Plouvien
Grosse commune du Nord-Finistère (3 800 habitants), Plouvien est située à 17 kilomètres au nord-est de Brest.
La paroisse fut fondée au VIe s. par saint Gwien.
Outre ses belles chapelles, elle abritait au Moyen Age une commanderie de l’ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, qui a laissé de terribles traces dans la commune, Plouvien abrita une célèbre foire aux poulains.
La paroisse fut fondée au VIe s. par saint Gwien.
Outre ses belles chapelles, elle abritait au Moyen Age une commanderie de l’ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, qui a laissé de terribles traces dans la commune, Plouvien abrita une célèbre foire aux poulains.
Bâti au XVe s., l’édifice est entièrement reconstruit de 1856 à 1857 selon les plan de l’architecte diocésain Joseph Bigot.
Fondé au XIIe s. au village de Balanant par les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, cet ancien prieuré de l’ordre hospitalier relève alors de la commanderie de la Feuillée. Le site était à l’origine plus vaste et comprenait notamment un hôpital, mais seul subsistent aujourd’hui la chapelle reconstruite en 1443 et sa fontaine. On y trouve le blason de la famille des Kerman.
Haute de 1,80 m, cette croix monolithe date du haut Moyen Age.
Haut de 7 mètres, il est érigé en 1683 par François Bougaran (d’où son nom de Croaz Bougaran) à la mémoire des quatre prêtres qui se dévouèrent en faveur des paroissiens lors d’une épidémie de peste en 1509, et dont les ossements se trouvent dans un caveau sous la croix. Celle-ci est mutilée en 1793 et restaurée en 1893. Le socle présente une statue de Marie Madeleine.
Située près de la chapelle du même nom, cette grande et belle fontaine date du XVIIe s. Deux entrées y descendent. Selon la tradition, les parents y plongeaient la première chemise de leur nourrisson afin de lui assurer une bonne santé.
En juillet 2004, l’émission de télévision « la Carte aux Trésors » a fait une halte à la fontaine Saint-Jaoua.
En juillet 2004, l’émission de télévision « la Carte aux Trésors » a fait une halte à la fontaine Saint-Jaoua.
Fontaine de dévotion couverte, son eau avait la réputation de soigner les maladies des yeux. C’est également une fontaine « marieuse » : la jeune fille qui souhaitait se marier devait jeter une épingle dans la fontaine ; si celle-ci ne coulait pas, son vœu se réaliserait dans l’année.
Datant du Moyen Age, cette table fut édifiée à Pors-ar-Groaz, lieu-dit où, selon la légende, la charrette qui transportait la dépouille de saint Jaoua se serait brisée (les bœufs purent cependant continuer à traîner le chariot jusqu’à l’emplacement de l’actuelle chapelle Saint-Jaoua).
Sculpté en 1947 par Fantelli, il est dédié aux 28 personnes exécutées par l’occupant lors des combats de la Libération, les 8 et 9 août 1944. C’est à ce carrefour que les premières fusillades (7 morts) eurent lieues.
Situé à 500 mètres au nord-est du bourg, sur la route de Lesneven, il commémore le passage de la 6e division blindée américaine le 7 août 1944.