Plouguernével
Petite commune du sud des Côtes-d’Armor, Plouguernével (1 605 habitants) est située dans le pays Fañch, à 5 km à l’est de Rostrenen et à 47 km au sud-ouest de Saint-Brieuc.
La présence autrefois mentionnée de menhirs atteste d’une occupation humaine au néolithique.
A l’époque gallo-romaine, le territoire est traversé par la voie Carhaix-Rennes et protégé par un important camp militaire à Kerauffret.
Au haut Moyen-Age, une forteresse entourée de douves est élevée à Coëthual.
La paroisse de Plouguernével (« paroisse de la ville neuve ») est créée tôt à l’époque médiévale au détriment de celle de Plounévez-Quintin. L’église locale est unie au chapitre de la cathédrale de Quimper par l’évêque Hervé de Landeleau en 1426. Au XVe s., les trêves de Bonen, Locmaria-Gaudin et Saint-Gilles-Gouarec relèvent de Plouguernével.
Un petit séminaire y est fondé en 1669 par le curé Maurice Picot de Coëthual. Le célèbre prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Plouguernével en 1675.
Jusqu’à la Révolution, Plouguernével dépend du diocèse de Quimper.
Effondrée en 1713, l’église paroissiale fut rebâtie et bénie en 1717.
L’aménagement du canal de Nantes à Brest en 1829 entraîne la construction d’écluses sur le Doré.
80 habitants de la commune moururent durant une épidémie de choléra en novembre 1856.
En 1892, les territoires de Bonen et de Locmaria-Gaudin sont réunis au sein de la commune nouvelle de Bonen (annexée par Rostrenen en 1970).
Suite à la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, le séminaire est fermé par les autorités, avec la présence de 150 soldats venus par train spécial et de trois brigades de gendarmerie. Fermé, le séminaire et ses biens sont attribués en 1907 à l’hospice de Rostrenen.
Une école d’agriculture est établie à Plouguernével par le département en 1913, avant d’être transformée en hôpital psychiatrique en 1934.
En 1907, les biens du séminaire sont attribués à l’hospice de Rostrenen, puis l’établissement devient un hôpital psychiatrique, dont les occupants représentent presque la moitié de la population communale.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le maquis de Berzoc’h fut actif à Plouguernével, Sainte-Tréphine et Plounévez-Quintin. Son chef Albert Torquéau fut arrêté et exécuté avec plusieurs autres résistants.
La présence autrefois mentionnée de menhirs atteste d’une occupation humaine au néolithique.
A l’époque gallo-romaine, le territoire est traversé par la voie Carhaix-Rennes et protégé par un important camp militaire à Kerauffret.
Au haut Moyen-Age, une forteresse entourée de douves est élevée à Coëthual.
La paroisse de Plouguernével (« paroisse de la ville neuve ») est créée tôt à l’époque médiévale au détriment de celle de Plounévez-Quintin. L’église locale est unie au chapitre de la cathédrale de Quimper par l’évêque Hervé de Landeleau en 1426. Au XVe s., les trêves de Bonen, Locmaria-Gaudin et Saint-Gilles-Gouarec relèvent de Plouguernével.
Un petit séminaire y est fondé en 1669 par le curé Maurice Picot de Coëthual. Le célèbre prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Plouguernével en 1675.
Jusqu’à la Révolution, Plouguernével dépend du diocèse de Quimper.
Effondrée en 1713, l’église paroissiale fut rebâtie et bénie en 1717.
L’aménagement du canal de Nantes à Brest en 1829 entraîne la construction d’écluses sur le Doré.
80 habitants de la commune moururent durant une épidémie de choléra en novembre 1856.
En 1892, les territoires de Bonen et de Locmaria-Gaudin sont réunis au sein de la commune nouvelle de Bonen (annexée par Rostrenen en 1970).
Suite à la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, le séminaire est fermé par les autorités, avec la présence de 150 soldats venus par train spécial et de trois brigades de gendarmerie. Fermé, le séminaire et ses biens sont attribués en 1907 à l’hospice de Rostrenen.
Une école d’agriculture est établie à Plouguernével par le département en 1913, avant d’être transformée en hôpital psychiatrique en 1934.
En 1907, les biens du séminaire sont attribués à l’hospice de Rostrenen, puis l’établissement devient un hôpital psychiatrique, dont les occupants représentent presque la moitié de la population communale.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le maquis de Berzoc’h fut actif à Plouguernével, Sainte-Tréphine et Plounévez-Quintin. Son chef Albert Torquéau fut arrêté et exécuté avec plusieurs autres résistants.
Elle a été construite entre 1829 et 1832 par l’entrepreneur Gayffier (de Maubeuge).