Plouguerneau
Grosse commune du Léon (Nord-Finistère), Plouguerneau (5 600 habitants) est située sur la rive droite de l’Aber Wrac’h, à 27 kilomètres au nord de Brest.
Composé de trois bourgs (Lilia à l’ouest, la plus proche de la mer, Plouguerneau au centre, et Grouanec, à l’est, dans les terres), le territoire de Plouguerneau est largement baigné par la mer, comptant près de 45 kilomètres de côtes (Manche et Aber-Wrach compris). Ancienne capitale des goémoniers bretons, Plouguerneau abrite un écomusée de l’algue.
Occupé depuis le Paléolithique, elle a gardé de nombreuses traces de la période néolithique. Venant de Nantes et passant par Carhaix, une voie romaine aboutissait à l’anse de Saint-Cava, près de Lilia. Paroisse bretonne primitive, peuplé au Ve s. par des immigrants venus de la Cornouaille anglaise (d’où le nom de Plouguerneau, de Gwi kerneo), Plouguerneau englobait également autrefois Kernilis et Lanarvily. Sous la Révolution, Plouguerneau fut une paroisse réfractaire.
Selon une légende, la côte abritait la ville de Torente, qui aurait été détruite par les Vikings en 875 avant d’être engloutie par les eaux.
Avec près de 150 croix et calvaires, Plouguerneau est la première région crucifère de Bretagne.
Composé de trois bourgs (Lilia à l’ouest, la plus proche de la mer, Plouguerneau au centre, et Grouanec, à l’est, dans les terres), le territoire de Plouguerneau est largement baigné par la mer, comptant près de 45 kilomètres de côtes (Manche et Aber-Wrach compris). Ancienne capitale des goémoniers bretons, Plouguerneau abrite un écomusée de l’algue.
Occupé depuis le Paléolithique, elle a gardé de nombreuses traces de la période néolithique. Venant de Nantes et passant par Carhaix, une voie romaine aboutissait à l’anse de Saint-Cava, près de Lilia. Paroisse bretonne primitive, peuplé au Ve s. par des immigrants venus de la Cornouaille anglaise (d’où le nom de Plouguerneau, de Gwi kerneo), Plouguerneau englobait également autrefois Kernilis et Lanarvily. Sous la Révolution, Plouguerneau fut une paroisse réfractaire.
Selon une légende, la côte abritait la ville de Torente, qui aurait été détruite par les Vikings en 875 avant d’être engloutie par les eaux.
Avec près de 150 croix et calvaires, Plouguerneau est la première région crucifère de Bretagne.
Long de 9 mètres, ce monument du Néolithique, en partie effondré, comprenait deux chambres.
Dressé il y a plus de 7 000 ans par les hommes du Néolithique sur un terre alors totalement à sec, le menhir de l’estran de Saint-Cava est aujourd’hui entièrement recouvert par les eaux à marée haute.
Haut de 4 mètres, il est situé dans un champ dont le propriétaire eut l’intention de le détruire à la dynamite en 1907. Il fora un trou dans la pierre mais fut arrêté à temps par un prêtre.
Selon une légende, une tasse d’argent y apparaît aux premières lueurs du Vendredi saint et des Rameaux.
Selon une légende, une tasse d’argent y apparaît aux premières lueurs du Vendredi saint et des Rameaux.
Situées près de la chapelle Saint-Michel, à 100 mètres de la côte, ces trois petites sépultures datent de l’âge du bronze.
Franchissant l’Aber-Wrac’h, le pont Krac'h relie Plouguerneau à Lannilis. Formé de gros blocs maçonnés recouverts de longues dalles transversales, il mesure entre 3 et 5 mètres de large pour permettre le passage de chariots. Il est percé de quatre arches qui permettent l’écoulement de la rivière et le flot de la marée, qui la recouvre entièrement à chaque marée haute. A l’époque de sa construction, probablement à l’âge du Fer (entre 500 et 50 avant J.-C.), le niveau de la mer était inférieur de deux mètres. Il fut remanié au Moyen-Age. Les vestiges d’un moulin y sont à peine visibles. Abandonné depuis les années 1960, une association assure son entretien à partir 2002
Selon la légende, le diable apparut à un meunier lassé de devoir faire un long détour pour franchir la rivière. Il lui proposa de construire un pont en échange de la première âme qui le franchirait. Le meunier accepta et dès le lendemain le pont était là. Chargeant sur son épaule un sac de farine, il s’arrêta au milieu du pont et ouvrit son sac laissant échapper son chat qu’il avait enfermé. L’animal fila droit vers le diable furieux d’avoir été berné.
