Plouezoc'h
Petite commune du nord-est du Finistère, Plouezoc’h (1 587 habitants) est située dans le Petit Trégor, à 9 kilomètres au nord de Morlaix.
Baignée par la baie de Morlaix, la commune, dont le bourg se trouve dans les terres, dispose du petit port de Dourduff-sur-Mer.
Paroisse primitive, qui englobait à l’origine également une partie de Garlan, Plouezoc’h dépendit jusqu’à la Révolution du diocèse de Tréguier. Elle est étroitement liée à l’amiral Jean de Coetanlem.
La commune abrite l’un des plus célèbres monuments mégalithiques de Bretagne, le grand cairn de Barnenez.
Baignée par la baie de Morlaix, la commune, dont le bourg se trouve dans les terres, dispose du petit port de Dourduff-sur-Mer.
Paroisse primitive, qui englobait à l’origine également une partie de Garlan, Plouezoc’h dépendit jusqu’à la Révolution du diocèse de Tréguier. Elle est étroitement liée à l’amiral Jean de Coetanlem.
La commune abrite l’un des plus célèbres monuments mégalithiques de Bretagne, le grand cairn de Barnenez.
Situé sur les hauteurs de la presqu’île de Kernélehen, dominant la baie de Morlaix, cet imposant monument, plus ancien que les grandes pyramides de Gizeh, a été bâti entre le Ve et le IVe millénaire avant J.-C.
Long de 72 mètres pour 25 m de large (soit un volume de 6 500 à 7 000 m³ de pierres), le tumulus se compose de deux cairns élevés en deux étapes : le plus vieux (4 850-4 450 avant J.-C., ce qui en fait la plus ancienne construction mégalithique continentale connue) abrite cinq dolmens à couloir, le plus récent (vers 3 500) six. Les chambres funéraires sont accessibles par des couloirs dont la longue varie entre 5 et 14 mètres. Les hommes du Néolithique y ont laissé des gravures (déesse mère, animaux, symboles).
Mentionné dès 1807, le site n’a été redécouvert qu’en 1954, puis fouillé et restauré de 1955 à 1968. André Malraux l’a surnommé le « Parthénon de la préhistoire ».
Bien que protégé comme monument historique, le grand cairn de Barnénez a été utilisé jusqu’en 1955 comme carrière de pierres par un entrepreneur local. Le tumulus est classé le 18 janvier 1956.
Long de 72 mètres pour 25 m de large (soit un volume de 6 500 à 7 000 m³ de pierres), le tumulus se compose de deux cairns élevés en deux étapes : le plus vieux (4 850-4 450 avant J.-C., ce qui en fait la plus ancienne construction mégalithique continentale connue) abrite cinq dolmens à couloir, le plus récent (vers 3 500) six. Les chambres funéraires sont accessibles par des couloirs dont la longue varie entre 5 et 14 mètres. Les hommes du Néolithique y ont laissé des gravures (déesse mère, animaux, symboles).
Mentionné dès 1807, le site n’a été redécouvert qu’en 1954, puis fouillé et restauré de 1955 à 1968. André Malraux l’a surnommé le « Parthénon de la préhistoire ».
Bien que protégé comme monument historique, le grand cairn de Barnénez a été utilisé jusqu’en 1955 comme carrière de pierres par un entrepreneur local. Le tumulus est classé le 18 janvier 1956.
Construite en 1642, elle a été restaurée en 1859 (nef et bas-côtés).
Bâtie au XVe s. à l’emplacement d’un ancien établissement monastique, elle comprend un porche en auvent, fermé par par une grille à balustres. La prééminence nobiliaire fut successivement aux mains des Pastoir de Kerjean, des Goezbriand et des Kergouenadec’h. Pendant la Révolution, elle servit de mairie. La chapelle fut agrandie en 1545 (transept nord, chœur, clocher mur).
Située à l’entrée de la presqu’île de Barnenez, près du hameau de Lansalut, cette petite chapelle est construite en 1680 à l’endroit où saint Gonven aurait débarqué au haut Moyen Age selon la tradition.
D’un genre rare en Bretagne, cette croix date du XVIe s. Autrefois située dans le cimetière, elle se trouve de nos jours dans le placitre de l’église. Elle possède un pupitre où l’officiant posait le livre pour chanter l’Hosanna à l’occasion de la fête des Rameaux.
Le sommet est orné d’un Christ entouré de deux personnages (la Vierge et saint Jean).
Le sommet est orné d’un Christ entouré de deux personnages (la Vierge et saint Jean).