Plouigneau
Gros bourg du nord-est du Finistère, Plouigneau (4 367 habitants) est situé dans le Petit Trégor, à 9 kilomètres à l’est de Morlaix.
La présence d’un menhir atteste d’une occupation lointaine, tandis que dans l’Antiquité deux voies romaines traversaient le territoire de la commune (Corseul-Morlaix et Carhaix-Lanmeur-Primel).
Paroisse bretonne primitive fondée au VIe s. et mentionnée pour la première fois au XIe s., Plouigneau englobait également à l’origine les territoires de Lannéanou et de Garlan.
Rattachée sous la Révolution au canton de Plougonven, Plouigneau rejoignit plus tard de celui du Ponthou, remplaçant par la suite cette commune comme chef-lieu de canton.
Un convoi allemand qui traversait la ville fut bombardé le 9 août 1944.
Le 1er janvier 2019, Plouigneau fusionne avec la commune voisine du Ponthou.
La présence d’un menhir atteste d’une occupation lointaine, tandis que dans l’Antiquité deux voies romaines traversaient le territoire de la commune (Corseul-Morlaix et Carhaix-Lanmeur-Primel).
Paroisse bretonne primitive fondée au VIe s. et mentionnée pour la première fois au XIe s., Plouigneau englobait également à l’origine les territoires de Lannéanou et de Garlan.
Rattachée sous la Révolution au canton de Plougonven, Plouigneau rejoignit plus tard de celui du Ponthou, remplaçant par la suite cette commune comme chef-lieu de canton.
Un convoi allemand qui traversait la ville fut bombardé le 9 août 1944.
Le 1er janvier 2019, Plouigneau fusionne avec la commune voisine du Ponthou.
Il est haut de 5,60 m.
Il s’agit d’une ancienne stèle gauloise réemployée par les Romains comme balisage pour la voie Carhaix-Lanmeur. Haute de 3 mètres, elle est située à Kroaz ar-Peulven.
Ancien fief relevant des seigneurs de Bourouguel, le manoir de Kerellou a été construit au XVIe s. Il est aménagé pour accueillir des réceptions, à l’occasion d’événements familiaux ou professionnels : le manoir de Kerellou.
Située sur la route du Ponthou, à l’emplacement d’une source qui faisait l’objet d’un pèlerinage ancien, sa construction, engagée par la famille Goesbriand, commence au début du XVIe s. mais l’édifice reste longtemps inachevé. La chapelle était d’abord dédiée à sainte Barbe. A l’ouest, le clocher-mur, avec deux chambres de cloches, présente un portail de style gothique.
Elle est construite au XVIIe s. pour servir de dépendance au manoir de Lanleya. On peut y voir encore les armes des Boiséon, des Kermoysan et des Du Parc-Lanmeur.
Construite à la fin du XVIIe s., la chapelle est restaurée en 1983. Le pardon de Saint-Eloi se déroule le dernier dimanche de juin.
Disposant d’un clocher-mur et d’un chevet à trois ans, elle est bâtie en 1890 selon les plans de l’architecte Le Guerrannic pour Marie de Lannurien, comtesse de Guernisac.
Ce petit édifice à clocher-mur fut construit à la fin du XIXe s. à l’emplacement d’une ancienne chapelle votive dédiée à saint Idy.
Haute de 1,20 m, cette croix mutilée est élevée au Moyen Age.
Datée du XVe s., cette croix érodée, haute de 3,50 m, aurait pu être érigée à l’occasion d’une épidémie de peste comme le suggèrent la présence d’écots sur le fût. Deux écussons indéfinissables ornent le sommet de la croix.
Cette croix de 8 mètres de haut a été élevée en 1893 par Jean et Anne Lanchec et par François Salaün.
Elle date de la deuxième moitié du XXe s.
Il est aménagé au village de Saint-Eloi au XXe s.
Formé de dalles posées sur des blocs de granit jetées dans le lit du Douron, ce pont a été réalisé au Moyen Age afin de permettre aux piétons et aux charrettes de se rendre des bourgs de Plouégat-Moysan à Plouégat-Guerrand.
Il provient du manoir de Keranprat, à Saint-Pol-de-Léon.
Construit sur le Quillidien, il dépendait du manoir de Lanleya. Il a conservé une porte de style gothique
Il a été construit vers 1870 pour alimenter le manoir du Mûr.
Orné d’une croix de Lorraine, il est érigé place de l’église.
Cette plaque honore la mémoire des cinq hommes exécutés par l’occupant devant l’église, quelques jours avant la Libération.
Située au sud-est du bourg, en bordure de la voie ferrée, elle fut inaugurée vers 1950. Elle rappelle qu’à cet endroit un habitant fut fusillé par les Allemands le 9 avril 1944 et que sept Français furent tués lors du bombardement d’un convoi allemand par l’aviation américaine quatre mois plus tard (9 août 1944).