Plougasnou
Commune du Nord-Finistère, Plougasnou (3 240 habitants) est située dans le Petit-Trégor, à 16 kilomètres au nord de Morlaix.
Baignée par la Manche, la commune dispose de deux ports (Térénez et Le Diben) et de plusieurs plages (Saint-Samson, Le Guerzit, Primel-Trégastel, Plougasnou-Saint-Jean). Le bourg se trouve sur les hauteurs.
Plusieurs monuments mégalithiques attestent d’une présence humaine au Néolithique (c’est sur la commune voisine de Plouézoc’h que se visite le célèbre cairn de Barnénez).
Fondée au VIe s. par les moines saint Primel et saint Mériadec, Plougasnou était une paroisse primitive, qui englobait également à l’origine Saint-Jean-du-Doigt. Rattachée au comté de Léon (1035), puis au comté de Tréguier (1179), la paroisse fut finalement intégrée au domaine ducal avec le reste de la châtellenie de Morlaix-Lanmeur. Jusqu’au Concordat de 1801, elle dépendit de l’ancien diocèse de Tréguier.
De 1596 à 1598, le fort de Primel fut occupé par les ligueurs de Guy Eder de La Fontenelle et leurs alliés espagnols. Devenu un repaire de bandits, il fut détruit par la milice morlaisienne en 1616.
De 1912 à 1935, une ligne de chemin de fer relia Plougasnou à Morlaix.
Baignée par la Manche, la commune dispose de deux ports (Térénez et Le Diben) et de plusieurs plages (Saint-Samson, Le Guerzit, Primel-Trégastel, Plougasnou-Saint-Jean). Le bourg se trouve sur les hauteurs.
Plusieurs monuments mégalithiques attestent d’une présence humaine au Néolithique (c’est sur la commune voisine de Plouézoc’h que se visite le célèbre cairn de Barnénez).
Fondée au VIe s. par les moines saint Primel et saint Mériadec, Plougasnou était une paroisse primitive, qui englobait également à l’origine Saint-Jean-du-Doigt. Rattachée au comté de Léon (1035), puis au comté de Tréguier (1179), la paroisse fut finalement intégrée au domaine ducal avec le reste de la châtellenie de Morlaix-Lanmeur. Jusqu’au Concordat de 1801, elle dépendit de l’ancien diocèse de Tréguier.
De 1596 à 1598, le fort de Primel fut occupé par les ligueurs de Guy Eder de La Fontenelle et leurs alliés espagnols. Devenu un repaire de bandits, il fut détruit par la milice morlaisienne en 1616.
De 1912 à 1935, une ligne de chemin de fer relia Plougasnou à Morlaix.
Située à l’extérieur de l’oratoire Notre-Dame de Lorette, elle date de l’âge du fer.
Haute de 2 mètres, cette stèle à angles coupés a été élevée vers 600 avant J.-C. (âge du fer).
La chapelle Saint-Sébastien a été édifiée juste à côté de son emplacement.
Elevée comme les précédentes à l’age du fer, elle se trouve au nord-ouest du bourg.
Il fut construit en 1530 par René de Coetanscour, seigneur de Tromelin et de Kerbignon.
Dominant la côte trégorroise, de la baie de Morlaix à la baie de Lannion, cette bâtisse, construite en 1711, servait en fait aux gardes-côtes.
Bâtie au XVIe s. près de la plage où saint Samson, selon la tradition, aurait embarqué pour se rendre en Angleterre, elle tombe rapidement en ruines et doit être reconstruite dans la première moitié du XVIIe s.
Bâtie sous l’Ancien Régime, cette dépendance du manoir de Mesgouez est restaurée au XXe s.
Reconstruite en 1890 à l’emplacement d’un édifice plus ancien, elle est en ruines. Sa restauration est prévue.
Construite au village de Kermouster, elle est restaurée en 1786 et entièrement rebâtie en 1902.
Conçue selon les plans des architectes morlaisiens Lionel Heuzé et Pierre Laurent, elle est construite à Primel-Trégastel en 1926.
Dédiée à saint Etienne, elle date du XXe s.
Installé au Moyen Age sur le placitre de l’église paroissiale, ce calvaire est transféré le cimetière en 1895. Haut de 5 mètres, il présente une petite chaire à prêcher de forme hexagonale.
Haut de 4,50 m, ce calvaire, également appelé « croix de la peste noire », est érigé en 1598 à Kergréis grâce à un don de la famille Charles Picart. Elle est déplacée ultérieurement près de l’oratoire Notre-Dame de Lorette. Deux statues encadrent le Crucifix : la Vierge et saint Jean (qui a perdu sa tête). Au revers figure saint Pierre avec son symbole, la clef.
Erigée au haut Moyen Age, cette croix haute de 2 mètres présente un motif sculpté sur l’une de ses faces.
Elevée au XVIIIe s., cette croix haute de 1,50 m est restaurée en 1960.
Construit dans l’enclos paroissial entre 1550 et 1570, dans le style Beaumanoir, par l’architecte Le Borgne, cet édifice servait autrefois de reposoir à l’occasion des processions de la Fête-Dieu. L’oratoire suit le calvaire et la chaire à prêcher lors du transfert du cimetière en 1895.
Doté d’une architecture orientale très originale, il a été construit en 1611 par Jeanne de Keredan, douairière de Kerastan. Jusque dans les années 1950, les jeunes filles désireuses de trouver un mari rapidement venaient à l’oratoire le 15 août pour y offrir une mèche de cheveux.
Il a été construit en 1768 dans le bois de Lanfistour par un paysan de Kermouster qui avait découvert une statue de saint Servais dans la fontaine.
Bien que très fréquenté (jusqu’à 5 000 personnes au début du XXe s.), le pardon organisé en ces lieux, le troisième dimanche de mai, se faisait sans la présence d’un prêtre, l’argent recueilli n’allant pas au clergé.
Egalement appelé oratoire Saint-Servais ou Saint-Sylvestre, le bâtiment est restauré en 1997. La fontaine sacrée s’écoule à l’arrière de l’édifice.
Bien que très fréquenté (jusqu’à 5 000 personnes au début du XXe s.), le pardon organisé en ces lieux, le troisième dimanche de mai, se faisait sans la présence d’un prêtre, l’argent recueilli n’allant pas au clergé.
Egalement appelé oratoire Saint-Servais ou Saint-Sylvestre, le bâtiment est restauré en 1997. La fontaine sacrée s’écoule à l’arrière de l’édifice.
Il relevait autrefois de la seigneurie de Mesgouez, qui fut aux mains de différentes familles (La Forest, Corran, Kerambellec, Le Ségaler, Salaun de Kertanguy, etc.). Le nombre de boulins dépendait de la taille de la propriété seigneuriale (un boulin par arpent de terre).
Elles contiennent les dépouilles de six membres de la Royal Air Force, âgés de vingt à vingt-huit ans, dont le bombardier fut abattu le 29 janvier 1943.
Ces éléments du Mur de l’Atlantique servaient à la surveillance et à la protection de la côte.