Pluméliau
Commune du centre du Morbihan, Pluméliau (3 607 habitants) est située sur la rive orientale du Blavet, à 14 kilomètres au sud de Pontivy, à 43 kilomètres au nord-est de Lorient et à 42 kilomètres au nord-ouest de Vannes.
Dans l’Antiquité, le territoire est traversé par plusieurs romaines. C’est notamment à l’emplacement de Saint-Nicolas-des-Eaux que l’une d’entre elles franchit le Blavet, pour rejoindre le site de Castennec, en Bieuzy.
La paroisse primitive de Pluméliau est fondée par les émigrés bretons dès le VIe s. A l’origine, elle comprend également les actuelles communes de Remungol et de Moustoir-Remungol. En 1120, un prieuré est établi à Saint-Nicolas au profit des moines de l’abbaye Saint-Florent de Saumur.
Sous l’Ancien Régime, la principale seigneurie locale est celle de Kervéno, érigée en marquisat de Baud-Kervéno en 1623/1624. La paroisse dépend alors du doyenné de Porhoët.
Pluméliau est touchée par la chouannerie durant la Révolution française (massacre de vingt membres de la garde nationale de Pontivy le 14 mars 1793) et par des actions de la résistance au cours de la Seconde Guerre mondiale (soixante maquisards tués le 14 juillet 1944 et neuf résistants fusillés le 29 juillet suivant.
Le 1er janvier 2019, les communes de Pluméliau et Bieuzy ont fusionné pour former la commune nouvelle de Pluméliau-Bieuzy.
Dans l’Antiquité, le territoire est traversé par plusieurs romaines. C’est notamment à l’emplacement de Saint-Nicolas-des-Eaux que l’une d’entre elles franchit le Blavet, pour rejoindre le site de Castennec, en Bieuzy.
La paroisse primitive de Pluméliau est fondée par les émigrés bretons dès le VIe s. A l’origine, elle comprend également les actuelles communes de Remungol et de Moustoir-Remungol. En 1120, un prieuré est établi à Saint-Nicolas au profit des moines de l’abbaye Saint-Florent de Saumur.
Sous l’Ancien Régime, la principale seigneurie locale est celle de Kervéno, érigée en marquisat de Baud-Kervéno en 1623/1624. La paroisse dépend alors du doyenné de Porhoët.
Pluméliau est touchée par la chouannerie durant la Révolution française (massacre de vingt membres de la garde nationale de Pontivy le 14 mars 1793) et par des actions de la résistance au cours de la Seconde Guerre mondiale (soixante maquisards tués le 14 juillet 1944 et neuf résistants fusillés le 29 juillet suivant.
Le 1er janvier 2019, les communes de Pluméliau et Bieuzy ont fusionné pour former la commune nouvelle de Pluméliau-Bieuzy.
Construite vers 1694-1696, l’église remaniée en 1861 par Léon Henry et complètement rebâtie en 1949.
L’édifice est construit dans le style flamboyant en 1524. Le village, qui domine le Blavet, avait vu l’établissement en 1120 d’un prieuré dépendant des moines de Saint-Florent de Saumur.
Erigé au XVIe s., il possède un fût décoré d’hermines, reposant sur un autel de style vannetais orné d’anges. Le Crucifix est surmonté d’une représentation de Dieu le Père.
Le Christ en croix est encadré par la Vierge et saint Jean, tandis qu’une Vierge à l’Enfant figure au revers.
Une Vierge à l’Enfant figure au revers du Crucifix.
Comprenant quatre pans, ce bel ensemble est construit dans l’enclos de la chapelle au XVIe s. et restauré en 1608.
Les trois niches en anse de panier, dédiées à saint Nicodème, saint Gamaliel et saint Abibon, sont richement décorées (accolades, pinacles, gargouilles, etc.). Les statues des trois saints ont disparu mais l’intérieur des niches est sculpté de représentations humaines et animales.
Autrefois, les hommes venaient se raser à l’eau de la fontaine le jour du pardon pour éviter les maladies de peau.
Les trois niches en anse de panier, dédiées à saint Nicodème, saint Gamaliel et saint Abibon, sont richement décorées (accolades, pinacles, gargouilles, etc.). Les statues des trois saints ont disparu mais l’intérieur des niches est sculpté de représentations humaines et animales.
Autrefois, les hommes venaient se raser à l’eau de la fontaine le jour du pardon pour éviter les maladies de peau.
Egalement installée dans l’enclos de la chapelle Saint-Nicodème, elle est réalisée en 1790 juste à côté de la fontaine triple en l’honneur du saint protecteur du bétail.
Un escalier permet d’accéder à l’enclos de cette fontaine de dévotion, construite au milieu du XVIe s. et restaurée en 1972. Un banc court le long du mur intérieur. Une accolade orne l’arcade de l’édicule.
La niche abrite la statue de saint Nicolas tandis que deux colonnettes soutiennent les statuettes de saint Jean et de la Vierge.
La niche abrite la statue de saint Nicolas tandis que deux colonnettes soutiennent les statuettes de saint Jean et de la Vierge.
Construit de 1951 à 1957 selon les plans de l’architecte Léon Bellec, l’édifice possède un fronton présentant des cercles et spirales de style celtique.