Selon la légende, le diable apparut à un meunier lassé de devoir faire un long détour pour franchir la rivière. Il lui proposa de construire un pont en échange de la première âme qui le franchirait. Le meunier accepta et dès le lendemain le pont était là. Chargeant sur son épaule un sac de farine, il s’arrêta au milieu du pont et ouvrit son sac laissant échapper son chat qu’il avait enfermé. L’animal fila droit vers le diable furieux d’avoir été berné.
De forme quadrangulaire, cette stèle, élevée à l’âge du fer, est haute de 1,40 m.
Haute de 1,33 m, cette stèle de l'âge du fer est surmontée d'une large croix pattée de 80 centimètres, rajoutée au haut Moyen Age.
Erigée à l’âge du fer cette stèle octogonale est l’une des plus importantes de Bretagne avec ses 3,25 m. Au XVIe s., une croix à fleuron en kersantite a été ajoutée à son sommet.
Elle est construite au bourg de Lilia de 1874 à 1875 avec les pierres de l’ancienne chapelle Saint-Karan de Saint-Cava. La paroisse de Lilia est créée en 1943. Le clocher, en béton armé, est ajouté en 1954.
Construite au XVe s. au village de Saint-Laurent (renommé par la suite Tremenac’h Vihan), cette petite chapelle est restaurée en 1863 et dédiée à Notre-Dame de Pitié. En 1729, elle devint l’église paroissiale de Tremenac’h à la suite de l’ensemblement d’Iliz-Koz.
Dite aussi chapelle Saint-Paul-Aurélien, elle fut construite au XVIe s. à l’emplacement où le saint patron du Léon, en route de Tréglonou à l’île de Batz, aurait fait jaillir trois sources en frappant le sol avec son bâton (l’une d’entre elles est située sous la chapelle, la seconde devant l’édifice et la troisième dans la prairie). Selon une autre légende, saint Paul Aurélien y aurait combattu un dragon, dont la tête tranchée aurait été enfouie sous la croix du pont Krac’h.
Construite au XVIe s. par les seigneurs de Kergadiou, cette chapelle, dite aussi « du Val », est restaurée vers 1757 et 1768, ainsi qu’au milieu du XIXe s.
Construite au XVIe s. près d’une ancienne voie romaine, cette petite chapelle privée dépendait autrefois du manoir d’Enez-Kadeg. Elle est restaurée au XVIIIe s.
L’ermite Michel Le Nobletz s’installa durant une année (1606-1607) sur un site dédié à l’archange saint Michel et situé en la paroisse de Tréménec’h. Les fidèles venant honorer la mémoire du fondateur des Missions bretonnes firent construire une chapelle en 1707. Ruinée à la Révolution, celle-ci fut restaurée en 1828.
Deux pardons s’y déroulent, le traditionnel au mois de septembre et le nouveau établi à la fin du XIXe s.
Deux pardons s’y déroulent, le traditionnel au mois de septembre et le nouveau établi à la fin du XIXe s.
Haute de 4 mètres, elle date du haut Moyen Age. Brisée en quatre morceaux sous la Révolution, elle fut restaurée au XXe s.
Réalisée au Moyen Age, cette petite croix de 80 centimètres a été installée sur un socle à trois degrés.
Cette croix monolithe médiévale mesure un mètre de haut.
Datée du XVIe s., elle mesure 1,40 m de haut.
Construite au XVIe s. au Naount, elle présente une statue en kersantite du moine saint Gouesnou et un écusson illisible. Elle dépendait autrefois d’une chapelle seigneuriale, aujourd’hui disparue.
L’eau de cette fontaine de dévotion, réalisée au XVIe s., s’écoule dans un lavoir puis dans un étang. Elle abritait autrefois la statue de saint Guénolé.
Ce petit édicule est érigé au XVIe s. au lieu-dit Chapel-Christ.
Selon une ancienne tradition, une jeune fille était assurée de trouver un mari dans l’année si elle était la première à se présenter le jour de la Saint-Jean à la fontaine pour habiller la statue de la Vierge.
Selon une ancienne tradition, une jeune fille était assurée de trouver un mari dans l’année si elle était la première à se présenter le jour de la Saint-Jean à la fontaine pour habiller la statue de la Vierge.
Construite au XVe s., elle est remaniée à plusieurs reprises. Son eau était réputée avoirs diverses vertus.
Haute de 14,7 m, cette tour carrée blanche est construite en 1845 dans l’archipel de Lilia afin de remplacer l’un des vieux feux qui servaient à signaler l’entrée du port de l’Aber-Wrac’h. L’ensemble du site comprend un logis pour les gardiens, des jardins et des cales. Le phare est électrifié en 1973 et automatisé depuis 1994.
La côte de Plouguerneau abrite les vestiges de plusieurs fours à goémon. Biens exposés au vent, ces tranchées servirent jusque dans les années 1950 à brûler les algues afin de récolter des pains de soude, puis de l'iode (200 kilos de goémon donnaient 40 kilos de soude et 200 à 600 g d'iode).