Plozévet
Gros bourg du sud-ouest du Finistère, Plozévet (2 943 habitants) est situé à la limite nord-ouest du pays bigouden, à 25 kilomètres à l’ouest de Quimper.
Largement baignée par l’Atlantique, la commune abrite un petit port (Porz Poulhan) et de belles plages. Depuis 1982, un festival Mondial’Folk rassemble plusieurs centaines de musiciens et de danseurs étrangers chaque été.
Paroisse primitive fondée par les émigrés bretons au haut Moyen Age, Plozévet relevait autrefois du diocèse de Cornouaille et du pagus du Cap Caval.
Largement baignée par l’Atlantique, la commune abrite un petit port (Porz Poulhan) et de belles plages. Depuis 1982, un festival Mondial’Folk rassemble plusieurs centaines de musiciens et de danseurs étrangers chaque été.
Paroisse primitive fondée par les émigrés bretons au haut Moyen Age, Plozévet relevait autrefois du diocèse de Cornouaille et du pagus du Cap Caval.
Cet édifice construit au XVIe s. à 6 km du bourg est dédié à un saint gallois qui fit naufrage sur la côte proche entre le Ve et le VIIe s. et qui y fonda la paroisse de Poe-Démet. Autrefois, l’enclos abritait un cimetière, où furent notamment inhumées les premières victimes du naufrage du vaisseau Les Droits de l’Homme (1797).
Des pêcheurs ayant survécu à un naufrage venaient s’y recueillir pieds-nus depuis la côte avant d’en faire neuf fois le tour en priant.
Cette chapelle fut vendue en juillet 1795 à un certain Louis Gourlaouen mais fut restituée en 1803.
Le croisillon sud du transept a été refait en 1898 et l’intérieur de la chapelle a été complètement restauré dans les années 1980 (remplacement des vitraux et des lambris).
Deux pardons s’y déroulent, un le dimanche suivant l’Assomption et l’autre le troisième dimanche de mai.
Des pêcheurs ayant survécu à un naufrage venaient s’y recueillir pieds-nus depuis la côte avant d’en faire neuf fois le tour en priant.
Cette chapelle fut vendue en juillet 1795 à un certain Louis Gourlaouen mais fut restituée en 1803.
Le croisillon sud du transept a été refait en 1898 et l’intérieur de la chapelle a été complètement restauré dans les années 1980 (remplacement des vitraux et des lambris).
Deux pardons s’y déroulent, un le dimanche suivant l’Assomption et l’autre le troisième dimanche de mai.
Elevé au Moyen Age, ce calvaire, haut de 4,50 m, comporte sur une face une statue de la Trinité et sur l’autre une Vierge à l’enfant. La croix, trilobée, est surmontée d’un dais.
De cette croix haute de 4 mètres et érigée au XVIe s., il ne reste plus que que le soubassement à trois degrés soutenant un fût à pans.
Il a été établi en saillie dans le mur-pignon de la boulangerie, construite vers 1758.
Biens exposés au vent, ces tranchées servirent jusque dans les années 1950 à brûler les algues afin de récolter des pains de soude, puis de l’iode (200 kilos de goémon donnaient 40 kilos de soude et 200 à 600 g d’iode). On recensait autrefois dix fours à goémon le long de la côte de Plozévet.
La mention de « menhir » peut prêter à confusion car ce monument ne date pas du Néolithique mais du XIXe s. Il a été dressé en 1840 près de la plage de Canté par le major Pipon, un prisonnier anglais qui se trouvait à bord du vaisseau français le Droits de l’Homme, qui fit naufrage sur la côte de Plozévet le 14 janvier 1797. Le drame fit entre 250 et 340 victimes sur les 1 200 hommes embarqués. Brisé par la tempête en 1876, le monument a été restauré en 1882.
Le 22 août 1937, le maire Albert Le Bail a inauguré une plaque commémorative encadrée par deux fûts de canon sur laquelle est inscrit : « Ici reposent 400 hommes du vaisseau les Droits de l’Homme et soldats de la légion des Francs qui, le 25 nivôse de l’an V de la République, luttèrent victorieusement contre deux vaisseaux anglais au large des côtes de Plozévet et moururent aux cris de Vive la République ».
Le 22 août 1937, le maire Albert Le Bail a inauguré une plaque commémorative encadrée par deux fûts de canon sur laquelle est inscrit : « Ici reposent 400 hommes du vaisseau les Droits de l’Homme et soldats de la légion des Francs qui, le 25 nivôse de l’an V de la République, luttèrent victorieusement contre deux vaisseaux anglais au large des côtes de Plozévet et moururent aux cris de Vive la République ».
Réalisé par René Quillivic (l’une de ses dernières œuvres), ce monument fut inauguré vers 1950 à Porz-Poulhan pour marquer la limite territoriale entre le pays Bigouden et le Cap-Sizun.
Sur la plaque est inscrit : « Aman échu ar vro vigoudenn » (« Ici se termine le pays bigouden »).
Sur la plaque est inscrit : « Aman échu ar vro vigoudenn » (« Ici se termine le pays bigouden »).
Le monument principal, inauguré le 10 septembre 1922, a été réalisé par le sculpteur René Quillivic. Au pied du menhir, sur un chaos artificiel de rochers, la statue en kersantite représente le père le plus endeuillé de la commune lors de la Première Guerre mondiale : Sébastien Le Gouill y a perdu trois de ses fils et un beau-fils. En tout, 201 enfants de Plozévet sont tombés entre 1914 et 1918.
La seconde stèle, inaugurée le 11 novembre 1950, recense les victimes de la Seconde Guerre mondiale. Elle est surmontée par le buste d’une Bigoudène, également œuvre de Quillivic.
La seconde stèle, inaugurée le 11 novembre 1950, recense les victimes de la Seconde Guerre mondiale. Elle est surmontée par le buste d’une Bigoudène, également œuvre de Quillivic.