Plouyé
Petite commune du centre Finistère, Plouyé (713 habitants) est située près de Huelgoat, à 15 kilomètres à l’ouest de Carhaix.
Les découvertes archéologiques (menhir, stèle, tumulus) attestent d’une présence ancienne dans la région.
Vaste paroisse primitive, elle englobait également à l’origine les territoires de Plonévez-du-Faou, Loqueffret, Collorec, Landeleau et Châteauneau-du-Fou. Jusqu’à la Révolution, la seigneurie principale de la région fut celle de Keramparc et les de Tourzel la famille noble la plus importante.
Plouyé fut au centre de deux grandes insurrections paysannes : en 1489-1490 et en 1675 (révolte des Bonnets rouges ; incendie de plusieurs manoirs).
Les découvertes archéologiques (menhir, stèle, tumulus) attestent d’une présence ancienne dans la région.
Vaste paroisse primitive, elle englobait également à l’origine les territoires de Plonévez-du-Faou, Loqueffret, Collorec, Landeleau et Châteauneau-du-Fou. Jusqu’à la Révolution, la seigneurie principale de la région fut celle de Keramparc et les de Tourzel la famille noble la plus importante.
Plouyé fut au centre de deux grandes insurrections paysannes : en 1489-1490 et en 1675 (révolte des Bonnets rouges ; incendie de plusieurs manoirs).
Haute de 2,58 m, elle date de l’âge du fer.
Elle est construite au XVIIe s. Le pardon de la chapelle a lieu le dernier dimanche de juillet.
Construite vers 1660, elle est restaurée en 2001. Le pardon de Saint-Salomon se déroule le jour de la Pentecôte.
De plan rectangulaire, cette chapelle est reconstruite entre 1838 et 1839 à l’emplacement d’un édifice plus ancien. Une crypte est située sous le chœur.
Haute de trois mètres, elle fut élevée au XVIe s. près de la chapelle du même nom.
Erigé au XVIe s., ce calvaire, haut de 5 mètres, présente une Vierge à l’Enfant au revers du Crucifix, ainsi que les statues géminées de saint Pierre et d’une sainte d’un côté et de saint Jean et d’un apôtre de l’autre.
Construite en 1669 sur le placitre de la chapelle du même nom, la fontaine avait selon la tradition une eau miraculeuse contre les maladies de peau. Deux statues représentant des femmes en prière ornent le fronton et l’intérieur de la niche.
Elle est située dans une prairie proche de la chapelle du même nom. Le jour du pardon, les garçons de ferme faisaient faire trois fois le tour de la fontaine à leurs bêtes. A côté de la fontaine se trouve une auge de pierre qui, selon la légende, aurait servi de barque à saint Salomon pour traverser la mer. A sa mort, elle aurait été reconvertie en cercueil.
Œuvre de René Quillivic, cette statue d’une femme recueillie, en cape de deuil, fut inaugurée en 1955.