Plougonven
Commune du nord-est du Finistère, Plougonven (3 202 habitants) est située dans le Trégor, à 11 kilomètres au sud-est de Morlaix, entre le Queffleuth et le Douron.
La présence de plusieurs éléments mégalithiques témoigne d’une occupation du territoire dès le Néolithique. Celle-ci se poursuit à l’âge du fer et à l’époque gallo-romaine.
Paroisse primitive fondée au VIe s. par saint Conven, Plougonven est mentionnée pour la première fois au milieu du XIVe s. Au Moyen Age, elle dépend de la châtellenie de Lanmeur et de la seigneurie de Pestel, propriété de la famille de Dinan.
La trève de Saint-Eutrope fut établie en 1651 à la demande du seigneur de Kergadou et Rosampoul, François du Parc.
Jusqu’à la Révolution française, Plougonven releva de l’ancien diocèse de Tréguier.
La commune abrite l’un des premiers enclos paroissiaux du Finistère.
La présence de plusieurs éléments mégalithiques témoigne d’une occupation du territoire dès le Néolithique. Celle-ci se poursuit à l’âge du fer et à l’époque gallo-romaine.
Paroisse primitive fondée au VIe s. par saint Conven, Plougonven est mentionnée pour la première fois au milieu du XIVe s. Au Moyen Age, elle dépend de la châtellenie de Lanmeur et de la seigneurie de Pestel, propriété de la famille de Dinan.
La trève de Saint-Eutrope fut établie en 1651 à la demande du seigneur de Kergadou et Rosampoul, François du Parc.
Jusqu’à la Révolution française, Plougonven releva de l’ancien diocèse de Tréguier.
La commune abrite l’un des premiers enclos paroissiaux du Finistère.
Situés à La Garenne, ces deux menhirs mesurent 4,90 m pour l’un et 5,80 m pour l’autre.
Construit de 1784 à 1790 au village de Saint-Eutrope, l’édifice actuel a remplacé une église fondée par les seigneurs de Rosampoul et détruite vers 1780. Elle est restaurée au XXe s.
Relevant autrefois de l’ancienne paroisse de Saint-Eutrope, cette chapelle du XVIe s. se trouve près du village de Kerguiomarc’h.
Ce petit édifice est construit vers 1550 par les propriétaires du manoir de Mézédern voisin. La chapelle était à l’origine dédiée à saint Nicolas.
Existant dans l’enclos paroissial depuis au moins le XVe s., cette chapelle, dotée d’un clocher-mur, est reconstruite en 1746 et restaurée entre 1775 et 1777.
Le bâtiment actuel fut entièrement reconstruit de 1872 à 1873 par l’architecte morlaisien Puyo, pour remplacer un édifice du XVIIe s. détruit en 1870 en raison de son délabrement. Autrefois, les enfants atteints de coliques y étaient amenés dans l’espoir d’une guérison.
Edifié dans l’enclos paroissial en 1523, il comprend, douze fenestrages de style gothiques. Deux bénitiers flanquent chaque côté de la porte tandis que des lions sculptés ornent les angles. L’édifice fut vidé de ses reliques et ossements (400 crânes) en 1884.
Haute de 2,60 m, elle fut élevée au XIVe s.
Haute de deux mètres, elle date du XVIe s.
Surmontée d’une croix comportant une Vierge à l’Enfant, son eau était réputée guérir l’hydropisie ou l’enfle. On peut y voir l’écusson des Kerloaguen (un aigle).
Un certain M. Le Lay la fit construire en 1632.
Provenant probablement de l’ancien manoir de Kervenniou, à Plouigneau, cette vasque appartint par la suite au domaine de Rosempoul.
Ouverte en 1891 lors de l’inauguration de la ligne de chemin de fer reliant Morlaix à Carhaix, la gare de Coatélan desservait les communes de Plougonven et de Plourin-lès-Morlaix. Le service voyageurs est arrêté en 1939 et celui des marchandises dans les années 1960. Les rails ont été enlevés en 1967.
Cette œuvre a été réalisée sur la salle des fêtes de Plougonven en 2022 par le graffeur suisse Robis dans le cadre du Morlaix Arts Tour.