Plounévez-Lochrist
Commune du Nord-Finistère, Plounévez-Lochrist (2 367 habitants) est situé en Léon, à 41 kilomètres au nord-est de Brest.
Bien que bordée par la mer, la commune ne dispose pas de port.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouider, Plounévez-Lochrist englobait également à l’origine les territoires de Lanhouarneau, Saint-Vougay et Tréflez. Mentionnée pour la première fois en 1330, la paroisse comprend le village de Lochrist, siège au Moyen Age d’un ancien prieuré de l’abbaye de Saint-Mathieu.
Selon Albert le Grand, le père de saint Guénolé, Frégant, aurait vaincu une armée de pirates à Lochrist.
Jusqu’à la Révolution, les principales familles nobles de Plounévez furent les Carman-Maillé et les Kersabiec.
Bien que bordée par la mer, la commune ne dispose pas de port.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouider, Plounévez-Lochrist englobait également à l’origine les territoires de Lanhouarneau, Saint-Vougay et Tréflez. Mentionnée pour la première fois en 1330, la paroisse comprend le village de Lochrist, siège au Moyen Age d’un ancien prieuré de l’abbaye de Saint-Mathieu.
Selon Albert le Grand, le père de saint Guénolé, Frégant, aurait vaincu une armée de pirates à Lochrist.
Jusqu’à la Révolution, les principales familles nobles de Plounévez furent les Carman-Maillé et les Kersabiec.
Haute de 1,80 m, cette stèle érigée à l’âge du fer fut dotée d’une croix au haut Moyen Age.
Située au nord-ouest de la commune, cette stèle préchrétienne à quatre pans a été christianisée au haut Moyen Age. Les lettres « IHS » ont été gravées sur le centre de la croix pattée. Elle est aussi appelée croix de Menez ar Ch’our.
Construit au XIVe s. par Tanguy de Kermavan (Carman) à la place de l’ancien manoir de Coetseizploé (« bois des sept paroisses »), l’actuel château fut agrandi au vers 1560 par Maurice de Carman.
La partie occidentale a été édifiée au milieu du XVIe s. dans le style de la seconde Renaissance, avec fenêtres à entablement et à fronton. Dominant la façade, la petite tourelle a perdu son toit conique.
S’étendant sur une demi-douzaine de paroisses (Cléder, Lanhouarneau, Plounévez, Plouzévédé, Saint-Vougay, Sibiril, Trézilidé), la seigneurie de Carman fut acquise en 1577 par la famille de Maillé (originaire de Touraine). Erigée en marquisat (1612) puis en comté (1626), Maillé tomba aux mains des Rohan-Chabot en 1747 et à celles des Cadeville en 1789. Le château devint ensuite la possession successive du baron Dain (vers 1812), du baron Hugues Nielly (1900) et de l’amiral Richard (1928).
La partie occidentale a été édifiée au milieu du XVIe s. dans le style de la seconde Renaissance, avec fenêtres à entablement et à fronton. Dominant la façade, la petite tourelle a perdu son toit conique.
S’étendant sur une demi-douzaine de paroisses (Cléder, Lanhouarneau, Plounévez, Plouzévédé, Saint-Vougay, Sibiril, Trézilidé), la seigneurie de Carman fut acquise en 1577 par la famille de Maillé (originaire de Touraine). Erigée en marquisat (1612) puis en comté (1626), Maillé tomba aux mains des Rohan-Chabot en 1747 et à celles des Cadeville en 1789. Le château devint ensuite la possession successive du baron Dain (vers 1812), du baron Hugues Nielly (1900) et de l’amiral Richard (1928).
Mentionné pour la première fois en 1597, le manoir actuel date pour ses parties les plus anciennes de la fin du XVIe s. Vers 1650 est ajouté à cette première structure un corps de logis de style Louis XIII. Quelque peu endommagé durant la Révolution française, l’édifice connaît divers modifications à la fin du XIXe s.
Nous tenons à sincèrement remercier les propriétaires du manoir qui nous ont aimablement invités à visiter leur belle demeure et nous ont chaleureusement accueillis. Le manoir est aménagé pour recevoir des familles, organiser des séminaires ou des fêtes (mariages…). Le manoir de Keraouël.
Nous tenons à sincèrement remercier les propriétaires du manoir qui nous ont aimablement invités à visiter leur belle demeure et nous ont chaleureusement accueillis. Le manoir est aménagé pour recevoir des familles, organiser des séminaires ou des fêtes (mariages…). Le manoir de Keraouël.
Fondée au Moyen Age, la chapelle de l’ancien prieuré dédié à Saint-Melaine tombe en ruines au milieu du XVIIIe s. Elle est en partie démolie et reconstruite entre 1784 et 1785. Etabli selon la légende à l’emplacement d’une victoire remportée par le père de saint Guénolée sur des pirates païens, le prieuré était passé a à la fin de l’époque médiale sous l’autorité de l’abbaye de Saint-Matthieu. Autrefois, les reliques de la Vraie Croix et les foires attiraient un grand nombre de pèlerins au village de Lochrist an Izelvez (Lochrist « des arbres bas »).
Partie la plus ancienne de l’édifice, le clocher a été conservé lors de la reconstruction de la fin du XVIIIe s. Couronnée d’une flèche octogone à lucarnes, cette tour carrée massive a été bâtie au XIe s. et remaniée au XIIIe (flèche). La façade sud comporte une tourelle d’escalier. Détruite par la foudre en 1910, la flèche a été immédiatement restaurée.
Partie la plus ancienne de l’édifice, le clocher a été conservé lors de la reconstruction de la fin du XVIIIe s. Couronnée d’une flèche octogone à lucarnes, cette tour carrée massive a été bâtie au XIe s. et remaniée au XIIIe (flèche). La façade sud comporte une tourelle d’escalier. Détruite par la foudre en 1910, la flèche a été immédiatement restaurée.
Cette petite chapelle privée du manoir de Keraouël date du XVIIe s.
Erigé au XVe s., il mesure 4,50 m de haut. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du Crucifix.
Une Pietà est représentée au revers du Crucifix de ce calvaire du XVIe s. Le monument mesure 5 mètres de haut.
Haut de 7 mètres, il fut élevé en 1676. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du Crucifix, tandis que les statues géminées représentent la Vierge et un apôtre, saint Jean et saint Jacques.
Cette croix monolithe, haute d’1,50 m, date du haut Moyen Age.
Réalisé en granit, il daterait de l’époque carolingienne.
Cette fontaine isolée dans les champs est surmontée d’une croix du XVIIe s.
De 1849 à 1851, l’entrepreneur brestois Camille Michel draina une partie des marais du Kernic pour en faire des terres propices à l’agriculture. Pour les protéger des marais et des tempêtes, il fit construire une digue longue de 1 200 mètres. Edifiée au milieu de celle-ci pour servir d’habitation au chef de chantier, la maison d’eau enjambe l’embouchure du ruisseau le Rest.
Inaugurée en 1948, elle rappelle les noms des quatorze habitants tués par les Allemands le 8 août 1944. On y trouve également la mention des personnes tuées deux jours plus tard par des mines à Pont-Christ.
Il se compose de deux monuments érigés à des époques différentes : celui de gauche, plus récent, honore la mémoire des hommes tombés durant la Seconde Guerre mondiale et celui de droite les soldats tués durant le premier conflit majeur du XXe s.