Ploulec'h
Petite commune du nord-ouest des Côtes-d’Armor, Ploulec’h (1 635 habitants) est située sur la rive sud de l’estuaire du Léguer, à quatre kilomètres à l’ouest de Lannion.
La présence de menhirs, aujourd’hui disparus, atteste d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Fortifié dès la préhistoire (âge du fer), le promontoire du Yaudet a vu l’élévation, à la fin du IIIe s. - époque de trouble et d’attaques barbares -, d’une puissante muraille protégeant une ville gallo-romaine.
Paroisse primitive, mentionnée pour la première fois en 1330, le territoire de Ploulec’h englobait également à l’origine la partie méridionale de Lannion.
Au Moyen Age, les hospitaliers de la commanderie de La Feuillée (dans les monts d’Arrée) y étaient possessionnés. Avant la Révolution, Ploulec’h dépendait du ressort et de la subdélégation de Lannion et releva, jusqu’au Concordat de 1801, de l’ancien diocèse de Tréguier.
La présence de menhirs, aujourd’hui disparus, atteste d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Fortifié dès la préhistoire (âge du fer), le promontoire du Yaudet a vu l’élévation, à la fin du IIIe s. - époque de trouble et d’attaques barbares -, d’une puissante muraille protégeant une ville gallo-romaine.
Paroisse primitive, mentionnée pour la première fois en 1330, le territoire de Ploulec’h englobait également à l’origine la partie méridionale de Lannion.
Au Moyen Age, les hospitaliers de la commanderie de La Feuillée (dans les monts d’Arrée) y étaient possessionnés. Avant la Révolution, Ploulec’h dépendait du ressort et de la subdélégation de Lannion et releva, jusqu’au Concordat de 1801, de l’ancien diocèse de Tréguier.
Les diverses fouilles archéologiques, notamment celles menées dans les années 1950 et de 1991 à 1994, ont permis de livrer plusieurs éléments de la cité gallo-romaine, fondé en pays osisme. Certains ont cru y voir le site de la cité légendaire de Lexobie. Une voie romaine quittait le Yaudet pour rejoindre Lannion.
L'occupation du site se poursuivit après la chute de l'empire romain, mais les fortifications furent progressivement abandonnées et les pierres réutilisées pour la construction de maisons.
Elevée à la fin du IIIe s. pour renforcer le vieux rempart gaulois, en raison des menaces que font peser les pirates irlandais ou saxons, la grande enceinte faisait environ 400 mètres de longueur pour 200 mètres de largeur. Ses murs avaient une épaisseur d’au moins 1,50 m.
Les vestiges les plus importants mis au jour se trouvent à l’angle nord-est du site, sur les bords du Léguer. Là une partie de la muraille.
L'occupation du site se poursuivit après la chute de l'empire romain, mais les fortifications furent progressivement abandonnées et les pierres réutilisées pour la construction de maisons.
Elevée à la fin du IIIe s. pour renforcer le vieux rempart gaulois, en raison des menaces que font peser les pirates irlandais ou saxons, la grande enceinte faisait environ 400 mètres de longueur pour 200 mètres de largeur. Ses murs avaient une épaisseur d’au moins 1,50 m.
Les vestiges les plus importants mis au jour se trouvent à l’angle nord-est du site, sur les bords du Léguer. Là une partie de la muraille.
Construite à la fin du XVe s. ou au début du XVIe s., elle est restaurée au XVIIe s. Jusqu’au début du XIXe s., un cimetière entourait la chapelle. A l’occasion du pardon, qui se déroule le 13 juin (ou le lundi de Pentecôte ?), on offre traditionnellement des mottes de beurre au saint patron.
Construite de 1850 à 1861 par la famille de Kerninon sur les hauteurs dominant l’estuaire du Léguer, cet édifice a remplacé un bâtiment plus ancien qui datait du XIe s. et qui aurait été, selon la tradition, la plus ancienne chapelle de Bretagne dédiée à la Vierge. La chapelle actuelle comprend d’ailleurs quelques éléments antérieurs, comme les portes nord et sud de style Beaumanoir, en arcs en accolade (du XVe s.).
Egalement appelée « Vieille fontaine » (Feunten Goz), sa datation est incertaine. Une pierre mentionne la date de 1701, mais sa fondation remonte probablement à une époque plus lointaine, au haut Moyen Age, voire à l’époque romaine. Restaurée en 1989, elle comprend une niche qui abritait autrefois une statue de la Vierge Marie.
Conçu pour permettre aux milices gardes-côtes de surveiller l’entrée du Léguer, l’’édifice est construit au début au début du XVIIIe s. à l’emplacement d’un ancien fortin d’angle romain, dont les pierres servirent à l’édification.
Un corps de douane est construit sur le même site en 1845. Il permettait d’abriter cinq douaniers.