Plougastel-Daoulas
Ville du nord-ouest du Finistère, Plougastel-Daoulas (12 880 habitants) est située sur une presqu’île de la rade de Brest, à 10 kilomètres au sud-est de Brest.
Bien que possédant 37 km de côtes et quatre ports, Plougastel-Daoulas a son bourg principal dans les terres, sur un plateau. La commune comprend en outre plus de 150 hameaux et villages.
Paroisse primitive, Plou-Castel englobait également à l’origine les actuelles communes de Dirinon, Loperhet et Saint-Urbain, ainsi qu’une partie de Landerneau et de Daoulas.
Plougastel fut mentionnée pour la première fois au XIe s. ; elle appartenait alors aux vicomtes de Léon, qui offrirent des terres et des dîmes de la paroisse d’abord aux moines de Landévennec, puis à ceux de Daoulas à partir de la fin du XIIe s.
Jusqu’à la Révolution française, la paroisse releva de l’ancien évêché de Cornouaille.
Enrichie entre le XVe et le XVIIe s. par la culture du lin et l’exportation de ses toiles en Angleterre et jusque dans les colonies espagnoles d’Amérique, Plougastel se tourna vers la mer (saumons, coquillages) au XVIIIe s. et, surtout, à partir de 1740, vers par la production des fraises blanches du Chili ; de nos jours, une grande fête des Fraises a lieu le second dimanche de juin, et l’on peut visiter le musée qui lui est dédiée.
En 1930, la construction du pont Albert-Louppe mit fin au service des bacs sur l’Elorn et permit à la commune un accès rapide à la grande ville voisine, favorisant ainsi un nouveau développement économique.
Bien que possédant 37 km de côtes et quatre ports, Plougastel-Daoulas a son bourg principal dans les terres, sur un plateau. La commune comprend en outre plus de 150 hameaux et villages.
Paroisse primitive, Plou-Castel englobait également à l’origine les actuelles communes de Dirinon, Loperhet et Saint-Urbain, ainsi qu’une partie de Landerneau et de Daoulas.
Plougastel fut mentionnée pour la première fois au XIe s. ; elle appartenait alors aux vicomtes de Léon, qui offrirent des terres et des dîmes de la paroisse d’abord aux moines de Landévennec, puis à ceux de Daoulas à partir de la fin du XIIe s.
Jusqu’à la Révolution française, la paroisse releva de l’ancien évêché de Cornouaille.
Enrichie entre le XVe et le XVIIe s. par la culture du lin et l’exportation de ses toiles en Angleterre et jusque dans les colonies espagnoles d’Amérique, Plougastel se tourna vers la mer (saumons, coquillages) au XVIIIe s. et, surtout, à partir de 1740, vers par la production des fraises blanches du Chili ; de nos jours, une grande fête des Fraises a lieu le second dimanche de juin, et l’on peut visiter le musée qui lui est dédiée.
En 1930, la construction du pont Albert-Louppe mit fin au service des bacs sur l’Elorn et permit à la commune un accès rapide à la grande ville voisine, favorisant ainsi un nouveau développement économique.
Situé à flanc de falaise, le site, aujourd’hui forestier, est occupé régulièrement il y a 14 500 ans, une époque (dite azilienne) où la vallée de l’Elorn ressemble à une steppe dénuée de presque tout arbre, un avantage pour les chasseurs-cueilleurs épiant les troupeaux d’aurochs, de chevaux ou de cerfs. La rade de Brest n’existe pas encore et l’Elorn et l’Aulne ne sont que des fleuves côtiers se jetant dans un océan ne commençant qu’au-delà de l’actuelle île d’Ouessant (le niveau de la mer est alors plus bas d’une centaine de mètres par rapport à nos jours). L’abri est à nouveau utilisé vers 8 000 avant J.-C. (mésolithique) puis à à nouveau vers 3 000 avant J.-C. (néolithique).
Découvert suite au passage de l’ouragan du 15 octobre 1987, ce site exceptionnel n’a été fouillé qu’à partir de 2013. Les archéologues ont découvert des outils (pointes de flèches, couteaux en silex) mais surtout les plus anciennes traces d’art en Bretagne : des œuvres figuratives (aurochs, chevaux.) et géométriques (lignes droites, triangles, etc.) vieilles d’environ 14 000 ans.
