Ploumoguer
Petite commune du nord-ouest du Finistère, Ploumoguer (1 851 habitants) est située dans le Bas-Léon, à 19 kilomètres à l’ouest de Brest.
Baignée par l’océan, la commune compte 7 kilomètres de côtes. Principalement constituée de falaises et de rochers, on y trouve également deux petites plages (Illien et Kerhornou).
Traversée par une voie romaine dans l’Antiquité, la paroisse primitive de Ploumoguer comprenait également à l’origine le territoire de Trébabu. Selon la tradition, saint Tugdual y aurait fondé un ermitage au début du VIe s. Siège d’un monastère au haut Moyen-Age, la paroisse de Lamber ne fut supprimée qu’à la Révolution française.
Du XVIe au XVIIIe s., Ploumoguer fit partie de la sénéchaussée royale de Brest et Saint-Renan.
Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse releva de l’ancien diocèse de Léon.
Dans les années 1980, la commune occupait le premier rang départemental pour la production de pommes de terre.
Baignée par l’océan, la commune compte 7 kilomètres de côtes. Principalement constituée de falaises et de rochers, on y trouve également deux petites plages (Illien et Kerhornou).
Traversée par une voie romaine dans l’Antiquité, la paroisse primitive de Ploumoguer comprenait également à l’origine le territoire de Trébabu. Selon la tradition, saint Tugdual y aurait fondé un ermitage au début du VIe s. Siège d’un monastère au haut Moyen-Age, la paroisse de Lamber ne fut supprimée qu’à la Révolution française.
Du XVIe au XVIIIe s., Ploumoguer fit partie de la sénéchaussée royale de Brest et Saint-Renan.
Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse releva de l’ancien diocèse de Léon.
Dans les années 1980, la commune occupait le premier rang départemental pour la production de pommes de terre.
Construite essentiellement au XVIIIe s., l’église de la paroisse de Lamber a conservé des arcades romanes en plein cintre de l'édifice du XIe s. Elle a été restaurée au XIXe s.
Trève de la paroisse de Ploumouguer, la paroisse de Lamber a été érigée en succursale en 1842.
Trève de la paroisse de Ploumouguer, la paroisse de Lamber a été érigée en succursale en 1842.
Construite à Locméven au XVIe s., près de la plage où aurait débarqué le saint patron au VIe s., la chapelle est restaurée en 1819 et en 1932. Elle aurait remplacé un édifice plus ancien, datant du XIe s. Saint Méen était invoquée pour la guérison des maladies de la peau, et en particulier de la gale.
Supprimé en 1850, le pardon de la chapelle est rétabli à la fin du XXe s.
Supprimé en 1850, le pardon de la chapelle est rétabli à la fin du XXe s.
Cette petite chapelle de style néo-roman a été construite dans le cimetière de l’église paroissiale de Ploumoguer à la fin du XIXe s. Elle possède un chevet semi-circulaire et son pignon occidental est surmonté d’un clocheton.
Elle est désaffectée en 1973 et sert aujourd’hui de salle d’exposition.
Elle est désaffectée en 1973 et sert aujourd’hui de salle d’exposition.
Elles furent érigées au Haut Moyen Age. La plus grande, aux bras pattés, mesure 2,50 m, la plus petite 1,50 m. Le socle est une réalisation plus récente.
Haute de 2 mètres, cette grande croix monolithe pattée a été réalisée au haut Moyen Age. Autrefois installée devant le presbytère, elle a été encastrée dans un socle plus récent.
Proche de la chapelle Saint-Méen, elle est incorporée à un mur.
Haute de 3 mètres, elle est élevée au XVe s. Son fût présente en relief la représentation d’un outil. Le soubassement actuel, en forme de croix, est plus récent.
Réalisé au XVIe s., elle est restaurée au XIXe s. et au XXe s. (ajout de la croix à écots et des fleurons). Haut de 5 mètres, il présente un écu au calice et sur le chapiteau deux anges au calice.
Située dans l’enclos paroissial de l’église Saint-Pierre de Lamber, elle est construite vers 1642 et restaurée au XIXe et XXe s.. Surmontée d’une croix, le mur de soutènement est creusé d’une niche abritant la statue du saint en tenue d’évêque. Un calice a été gravé sur le mur. L’eau de la fontaine s’écoule sous le mur de l’enclos.
Construite à la fin du XVIIe s. ou au début du XVIIIe s., cette maison servit à la fois d’habitation et de commerce. Disposant de trois dépendances, elle est flanquée d’une tour d’escalier.
Le socle représente un poilu et un homme mortellement blessé recevant l’extrême-onction.