Plougonvelin
Commune du Nord-Finistère, Plougonvelin (3 525 habitants) est située en Bas-Léon, à dix-huit kilomètres à l’ouest de Brest.
Largement baignée par l’Atlantique, la commune abrite de belles plages (Trez-Hir) et, à l’ouest, des falaises.
Paroisse primitive, Plougonvelin comprenait autrefois également le territoire du Conquet. Elle fut mentionnée pour la première fois en 1275 quand le vicomte Hervé IV de Léon la vendit au duc de Bretagne pour éponger ses dettes.
Un premier monastère aurait été fondé au VIe s. par saint Tanguy à l’extrémité occidentale des terres bretonnes. Aujourd’hui en ruines, la seconde abbaye, dédiée à saint Mathieu, fut établie au Xe ou XIe s. grâce au soutien des vicomtes de Léon.
Du XVIe s. à la Révolution, Plougonvelin fit partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan. A la fin du XVIIIe s., Lochrist fut rattachée à la nouvelle commune du Conquet.
Les combats de la Libération causèrent une quarantaine de morts parmi la population civile (août-septembre 1944).
Largement baignée par l’Atlantique, la commune abrite de belles plages (Trez-Hir) et, à l’ouest, des falaises.
Paroisse primitive, Plougonvelin comprenait autrefois également le territoire du Conquet. Elle fut mentionnée pour la première fois en 1275 quand le vicomte Hervé IV de Léon la vendit au duc de Bretagne pour éponger ses dettes.
Un premier monastère aurait été fondé au VIe s. par saint Tanguy à l’extrémité occidentale des terres bretonnes. Aujourd’hui en ruines, la seconde abbaye, dédiée à saint Mathieu, fut établie au Xe ou XIe s. grâce au soutien des vicomtes de Léon.
Du XVIe s. à la Révolution, Plougonvelin fit partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan. A la fin du XVIIIe s., Lochrist fut rattachée à la nouvelle commune du Conquet.
Les combats de la Libération causèrent une quarantaine de morts parmi la population civile (août-septembre 1944).
Hautes respectivement de 1,90 m et de 1,73 m, ces deux pierres dressées par les hommes de l’âge du fer ont été christianisées par les moines vers le XIIIe s.
Le site est appelé à tort « gibet des moines », les religieux exerçant en fait leur droit de justice ailleurs (à Creac’h ar Justice). Il s’agissait plus probablement ici d’un lieu d’asile.
Le site est appelé à tort « gibet des moines », les religieux exerçant en fait leur droit de justice ailleurs (à Creac’h ar Justice). Il s’agissait plus probablement ici d’un lieu d’asile.
Mentionnées en 1474, les premières fortifications de l’îlot furent détruites en 1558. En 1689, Vauban décida de réutiliser le site pour la surveillance et la protection du goulet de Brest ; à la première batterie de canons (qui servit lors du débarquement anglais à Camaret en 1694) s’ajoutèrent une caserne, un mur d’enceinte et des poudrières au XVIIIe s. En 1835, une passerelle fut construite pour remplacer la nacelle qui permettait d’accéder au fort. Enfin, des casemates furent édifiées à la fin du XIXe s. et par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale.
Propriété du ministère de la Défense, le fort de Bertheaume resta à l’état d’abandon jusqu’à son rachat par la commune de Plougonvelin en 1990 : des spectacles sons et lumières » s’y déroulent en été.
Propriété du ministère de la Défense, le fort de Bertheaume resta à l’état d’abandon jusqu’à son rachat par la commune de Plougonvelin en 1990 : des spectacles sons et lumières » s’y déroulent en été.
Construit entre le XVe et le XVIe s., ce petit édifice desservait probablement un hôpital accueillant les pèlerins se rendant à l’abbaye de Saint-Mathieu. Un pardon y est organisé le 24 juin.
L’édifice actuel correspond en partie à la seconde nef de l’ancienne église Notre-Dame, située dans l’enceinte de l’abbaye Saint-Mathieu. Bâtie au XIVe s., elle est détruite au XIXe s. et une partie de ses matériaux est réutilisée pour construire la chapelle en 1861. Le mur nord a conservé en partie les arcades et piliers d’origine.
Réalisé au XIVe s., ce portail, qui s’ouvrait autrefois sur la première nef, est conservé lors de la destruction de l’édifice.
Proche de la pointe Saint-Mathieu, près du village de Kérouman, la fontaine du « lieu où l’on lave », mentionné comme communautaire au milieu du XIXe s., est utilisé par les habitants des fermes environnantes jusqu’en 1965. Devenu privé en 1970, le site, oublié et laissé à l’abandon, est restauré en 2005.
Allumé en 1835 pour donner la direction du chenal du Four et celle du goulet de Brest, le grand phare remplace une tour à feu installée sur l’abbaye sous le règne de Louis XIV et devenue vétuste. Haut de 37 mètres, il comprend 163 marches et possède un feu visible à 29 milles (53 km). Fonctionnant à l’origine à l’huile de colza, il passe au pétrole en 1874 avant d’être électrifié en 1932. Son automatisation date de 1996 et le phare n’a plus de gardien depuis 2006.
Il est construit en 1905 près du grand phare et des ruines de l’abbaye afin de remplacer un poste plus ancien.