Plouider
Commune du Nord-Finistère, Plouider (1 900 habitants) est située en Léon, à 35 kilomètres au nord-est de Brest. Une partie de son territoire est baignée par l’anse de Goulven.
Paroisse primitive fondée au VIe s. par saint Dider, elle englobait à l’origine également les territoires de Lesneven, du Folgoët et de Goulven (et peut-être Plounévez-Lochrist, Lanhouarneau, Saint-Vougay, Kernouès et Tréflez).
Selon une légende, c’est à Runéven, que le comte de Léon Even le Grand aurait vaincu une armée de pirates vikings au milieu du Xe s.
La paroisse connut la prospérité grâce à la culture du lin (XVe-XVIIIe s.).
Paroisse primitive fondée au VIe s. par saint Dider, elle englobait à l’origine également les territoires de Lesneven, du Folgoët et de Goulven (et peut-être Plounévez-Lochrist, Lanhouarneau, Saint-Vougay, Kernouès et Tréflez).
Selon une légende, c’est à Runéven, que le comte de Léon Even le Grand aurait vaincu une armée de pirates vikings au milieu du Xe s.
La paroisse connut la prospérité grâce à la culture du lin (XVe-XVIIIe s.).
Long de 3,5 m pour 3,1 m de large, ce monument comprend une grande dalle reposant sur trois piliers.
Aménagée au Xe s. pour assurer la défense de l’importante de Lesneven et surveiller le gué du Quillimadec, cette motte féodale, comprenant alors un tour entourée de palissades, avait un diamètre de 30 mètres, pour 4 m. de hauteur. On peut encore distinguer l’emplacement des douves. La motte est remplacée par le manoir de Lestourdu au XIIIe s.
Construit au début du XVIe s. par la famille de La Boissière (en breton Beuzit), dont le premier membre apparaît dans l’histoire au XVe s., le manoir passe aux mains des Kergoff au XVIIe s. L’édifice a conservé sa porte de style flamboyant et ses fenêtres à meneaux. A l’arrière du bâtiment une tourelle en saillie abrite un escalier à vis.
Ce grand édifice est bâti au début du XVIIe s. par le recteur de la paroisse, Jean de Silguy, seigneur de Poulriman. Devenu presbytère, le manoir est acquis par les seigneurs de Moellien dans la seconde moitié du XVIIIe s. En 1794, il est saisi et vendu comme bien national à Pierre Condamain, futur maire de Lesneven et grand-père maternel du général Le Flo.
Une chapelle privée aujourd’hui disparue, dédiée à Sainte-Catherine, desservait autrefois le manoir.
Une chapelle privée aujourd’hui disparue, dédiée à Sainte-Catherine, desservait autrefois le manoir.
Le bâtiment date de 1617. Il a probablement été édifié par l’un des riches marchands de lin du Léon, les « juloded ».
Construite en 1908, la demeure actuelle a conservé la tour d’escalier du bâtiment précédent, accolée à la façade méridionale.
L’édifice actuel est construit en 1771 au sommet de la « butte » avec une partie des pierres provenant du château de Kergournadeac’h, à Cléder. Elle est restaurée en 2005 (charpente et toit). La foudre a endommagé le clocher à double étages de cloches. La première église était dédiée à saint Ider.
Cette chapelle expiatoire est construite dans le bourg, dans le style néogothique, de 1869 à 1873 à la suite d’une épidémie qui frappa la commune. Un grand pardon s’y déroulait autrefois sur trois jours au mois de décembre. De 1985 à 1999, une association locale se charge de sa restauration.
Elevée au haut Moyen Age, cette croix pattée monolithe haute de 2 mètres présente deux croix gravées en relief, latine d’un côté, grecque de l’autre.
Haute de 2,30 m, cette croix monolithe pattée est élevée en Keradanet à l’époque médiévale. La présence d’une épée gravée sur le fût rattache peut-être son érection à un événement guerrier, comme la victoire du comte Even sur les Vikings en 936.
Haute de 2 mètres, elle date du Moyen Age.
Légèrement pattée et haute de 80 centimètres, elle est élevée au Moyen Age.
Datée du Moyen Age, cette petite croix, érigée sur un mur de pierre, présente un Crucifix en relief.
Erigée au XVe ou au XVIe s. près du manoir de Lestourdu (mais déplacé près de celui du Dourmap au début du XVIIe s.), ce calvaire, haut de 4 mètres, a la double originalité de posséder un croisillon à trois branches et mobile (capable de tourner autour du fût). A l’extrémité de chaque croisillon figurent des écussons (familles Lestourdu, Lescoët et Beaumanoir). Si on peut encore distinguer au centre des croisillons un Crucifix et une Vierge à l’Enfant, les six autres statues autrefois soutenues par les branches ont disparu.
Erigé en 1617 à Kergoff Bihan, il est transféré en 1953 à Kergoff Bras. La représentation d’un évêque figure au revers du Crucifix, tandis qu’un calice est gravé au-dessous de la croix.
Surmontant la fontaine desservant le lavoir du même nom, cette croix date du XVIIe s. L’ensemble (fontaine-croix) mesure 3 mètres de haut.
Une première croix en bois est érigée à l’occasion de la mission de 1882 au croisement des routes Plouider-Kerlouan et Lesneven-Brignogan. Elle est remplacée en 1978 par le calvaire actuel, qui se trouvait auparavant dans le cimetière, à l’emplacement du monument aux morts. Le socle de 1882 a été conservé.
Une croix surmonte la fontaine desservant le lavoir.
Elle se trouve sur l’ancienne route menant du bourg de Plouider à Pont-du-Châtel.
Ce grand bâtiment est construit en 1788 sur le ruisseau de la Flèche, remplaçant probablement un moulin plus ancien. Une minoterie est rajoutée en 1940 à l’une des extrémités du moulin.
Le bâtiment actuel a probablement remplacé en 1819 un moulin bien plus ancien, qui relevait de la seigneurie de Lestévennoc.
Le premier train arrive en gare de Plouider le 11 juin 1894 à la suite de l’ouverture de la ligne Landerneau - Plounéour-Trez. Dix ans plus tard (1904) est mise en service la ligne Lesneven - Plouescat. Le « train patates » permettait ainsi de se rendre à Saint-Pol-de-Léon. La commune devient ainsi gare de triage. Fermée en 1939 puis rouverte en 1941 par les Allemands, la gare est définitivement abandonnée en 1946.
Ces simples pierres reposant sur une pile centrale datent du Moyen Age. Malgré cet archaïsme, il permettait de franchir la Flèche au plus haut des marées et de rejoindre Tréflez.
Elément important du mur de l’Atlantique, la batterie du Veleury, composée de six bunkers, est bâtie par l’organisation Todt en 1943 pour abriter quatre canons de 105 permettant de couvrir une vaste portion de côtes, entre Kerlouan et l’anse de Goulven. Lors des combats de la Libération c’est de blockhaus que furent tirés les obus qui ravagèrent une partie du centre de Lesneven le 7 août 1944 ; les Allemands évacuèrent la batterie la nuit suivante.