Plourivo
Petite commune du nord des Côtes-d’Armor, Plourivo (2 212 habitants) est située dans le Goëlo, sur la rive droite du Trieux, près de Paimpol, à 42 kilomètres au nord-ouest de Saint-Brieuc.
Paroisse primitive fondée au haut Moyen-Age, Plourivo englobait également à l’origine les territoires d’Yvias et de Kerfot.
Selon la tradition, Alain Barbetorte aurait écrasé les Vikings d’Incon sur la lande de Lancerf (camp de Castel-Auffret) vers 936/937.
A l’époque médiévale, les moines de Beauport y sont richement possessionnés en terres et en biens (moulins, pêcherie, etc.). La châtellenie de Plourivo passe par mariage entre les mains de la famille de Rohan en 1369 avant d’être cédée en 1624 à Yves Roquel, seigneur de Bourblanc.
Sous l’Ancien Régime, Plourivo relève de l’ancien diocèse de Saint-Brieuc, a pour subdélégation Paimpol.
Plourivo est le berceau de la famille Armez, qui a donné trois députés, de l’homme politique communiste Marcel Cachin et de l’écrivain Ernest Renan.
Paroisse primitive fondée au haut Moyen-Age, Plourivo englobait également à l’origine les territoires d’Yvias et de Kerfot.
Selon la tradition, Alain Barbetorte aurait écrasé les Vikings d’Incon sur la lande de Lancerf (camp de Castel-Auffret) vers 936/937.
A l’époque médiévale, les moines de Beauport y sont richement possessionnés en terres et en biens (moulins, pêcherie, etc.). La châtellenie de Plourivo passe par mariage entre les mains de la famille de Rohan en 1369 avant d’être cédée en 1624 à Yves Roquel, seigneur de Bourblanc.
Sous l’Ancien Régime, Plourivo relève de l’ancien diocèse de Saint-Brieuc, a pour subdélégation Paimpol.
Plourivo est le berceau de la famille Armez, qui a donné trois députés, de l’homme politique communiste Marcel Cachin et de l’écrivain Ernest Renan.
Dominant la vallée du Trieux, cet édifice a été construit au XIIIe s. pour symboliser la victoire remportée par Alain Barbetorte sur les Vikings. Selon la tradition, les Bretons tués au cours de la bataille auraient été enterrés dans l’enclos de la chapelle. Celle-ci est remaniée à plusieurs reprises, en particulier au XVIIe s. Le bâtiment est vendu en 1796 à une famille d’armateurs de Paimpol, les Morand. Tombant en ruines dans la première moitié du XIXe s., la chapelle est restaurée en 1858.
En 1885, un fils naturel de Napoléon III, le vicomte de Labenne (mort en 1882), y est inhumé avec son fils, à la demande sa veuve, nouvelle propriétaire des lieux. Le site est acquis par le diocèse en 1958.
En 1885, un fils naturel de Napoléon III, le vicomte de Labenne (mort en 1882), y est inhumé avec son fils, à la demande sa veuve, nouvelle propriétaire des lieux. Le site est acquis par le diocèse en 1958.
Bâtie au XVIe s. au village de Penhoat par les Rohan-Guéméné, elle est entièrement reconstruite au XXe s.
Appelée autrefois croix de Saint-Ouarn, ce monolithe, haut de 1,65 m, est érigé entre le XIIe et XVe s. dans l’enclos de l’ancienne Chapelle-Neuve (détruite durant la Révolution). Associée à une bataille menée par Alain Barbetorte contre les Normands en 936, la croix est déplacée dans un enclos de la rue Alain-Bartetorte en 1906. Un disque orne le centre.
Elle date du Haut Moyen-Age.
Bâti en 1884 par l’ingénieur Louis Harel de La Noé sur la voie ferrée Guingamp-Paimpol, il permet de franchir la vallée du Leff (près de sa confluence avec le Trieux), entre Quemper-Guézennec et Plourivo. Des pierres récupérées sur les ruines de l’ancienne de forteresse de Frinaudour ont servi à sa construction.