Découvert suite au passage de l’ouragan du 15 octobre 1987, ce site exceptionnel n’a été fouillé qu’à partir de 2013. Les archéologues ont découvert des outils (pointes de flèches, couteaux en silex) mais surtout les plus anciennes traces d’art en Bretagne : des œuvres figuratives (aurochs, chevaux.) et géométriques (lignes droites, triangles, etc.) vieilles d’environ 14 000 ans.
Il se compose de quatre menhirs alignés.
Cette chapelle a été au début du XVe s. sur la rive sud de l’Elorn, en un lieu où les moines de Daoulas disposaient à partir de 1399 d’un droit de passage pour le franchissement de l’estuaire du fleuve. En 1607, une seconde nef est ajoutée à l’édifice, tandis que la longère nord est restaurée en 1780.
Vendue en 1796 comme bien national à un certain Piere Lavau, la chapelle est donnée à la commune en 1952 par Henry Villiers.
Le 24 juin 1890, la rupture du ponton d’accostage a provoqué la noyade de sept personnes lors du pèlerinage.
Le bâtiment a été partiellement détruit durant la Seconde Guerre mondiale.
Célébré le 24 juin, le pardon de Saint-Jean-Baptiste, dit « pardon des oiseaux », était autrefois très réputée. Les pèlerins, qui s’y rendaient par bateaux pour obtenir la guérison des maux de vue ou de plaies, étaient accueillis par des habitants faisant le commerce de volatiles enfermés dans des cages d’osier.
Vendue en 1796 comme bien national à un certain Piere Lavau, la chapelle est donnée à la commune en 1952 par Henry Villiers.
Le 24 juin 1890, la rupture du ponton d’accostage a provoqué la noyade de sept personnes lors du pèlerinage.
Le bâtiment a été partiellement détruit durant la Seconde Guerre mondiale.
Célébré le 24 juin, le pardon de Saint-Jean-Baptiste, dit « pardon des oiseaux », était autrefois très réputée. Les pèlerins, qui s’y rendaient par bateaux pour obtenir la guérison des maux de vue ou de plaies, étaient accueillis par des habitants faisant le commerce de volatiles enfermés dans des cages d’osier.
Occupé par les Gaulois qui y vénéraient une divinité de la Fécondité, le site est récupéré par les chrétiens au haut Moyen Age. En 1186, l’évêque de Quimper fait don des lieux aux moines de Daoulas, qui y établissent un prieuré et une chapelle. L’édifice actuel date de la fin du XVe s. Il est restauré à la fin du XVIIIe s. et au XXe s. Deux pardons s’y déroulent : le grand, le 15 août, et le petit, le lundi de Pâques.
Elevée au XVe s., puis reconstruite en 1581, elle fut remaniée et restaurée à plusieurs reprises (1636 [clocheton], 1930 et 1972).
Une première chapelle est probablement construite au Moyen-Age par les moines de Landévennec au fond de la baie de l’Auberlac’h. L’édifice actuel date de 1514. Il est agrandi au XVIIe s. (ajout d’un transept et du chœur) et au XIXe s. (sacristie) et restauré en 1896 et dans les années 1970.
Le pardon se déroule le premier dimanche de mai.
Le pardon se déroule le premier dimanche de mai.
Situé dans le hameau du même nom, au fond de l’anse de l’Auberlac’h, à 5 kilomètres au sud-ouest du bourg, cette chapelle est construite en 1549 par le recteur Henry Chastel. Elle a probablement remplacé un sanctuaire plus ancien dédié à saint Rien ou saint Derrien. Agrandi en 1911 (nef), l’édifice est restauré en 1955.
Le pardon se déroule le deuxième dimanche de mai.
Le pardon se déroule le deuxième dimanche de mai.
Elle est bâtie au XVIe s. au village de Lanngristin, à l’emplacement d’un monastère établi au Moyen Age en l’honneur d’une sainte bretonne du nom de Kristin. Elle est remaniée à plusieurs reprises par la suite et restaurée après les combats de la Libération. Le pardon de sainte Christine se déroule le dernier dimanche de juillet.
Construite en 1603 au Passage, près des rives de l’Elorn, elle se vit attribuer plusieurs noms (Saint-Diboan, Notre-Dame-de-Bon-Voyage, Sainte-Blandine) avant de devenir finalement la chapelle Saint-Languis. Vendue comme bien national en 1796, elle passa aux mains de la famille Testard du Cosquer (dont elle abrite les sépultures) et revint à l’association diocésaine au début du XXe s. Acquise par la commune, elle est restaurée de 1982 à 1984. Son pardon se déroule à la mi-juin.
