Plounéventer
Situé en Léon, Plounéventer (1 483 habitants) se trouve à trente-deux kilomètres à l’est de Brest.
Aux premiers siècles de notre ère, une ville gallo-romaine, Vorganium, se développa dans la partie nord du territoire de la commune, dans le village de Kerillien.
Plounéventer s’enrichit aux XVIe et XVIIe s. grâce à l’artisanat des toiles de lin. Paroisse primitive, elle englobait autrefois les actuelles communes de Saint-Servais et Saint-Derrien.
En 1878, des moines bénédictins fondèrent l’abbaye de Kerbénéat, au sud de la commune, et en 1964, une autre partie du territoire communal fut annexé par la base aéronavale.
Aux premiers siècles de notre ère, une ville gallo-romaine, Vorganium, se développa dans la partie nord du territoire de la commune, dans le village de Kerillien.
Plounéventer s’enrichit aux XVIe et XVIIe s. grâce à l’artisanat des toiles de lin. Paroisse primitive, elle englobait autrefois les actuelles communes de Saint-Servais et Saint-Derrien.
En 1878, des moines bénédictins fondèrent l’abbaye de Kerbénéat, au sud de la commune, et en 1964, une autre partie du territoire communal fut annexé par la base aéronavale.
Erigée à l’âge du fer, cette stèle est christianisée au Moyen Age par l’ajout d’une croix pattée, aujourd’hui mutilée. L’ensemble fait 2 mètres de haut.
Située à Locmélar, elle fut construite en 1587 et modifié (chevet) en 1724. A l’origine, elle dépendait de la seigneurie voisine, relevant de la famille de Poulmic.
Elevé au XVIe s., il mesure 6 mètres de haut. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du Crucifix.
Haute de 6 mètres, elle fut commandée en 1895 ou 1896 au célèbre sculpteur Yan Larc'hantec par Albert Le Roux, propriétaire de Brézal.
En bord d’étang et dominant l’Elorn, ce colombier, privilège de la noblesse d’Ancien Régime, date du XVIe s.
Construit en 1520 par le seigneur Guillaume de Brézal, en même temps que l’étang, ce moulin à farine appartint longtemps à cette famille avant de passer à leurs héritiers, les Kersauson et les Tinténiac.
Né à Plounéventer en 1819 et décédé dans la même commune en 1902, il fut élu représentant du Finistère à l’Assemblée Constituante de 1848. Non réélu à la Législative, il se retira en Bretagne avant de devenir sénateur (1876-1894). Ne quittant jamais son costume bas-breton, il siégea sur les rangs de l’extrême-droite légitimiste et catholique. Le buste de la tombe fut réalisé en 1903, en haut-relief, par le célèbre sculpteur Yan Larc’hantec, natif de la commune voisine de Saint-Servais.