-ouest de Porz-Meur, cette longue allée (10 mètres) a subi les ravages du temps et des hommes. Elle fut en effet dépouillée de plusieurs pierres par la construction de cales par les goémoniers. Aujourd’hui inondé à chaque marée montante, cet ouvrage avait les pieds au sec à l’époque de sa construction par les hommes du Néolithique. La mer était alors plus basse de 7 mètres.
Egalement appelé An-Ti-Roc’h (« la maison de rocher »), il se compose d’une table reposant sur cinq piliers.
Haut de 7 mètres, il se trouve à quelques mètres du rivage.
Il se trouve près du port de Porsguen.
Les vestiges de ces bains, probablement construits au IIe s., sont situés à Gorré-Bloué.
Situé près du village de Saint-Eden, il date des années 1740. Un corps de garde et une batterie côtière lui étaient autrefois associés.
Construite au XVIe s., cette chapelle possédait autrefois des ailes supprimées lors des restaurations effectuées en 1714. Elle fut également réaménagée en 1809 et en 1955.
Le pardon de Notre-Dame de Kerzéan se déroule chaque lundi de Pentecôte.
Le pardon de Notre-Dame de Kerzéan se déroule chaque lundi de Pentecôte.
L’édifice est bâti en 1714 dans le cimetière grâce aux dons d’un riche marchands de vins, Jacques Marhic.
Haute de 4 mètres, elle est érigée au XVIe s. Une Vierge à l’Enfant se trouve au revers du Crucifix. Le socle porte la mention du nom de famille Le Guen.
Située au sud-est du bourg, elle date du XIXe s.
Il a été construit au XXe s.
Il est aménagé au XXe s.
Servant de marché couvert et permettant la rentrée des taxes, ces halles - l’une des rares encore visibles de nos jours (avec celles du Faouët notamment) - furent construites au XVe s. ou au XVIe s. par un baron de Kérouzéré, sénéchal de Léon.
Située dans le cimetière, cette borne de forme pyramidale fut érigée en 1823 par le colonel Bonne afin de réaliser une carte précise des côtes de cette région du Léon. Elle porte les armoiries de Louis XVIII.
Bien exposé au vent, il servit jusqu’en 1955 à brûler les algues afin de récolter des pains de soude, puis de l’iode (200 kilos de goémon donnaient 40 kilos de soude et 200 à 600 g d’iode).
Le cimetière de Plouescat comporte 40 pierres tombales de marins canadiens. Leur navire, l’Athabaskan, avait été coulé au large de la baie du Kernic par un torpilleur allemand le 29 avril 1944. Inhumés dans une fosse commune par l’Occupant, les corps furent exhumés à la Libération.
Réalisé en 1921 par l’architecte Chaussepied, il est adossé à la chapelle du Calvaire, dans le cimetière.