Le bâtiment actuel a été construit au XVIe s., à l’emplacement d’un édifice plus ancien, lui-même sans doute élevé sur un lieu de culte païen qui dominait l’estuaire de l’Aulne.
La chapelle a été modifiée aux XVIIe (clocher, façade occidentale, chevet Beaumanoir) et XVIIIe s. (sacristie) et restaurée dans les années 1960.
Elle est transformée en temple décadaire sous la Révolution avant d’être vendue comme bien public.
Le pardon de saint Claude est célébré le deuxième dimanche de septembre.
La chapelle a été modifiée aux XVIIe (clocher, façade occidentale, chevet Beaumanoir) et XVIIIe s. (sacristie) et restaurée dans les années 1960.
Elle est transformée en temple décadaire sous la Révolution avant d’être vendue comme bien public.
Le pardon de saint Claude est célébré le deuxième dimanche de septembre.
Cet ossuaire fut construit en 1657 au Cloître-Pleyben. En 1954, la municipalité accepta le transfert de ce bâtiment à Plougastel-Daoulas. Il présente divers motifs extérieurs, dont des crânes. L’église Saint-Pierre de Plougastel possédait autrefois son propre ossuaire : réalisé au début du XIXe s., il fut détruit et ses pierres réutilisées pour la construction de la sacristie.
Il est établi au XVIIe s. pour servir de logement aux moines de l’abbaye de Daoulas ayant la charge de la paroisse de Plougastel. Il est vendu comme bien national à la Révolution française.
Cette croix, haute de 5 mètres, est élevée au XVe s. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du Crucifix. C’est sous ce calvaire que fut découverte la fameuse statue païenne de la Fécondité (aujourd’hui exposée au musée de la Fraise).
Haut de 4,50 m, il est érigé en 1587. Sous le Christ en Croix, deux anges recueillent le sang versé. En dessous de ceux-ci est figuré un Christ aux outrages couronné d’épines et tenant une palme. Notre-Dame de Pitié est représentée au revers. De chaque côté du Crucifix et de la Pietà, la console supporte les statues géminées de sainte Christine et saint Antoine de Padoue (à l’ouest) et de saint Jean et de la Vierge (à l’est).
Elevé au Passage en 1622 grâce à un don de la famille Testard du Cosquer, ce calvaire mesure 4 mètres de haut. Les statues géminées de saint François d’Assise et de la Vierge d’un côté, de saint Jean et d’un évêque de l’autre encadrent le Crucifix et une pietà au revers.
Mesurant 4 mètres de haut, il est érigé vers 1630. On peut y voir au centre une pietà et les statues géminées de saint Yves et de la Vierge d’une part et de saint Pierre et saint Jean d’autre part.
Elevée au XVIIe s. à l’emplacement d’un ancien site sacré gaulois, cette fontaine guérisseuse (on y plongeait les enfants fiévreux) se trouve au pied d’une chapelle du XVe s. La niche renferme une Vierge à l’enfant.
Construite au XXe s. dans le style Art-Déco, cette fontaine se trouve à l’entrée du pont Albert-Louppe.
Enjambant l’Elorn, au fond de la rade de Brest, ce pont à haubans et à quatre voies fut construit à partir de 1994 entre Le Relecq-Kerhuon et Plougastel-Daoulas pour remplacer le vieux pont Albert-Louppe, dont les deux voies ne permettaient plus de faire face à l’augmentation du trafic sur l’axe Brest-Quimper. Long de 800 mètres, il fut inauguré par le Premier ministre Edouard Balladur le 12 juillet 1994. A cette époque, il détenait le record mondial de portée.
Placées à l’entrée du pont Albert-Louppe, côté Cornouaille, ces deux œuvres ont été réalisées par le célèbre sculpteur René Quillivic en 1930.
Les dépouilles de six aviateurs alliés (deux Britanniques et quatre Australiens) abattus le 13 août 1944 ont été enterrées dans le cimetière de Plougastel-Daoulas.
Situées à 600 mètres à l’est de l’île Ronde, ces deux grands cubes de béton furent construits par l’occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale pour recevoir le cuirassé Bismarck. Mais le puissant navire de la Kriegsmarine fut coulé avant de rejoindre la rade de Brest. Aujourd’hui, les deux blocs servent de refuge ornithologique.
Inaugurée en 1921 sur le placitre de l’église, cette œuvre de l’architecte quimpérois Charles Chausepied comporte des bas-reliefs en kersantite réalisés par les sculpteurs Derrien et Gauthier. Il a été endommagé lors des combats d’août 1944.