Pont-Aven
Commune du Sud-Finistère, Pont-Aven (2 953 habitants) est située à l’entrée de l’estuaire de l’Aven, à 33 kilomètres au sud-est de Quimper.
La présence de plusieurs éléments mégalithiques attestent d’une présence humaine importante au Néolithique.
Démembrement de la paroisse primitive de Melgven, la bourgade de Pont-Aven fut une trève de Nizon jusqu’à la Révolution française. De nombreux moulins s’y implantèrent au Moyen Age.
En 1795, 2 000 chouans l’occupèrent quelque temps.
Celle que l’on a surnommé la « cité des peintres » a vu de nombreux artistes (E. Bernard, M. Denis, P. Sérusier, P. Gauguin) s’y installer à partir de 1870, donnant naissance à l’ « école de Pont-Aven ». De nos jours, de nombreuses galeries d’art y sont établies.
L’ancienne commune de Nizon a fusionné avec Pont-Aven en 1954.
La commune est renommée pour ses « galettes », commercialisées sous le nom de Traou-Mad.
La présence de plusieurs éléments mégalithiques attestent d’une présence humaine importante au Néolithique.
Démembrement de la paroisse primitive de Melgven, la bourgade de Pont-Aven fut une trève de Nizon jusqu’à la Révolution française. De nombreux moulins s’y implantèrent au Moyen Age.
En 1795, 2 000 chouans l’occupèrent quelque temps.
Celle que l’on a surnommé la « cité des peintres » a vu de nombreux artistes (E. Bernard, M. Denis, P. Sérusier, P. Gauguin) s’y installer à partir de 1870, donnant naissance à l’ « école de Pont-Aven ». De nos jours, de nombreuses galeries d’art y sont établies.
L’ancienne commune de Nizon a fusionné avec Pont-Aven en 1954.
La commune est renommée pour ses « galettes », commercialisées sous le nom de Traou-Mad.
Long de 17 mètres, cet ensemble mégalithique a perdu de nombreux éléments, notamment des dalles de couverture et presque tous les supports d’un côté.
Elevé par les hommes du Néolithique, ce mégalithe mesure 5,5 m de haut. Une croix pattée y a été gravée à une époque indéfinie. Selon la légende, ce monument, surnommé la « pierre du Coq », se soulève de lui-même au premier coup de minuit à Noël et à Pâques afin de permettre l’accès au trésor qu’elle protège. Elle retrouve sa place dès le douzième coup.
Edifié à Nizon vers 1470/1480 par Jean Du Faou, grand sénéchal de Bretagne, grand bailli de Touraine, échanson et chambellan du roi de France Louis XI, il passe par mariage aux Rohan en 1492. Vendu au début du XVIIe s. à Charles de Guer, baron de Pontcallec, il est successivement acquis ensuite par les La Pierre et les Euzenou de Kersalaun. En ruine sous la Révolution, le château est vendu comme bien national en 1798 et sert au XIXe s. de carrière de pierres aux habitants des environs. Afin de préserver les derniers éléments, Rustéphan est inscrit aux monuments historiques en 1926. Seuls subsistent de nos jours les vestiges d’une tour et d’un mur-pignon, hauts d’une vingtaine de mètres.
Le château serait hanté selon les légendes locales : ainsi apparaîtraient de temps en temps dans les ruines une demoiselle, Geneviève du Faou, morte de chagrin après que son amoureux, le roturier Yannick Le Flecher, ait été contraint d’entrer en religion et de quitter la paroisse. Celui-ci roderait également autour des ruines sous la forme d’un vieux prêtre.
Le château serait hanté selon les légendes locales : ainsi apparaîtraient de temps en temps dans les ruines une demoiselle, Geneviève du Faou, morte de chagrin après que son amoureux, le roturier Yannick Le Flecher, ait été contraint d’entrer en religion et de quitter la paroisse. Celui-ci roderait également autour des ruines sous la forme d’un vieux prêtre.
De plan rectangulaire à chevet plat, elle a été construite dans un style flamboyant entre le XVe et le XVIe s. Autrefois, les femmes venaient y prier la Vierge afin de pouvoir allaiter leurs enfants.
Très nombreux autrefois, les moulins de l’Aven ne sont plus qu’au nombre de trois. Celui de Rosmadec est de nos jours un restaurant.
Natif de Landivisiau, le célèbre poète vécut à Nizon de 1974 à sa mort (1981). Le médaillon en bronze fut réalisé en 1988 par le sculpteur Trin.