Plougrescant
Petite commune du nord-ouest des Côtes-d’Armor, Plougrescant (1 350 habitants) est située dans le Trégor, sur la Manche et la rive occidentale de l’estuaire de la rivière de Tréguier (ou Jaudy), près de Tréguier, à vingt-trois kilomètres au nord-est de Lannion. C’est la commune la plus au nord de la région Bretagne.
La commune doit probablement son nom à un certain Crescant, chef d’un groupe d’émigrés bretons qui s’installèrent sur cette partie de la côte du Trégor au VIe s.
Paroisse primitive, elle englobait également à l’origine les territoires de Camlez, Coatréven, Penvénan et Trévou-Tréguignec.
Propriété des comtes de Penthièvre, la paroisse est confisquée en 1420 par le duc Jean V, puis est cédée à l’évêque de Tréguier (1423).
Divisée en deux trèves (Plougrescant même et Lanloy), Plougrescant relève, sous l’Ancien Régime, religieusement du diocèse de Tréguier et civilement du ressort royal de Lannion.
Dans les années 1920, la commune se tourne vers le tourisme.
La commune doit probablement son nom à un certain Crescant, chef d’un groupe d’émigrés bretons qui s’installèrent sur cette partie de la côte du Trégor au VIe s.
Paroisse primitive, elle englobait également à l’origine les territoires de Camlez, Coatréven, Penvénan et Trévou-Tréguignec.
Propriété des comtes de Penthièvre, la paroisse est confisquée en 1420 par le duc Jean V, puis est cédée à l’évêque de Tréguier (1423).
Divisée en deux trèves (Plougrescant même et Lanloy), Plougrescant relève, sous l’Ancien Régime, religieusement du diocèse de Tréguier et civilement du ressort royal de Lannion.
Dans les années 1920, la commune se tourne vers le tourisme.
L’extérieur : Situé dans un vaste enclos, cet édifice est bâti dans le style roman au XIIe ou XIIIe s. et en grande partie reconstruit vers 1500 dans le style gothique flamboyant. La chapelle est restaurée vers 1764 et à nouveau en 1922.
L’intérieur :
Située dans un enclos, cet édifice, de style gothique bretonnant avec clocher-mur, est construit vers 1500 pour servir de chapelle sépulcrale pour les seigneurs de Keralio (dont le château voisin se trouve de nos jours sur la commune de Plouguiel). Le bâtiment est restauré en 1706 et en 1876.
Représentant le Christ entouré du bon et du mauvais larron, ces trois croix sont élevées en 1595 à l’entrée sud de l’enclos. Un calice et une inscription indiquant la date et le nom d’un prêtre ornent le pied de la croix centrale.
Située dans l’enclos de la chapelle, cette chaire, construite au XVe s., servait aux prêches les jours de pardon. La croix est ornée d’un Crucifix et d’une pietà, encadrés par des statues géminées. Des scènes de la Passion ont été sculptées sur la tribune.
Probablement construit au XVIe s., il dépendait du manoir du même nom, situé à Toul-an-Stiffel.